Analyse du fer

발행: 1783년

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fabrique est δ' uiae tres boniae qualite, pios re a seire de tres-bon acier, sur-tout te ser que l'on emptote ala Manufacture d'armes pres de Tulles : 1l est de mei nequalite que celui dia Dauphine. Nous salsirons la pre- iniere occasionde donnerdes delatis suries operations de cette Manufacture, dans laquelle noUS avons remar-que plus d'attention dans te choix & dans la prepa-tation dia fer, de precision dans te forgeage , de facilite & d intelligeiace dans te travail de la metallere,d'adresse dans les soudiares, & d'economie dans lacon- mmation, que dans d'autres Manufactu res de ce

& demande une cementation active.

A l'egard de celui de Suede , ii re coit avec tant de facilite l'esset de la cementation , qu'il faut salsir preselement te pol ni de saturation , afin de pouvoir te tra- valiter facilement. Il fait d'excellens tranchaias. It y aen Suede des qualites superieures, teis ceux de Dan-

nemora , de Rostelagi e , & en generat ceux appelles

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NOUSVOJOns, par Ces observations , que les fers de Suede qui ont acquis uiae grande reputation , OntUne tres- grande propriete pour Dire de bon acier ;ils ont aussi te des aut d'en Dire de tres-vis Les aciersque l'on Dit avec les fers de Suede ordinatres qui circulent dans te commerce, font des aciers doni lapate est boniae; mais l'etosse en est sale, cendreu se & pleine de molia es, de vel nes id de flandrures. J'en ai l'ex-Purience , potar en a voir employe de plusieurs Pro-

tinuee , ayant egard a la propriete des fers, qui procede ou de leur essen ce , ou de leur forme. Les fers mous , grenus & minces d'echantillon, salsissent plus abondam ment & plus promptement te principe acie reux : les fers compactes , fibreux & serges sur dogrosses dimensions, rectavent plus lenternent les eias eis de la cementation : iis soni sujeis a donner desaciers ferreux , sur-tout lorsque la poudre de cementation nest pas asser active, que son esset a ete inter- mpia & pas asse et prolonge , ou qu'il a ete detruit

noitre les cinq sortes d'operations que ron emptore

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precipitation, la cementation & la reduction. Ces cmqprocedes. pro luissent aulant de sortes d'aciers , qui Ont

des caracteres disserens , A qui se subdivisent en des

de uis essentieis que les bornes de ce Memoire ne nous permetient pas de developper. Quoique te fer du Languedoc ait paru devoire treplace au premier rang des fers de France pars aliautequalite , cependant ii n'a pas profluit uia ac: er aussiparisit que celui d'Alsace, qui nest quau fixi emerang des fers, & qui occupe la premiere place desaciers ; & par te contraire , celui de Champagne,

qui Ua que te ne uvieme rang parmi les fers, Occupela deuXieme place parmi les a CIOrS. La cause de ce phenomene paroit dissicile a metire en evidence; car si on pos it pour principe queles fers les plus nervelix, les plus foris, qui Ont Unullaison plus intime , ou ceux doni les partieS elemontaires soni combine es en si juste proportion , qu'iis solament une moindre de composition au seu, dolventeire les plus propres a etre cementes en bon acier r

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a produit uia acier inferi eur a colui de Champagno qui n'en a que I 43 ;-d'autre part ce meme fer de

γ' par , tandis que celui dia Languedoc n'a perduque 6 par d. Il faut dono recorari r a des preUves plus demonstratives ; A en attendant que des experiences lumineus es noustes aieni fait con nolire, nous

poserons simplement nos pressemptions a ce sujet. Nous avons deja trai te de l'unite dia fer dans te volume de nos Memoires I) , & nous avons nil con-noitre que la variete & la disparite que l'on appercoit dans les disserens fers procedent ou des matteres e trangeres qui tui sorat unies ou interpos es, ou d'une combinaison inegale de ses olemens. Or , en partant

de ces principes , ii paroti urat semblablo que des fers doni la pate est ferme & solide, retosse bien lice , Bient par surabon lance une portion quelconque duprincipe constitutis de l'acier, qui te disposse deja a Prendre la nature d'acier. Le fer, dans cette position, ef un etre mitoyen entre te fer &l'acier, desqueis ils'eloigne en raison du plus ou molns de ce principe

surabondant. Le fer queron nomine communementdur dans les Provinces du Languedoc , Comte de Foix , Dataphine , Limousin , est de ce genre.

I 'On potirroit opposer a ce raisonnement que layratique dans la cementation a demoni re que les fers qui avolent uia grain aciereux, produis ient pour l'ordinatre des aciers intra tables & de qualite tres - inferieure. Ιl faut convenir de ce fati, mais it faut distinguer deux causes de cet accident. LeS DIS peuvent avoir uiae qualite actereula qui se manifeste de deux manieres; ou la totalite de la pate i) Memoires de Physque suri Art du Fer, chea Delalainroine, rue Saint-Jacques, a Paris, 1773.

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rest, ou racter est cantonne. Si c'est toute la pate quile soli, & qu'on expose te fer dans une cementationavec d'autres fers doux ; nerveux ou a gratia gris, cesser salsistant plus avidement i 'esset de la cementation,& y refiant aussi long-temps expose que te fer doux , ii y aura necessatrement supersaturation dans toutelamasse, d'ou il resulte uia acier brutant au seu, commeun corps res neuX, A ne pouvant se fouder. Siles parties acie reus es ne soni que cantonnees & interpose es dans une elota ne eula, te meme esset arrivera ;mais la modification du fer elant inegale, les parties qui elotent deja acier avant la cernentation , te serontapres, tandis qu'il pourroit arriver que les parties

chariaues ne lassent pas encore converties en acier.

