Traité de la maladie muqueuse

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SECTION PREMI RE.

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tolle constitution opidomique, solamis e ci des Iois qui Iut soni particuliores ; mais par la diversitis

deS CRUSes, des circonflances , des Sujeis, in mὐ me maladie ossi e quelquefois tant de Varisitsis, que non Seulem l elle ne reuot pas totajours les momessorines , inuis qu elle assecle dissdromment dissexens individus ; de sorte que t 'observat eur te plus hclairo ne petat que disiicilement se reconno tredans tin nombre si compli lusi de variίlsis. Cliaque maladie epide inique , sol l qu 'elle dἡpende d'uno certaine salson de I annsie , soli qu'elle conviennesi plusieui S suisons , tant par rappori a Ia constia tution enliore, qu 'a chaque mala te en particuli 2r,ost re encore uti e pῆriode d'accroi rement et une

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CRUSOS qui Concour ni au dsivel oppement des opi- demi es , po ur db terminer chacu ne de leui S VR- Tisitsis. Le meme sitat de l'air et de l'atmosphore, les memes vicissitudes ne soni pas toujours siclore des germes morbi siques de mὐ me nature , et ne produisent pas Ia mgine e pisce d 'as lection. Il saut Usi Cessui rement Une Ceriai ne quantilo particuli ore et inconnue de maliὐre sulfureuse rhpandue dans Ι'air , potar imprimer auae maladies le caractore

n) Il est dissicile d ad metire lyexistence dy uno scintilablematisire datis lyatmosphoro comme principH des maladies εpide iniques , et encore plus difficile de tui supposer des modifications particuliores qui doterminent dans cliaque Salson te caractore de cliaque έpidsimio.

xie , agent principat de la rὐgύnsi ration dii sang vici eux , ost suscepti ble, dans ses qualitis physi ques, de modi sications

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5. Lo vico sipid si iniquo dist bre dia vice contagieta X,

et sol me uiae classe doubie de mala lies. L 'une so

qui dolvent insuer d 'une manioro marqtisio fur l)έconomi ea ni male. It petit siti se en esset plus si Oid et plus sec, plus cliaud ot plus humide ; et dela quatro com hinni sons dissύ-rentes : l 'air fro id ot sec , i'air si Oid et humi de , t air chaud et soc , I'air chaud et humido. Ces quatre combinai sons

dominent totis leS ans , chacu ne pendant ian certa intemps , et Constituent les salsons mi dic9les.

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propage par l 'aclion dii naiasine opi domique scul,

sa issement de totis les organes 3 Sue urs Copieuses qui paroissent δtre uia rέsultat de i inertie des organes excrsite hirsinternes, k la sui te de laquelle les hume Urs Se reportetit vers la penu , et de t accumulation de la mali sere transpirabioli la sursace dii corps, a cause de i in aptitudo de l'air extύ-rieur a la dissoudre; propension au SOmmeit; impia issan Ceoli sentiment de saligue acca hiante tors de l'exercice des

passionS Violentes , par iane Subvei Sion rapide des mou- emens de la Vie , ou petit-oire en trainant 1 leur sui te une

peuvent seconder l'iulluetice de I air chaud et humi de , etdὐ termitier une mal ad te adynamique putride , et momedatis te cas d une grande mobili id dii systome norve ux , une maladie a taNique maligne ).L'air chaud et humide contonant heau coup d'eau com-biti sie et simplement dissolate , solarnit une quantit6 beau- coup moindre d air pur datis te volume inspirέ: d oti fuit Cette Consoquence, que te sang en parcourant les rotates dela circulation pulmonaire , ne renc Intrant Pas l'oxigdne qui tui est 1isi cessati e , ne se dipouillo qu'imparsa it mentde i hydrogsine et du carbone qu'il contient , et qu'une portion de cos Substances renire dans la circulation ari. rielle. I 'sitat dii sang , dans les maladies adynamiques et atadiiques , proii e en save ur de culte opinion ; et les pro-

