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Decembre 1786. N ous avons examine, par ordre de l'Academie, uiae troisieme dissertationlatine et botanique de M. trabbe CAVANiLLEs fur quel ques genres de la se
premiers soni rapportes dans les genres de Linne te cin qui eme appartient a Dillenius ; te fixieme et septieme a Aublet ; et les fix derniers Sont in OuveauX ,
preambule; it y parte des rapporis qui existent entre e huc, des signes particultersa chac uia, de ceux qui nappartiennent qua quel ques es peceSd 'un me me gelare, et qui servent a te diviser en sections. ll rappelle les aute urs qui ont parte deces genres , discute te ars opinions , et motive les changemenis indiques danssa dissertation. Ainsi ii separe de Pmbiu us caeracterise principalement par undoubie calice doni l'exterieur est polyphylle, et par uiae capsule multiloculaire, les especes qui ont te meme calice , mais doni te fruit est multicapsulaire , ou compose de plus leurs capsules umloculatres , et it en fait uia genre nouueaasous te nona de Pavonia. Le meme caractere du fruit lui fait distinguor dii Si ade Linne , qui est multicapsulaire, une es pece de multi locula ire, qu ii nomine Laguna , fori volsine du Solanara de Murray , mais distinc re par an calice tu bule et uia stigmate simple. Son Cie uegosta, qui a te calice de l'Hlbisotis, s'en Cloigne par ses etamines en nombre defini, son stigmate simple, et sa capsule atrois loges monos permes. Il re tablit te genre de MalMaviscus , que Litane avolt confondu avec PHibiscus, et qui en differe par son fruit en baie. Les herbiers de Commerson tui ont procure trois des plus beaux genres de cette disserta rion , te Rui ia , r Asson a , et te Domb a , que ce Voyageur botanis te avolt donnes fous des noms deja attribues a d'autres genres fori et Oignes , et doni ilavolt donne des descriptions que M. CAVANILLES adopte en partie , en tui ren dant la justice qui tui est due lis o ni totis trois uia do ubi e calice , comme plu- sleurs Malvacees; mais leurs elamines ne soni reuntes que par te bas en une es pece de godet. Elles soni nombret es , et toti tes fertiles dans te Rui la. Onycen compte que quinae fertiles et cinq steriles dans I Assonia et te Dombya , suffisam ment dist1ngues ruti de l'autre par te calice exteri eur trifide et les cin qstyles du premier, te me me calice triphylle et te style simple du second. Le ca
ractere qsit doniae de son Donab a est egalement propre a uiae plante con-nue des Bolanistes solis te nona de Pentapetes Phoen cea, maiS qui ia 'a pas totis Ies caracteres assignes par Liniae au vrai genre de Penta etes forme primitivement Sur de ux autres es peces fori differentes. M. CAVANILLES en conclut quo celles ci dolvent conserver te nona de Penta etes , pilisque lieS en ont leS carac teres principaux , et quelles soni plus anciennement connues sOus cette deno-m1narion i et oia les retro uve aliasi nominees dans la dissertation , dans laque lie
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il rappelle ce qu en ont dit Amman et Linne. Quant au Pentapetes Phoeniceor, rapporte mal- propos a ce genre , it te re unit a son Domboa , doni ii devientu ne ongieme espece. Il decrit plus exactement te fruit de l'Hugonia de Linne ,
nospermes. Νayant poliat vu le Quarari bea et te Pachira d'Aublet, it les decritet les figure simplement d 'apres cet auteur , sans adopter te changement de nomet de caractere de l'un de ces genres insere dans te supplement de Liniae fils, qui n'avolt pas ete a portee de te connolire a si bien que te premier observa-
rion , et les descriptions soni tracees fur te meme plan que celles des deux dissertations precedentes. On ne peut que savoir gre a M. CAVAN1LLEs d'avoir en-trepris de donner de suile routes les planches de la famille des Mauves; et lamante re doni il l'a execute dans cet te troisieme partie lui merite de nouueauxeloges. li seroit a fouhaiter que chaque famille de plantes fui aliasi traiiee sepa- rement, et avec les memes delatis. M. CAVANILLEs se propose de donnor en-core bientot celle des Geranium , qui a beaucoup d'affinite avec les Mauves. Cenouvel Ouvrage , a en juger par les precedenis, ne pOurra malaquer d'etre accueilli par l'Academie. Nous pensons quelle doli, en l' invitant a suture cegenre de travati, accorder son approbation a l'ouvrage presente aujourd'hui, et permetire quil soli imprime fous son privilege. Au Lotivre,ce 23 Decembre i 786. Signes , A. L. DE JUssIEU , FOUGERO Ux
Je ceret e te present Extrait conforme a sonoriginal et aufugement de r Academie. A Paris , ce 23 Dccembre I 786. Signe , te Marquis DE CONDOR CEΤ.