Ce n'est pas asseet , pour seire de bon acier , quel on puisse se procurer du fer doni la pate ait te plus de propriete a faire des aciers sins, durs & faciles atravailier, ensin , d'une pate bien homogene , ii fautatissi que retosse des fers que l'on ueui cementer soli

pleine, continue , exempte de tous les delauis qui forment une solution de continuite, parce que la plus grande partie des Ouvrages auxqueis l'acierest destine, exige ces perfections , tant pour la force des pieces , que potar la bonte des tranchans & la beaute du poli. Les bulles qui se forment a la surface des barres defer , lors'u'elles ont subi l'esset de la cementation , ne soni poliat, comme on l'a cru jusqu'alors , t esset d uia bouilloniae ment de la substance du fer, Occasioniae par res et des feci , des foufres , de la grande ch

Dur, O de I action de la cementation. Ces bulles ne

etant rarefies parte seu, cherclient a s'echapper, ut event les cloisons des cellules qui les renferment. Le ser contient dautant plus d'air, d'eau, quel-quefota de corps etrangers isoles, que sen etosse est

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plus desume par des pallies, des travers, des gerqu- res & des sentes. Plus ces corps soni interieurs , plus les bulles soni fortes & elevees; lorsque Pessori est violent , ta bulle se creve : On y apperςoit a la lotapeti ne legere sente ; alors elle cesse de s' elever : Sest coqui forme les bulles plates A larges; les petites sontrare ment ou vertes. Lorsque les bulles Ont pris de l'event, leurs surfaces interie ures se de composent , &forment des moines dans la pate de l'acter qui en procede. Lorsqu'ellesn'enoni potnt pris, ellesse s udent

Les fers lus mi elix elotas, doni la pate est pleino dc homogene , soni molias su j eis auae bulles que les

que rair interieur se degage par les sentes, les pallida

set, est une legere de composition des sursaces dii fer. Plus te bleu est intense, plus on a lieu de fous' connera l'acter de vivacite. Ce defaut s'anno iace austi par lagrande fragilite, parunsonaigia: le son grave an non cedes parties ferreuses. Le hon acier se colano it par Unson sola tenta , ondulent & timbre. Nous de vel opperons ces potnis de Physque nece LLires a con noli re, ain si que te rapi ori immediat des

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parties constitutives de l'acier avec celles des corps scintillans, particulierement avec la substance vitreus enatu relle & artificielle. Ces observations previennent lar les precautions que ron doli prendre potar choisit les fers que l'onve ut Dire passer a Petat d'acier. Dans rouvrage complet que nous nous propos ons de publier sur Pacier,

notas nous eteridrons sur les moyens de procurer cesqualites au fer. It resulte dono des experiences que nous avonssaites par ordre dia Gouvernement :Qu'il est tres-possibio de Dire de tres-bons a terssitas par cementation avec les fers des differentes Pro- vinces du Royaume; qu'1l sussit de choisir parmi ceuxquionile plus de propriete a devenir acier, les ferstes mi eux fabriques, & de les trester suivant leur caractere particulier. Il seroit a destrer qu il s'elevat plusieurs Manufa tures en ce genre dans te Royau me , particuliere ment dans le Languedoc, PAlface, la Franche-Comte , te Limousin & la Champagne, asin de fournir auxaris les aciers doni iis font une tres-grosse con immation , laquelle forme une branche immense de commerce d importation qui enrichil nos volsitas. Extrait Ropport de MM. les Commissatras de ΓAcademi e R. olyale des Sciences, du Iψ uout IT 82. NOUs avons ete charges par PAcademio, M M. Mac-

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los plus propres a subir cette conversion. I 'Aute urnous a paru au Oir pariat te ment traite ces disserens objeis importans. It resulte de notre rappori que CoMemoire contient une suile d'experiences en grand , R des observations qui concourent a etendre nOS COIan Oistances, non seulement lar l'art de Dire l'acier,mais meme sur les esse is de la cernentation du fer , & a exciter l'emulation pour elever des Manufactu resd'acter , qui procurerolent de grands avantageS a

Fait a Paris le 14 aout 1782. Signes , MACQUER, T1LLET, CADET.Je certa fie te present extrait conforme a l'originalaia jugemenidet Academie. A Paris, ce I aout IT 82. Signe te Marquis DE CONDORCET.

Les Commissatres nomines par PAcademie potarexaminer usa Ouvrage de M. Grignon, intitule Analyse du fer, traduit de M. Bergman, avec deS remar-ques, en ayant Lit leur rapport a l'Academie, elle

a juge cet ouvrage digne de son approbation & d'et re imprime sous son privilege. En Di de quoi j 'ai signe te present certificat. A Parisce 22 Kvrier IT83. Signe te Marqnis DE CONDORCET.

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T A B L EDES MATI ERES.

cedentes. 23

APPENDICE contenant Ie resume de torates Ies experiences de M. Beryman , coracentrees dans huis rableain presentantS DS resultats fulvant les ramoru

ME MO IRES PARTICUTI ERS

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truit des regis es de l' Academie roFale des sciencessuria premier Memoire. 19sSECOND MEMOIRE quι presente plusAura momens depefectionner les operations de la metallar te. 198 Extruit des regi tres de T Academie r ale des sciences stir te second memoire. 2IT TROIsIEME MEMOIRE sur Paclion reciproque que le

Extrait des regis res de l'Academie rvale des sciences fur te quatrieme Memoire. 283

T AUT ES A CORRIGE R.

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