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maludes, ou de la contagion: l 'aut re est Ie rὁsultat de la contagion Seulement , Sans aucune innuenco

pri sitsis alatiques des gag hydrogdne et carboneux reconΠUOS par eXpύrience fur les animaux , autori sent 1 pr6Sumerdos esse is analogues dans ly. conomi e de l)hom me vivant. 3 Q. AD chaud et sec. Au moyen de cette tempύrature interinsidia ire entre t air froid et sec , et I air froid et humide, la nature semble avoir volatu Nous acheminerpar degr6s dyun eXtro me vers 1 aut re , et nous 6pargiter Ies dangers d 'un changement brusque de constitutiori . Sotas 1 inquetice de cette combinaison , les SuoilrS SontirδS-abondantes, et promptement dissipdes par l air en vi- ronnant ; les urines rares, ainst que les diverses excrsitions internes, parce que les humeurs se divient en plus grande partie vers la peau. Le systo me arisirici perd de son activitέ , mais sur-tout te systhme vel neuX , et notam merit te systomede la veitie porte et des organes digestiss ; molns cependantque fous l)empire de la constitution chaude et humido raussi tes accidens qui en rgsultent sont- iis , potar la plupari, beau coup molns graves, et se bornent-iis te plus ordinat-nai rement ala canal alimentatre. Que par une des causes prsioέdemment si non ges, lapeau Vienne 1 suspendre ses sonctions , les mouvemens dela vie se dύsordonnent, et par la correspondatice qui eri iste entre Cet organe et te canal alimentatre, les humeurs se portent subitem ni vers ce dernier , et la membra ne mu-queuse qui te rύvot enire dans uti sitat d excitation particuli ore qui constitue la si dure bilieuse, ou meningo- gastrique.

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de la part da premier , et Ii'altaque iamuis que

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dos mala dies interinsidiatres enire celles-ci , qui, out re te vice sis id simique de l'air , dolvent leurorigine ari Pota voir d 'rine contagion particuJlhre, qUoique la contagion sumse quel ques is se ut O pour Prodia ire u ne mala die. Il est cependant ordina ire

h tan grand nombre de mala dies si pid simiques , en CONSUTVant, pendant quelque temps aprὐs leur d6 CloPpe ment, Un caractore de simplicit 6 , de sui vi e

do Pair atmosphsirique dans le δέ veloppomeni dos sipidύ- mies , et prolaver qu'il est possibi e d on donner uno raison satissat sanie , sans recolari r a Diae pr. tendite matiore deisit redispersi e dans l armosphore. a Ce changem sent ne petit guores consister que danstine combinalsou dissorente de ses qualitUs physi ques.

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d individus , et se dύpouille complisic me ut de

Son Prem ter caractore , Ou n 'en laisse que quel ques

4. Les maladies si pidsimiques parcolarent quClque lais des 1 sigions entiores avec tant de lente ur , qu 'ilest facile de distinguer leurs iraces , et de les Si iure en quelque sorte pas a paS ; mais d 'aut ressois franchissant totit-ὰ- coup des distances plus oum Oins grandes, elles ne sui veni pas la directiondeS venis , OU Une Certaine ligne di Oile , mais elles

dbterminsies, et sui veni une ligne oblique ib).

a Les impressions produitos sur I'o conomio par une constitution atmosphsirique , ne soni potnt immodiat omentdsitruites par celle qui tui succo de. Elles subsistent encore quelque temps , Sur-to ut quand te tempsi rament de i individia los favori se . Volla potarquoi dans la constitution sui ante On observe quel ques Ois des maladies dόpendantes de colle qui l a procύdde, et d'autres qui en conservent quel ques ira CPS. b) Cyest une pretive que te principe des έpidέmies ne consiste pas dans une mali Are rsipandue dans I atmosphore ;car elle sit ivroit indubitablement la direction des venis. Mais cet te irri gularit6 dans la marche des ύpidsimies tient solivent a Ia disposition dii Sol. Sous Une constitution inflammatoire , les lieUX montagne uri et eX possis au grandair Osfrironi des assections angio-isiniquis tros- prononc Seset en grand noui bre, tandis que dans les plaines on ri obser- vera quo quoiques phlegmasi es t Jgdres. Sotis te rogne d iiii

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6. Il ost ata reste d'observation qu 'une mala dio epid simique se transforme par Suile en hane auli equi participe plus ou molns de la nature de lapi emisire; et mo me quoiqu'apros i 'extinction d 'une constitution opi domique , ii sui vienne Un certaintemps de relache , rarement arrive-t ii que celloqui fuit dissdre essentiellement de celle qui l 'api sic dGe. Il est a peu-pros ordinatre qu'Une ma lallie si pid simique, apros avoir en quelque Sorte

disparia, Se reprodui Se SOUS Une Nou velle forme,

constitution bili 'ias , ou Chaude et shcho, los pays bas, mari cogeux, on vironiasis de sorpis, seront plus sertitos onassections gastriques , meme putrides.