Censvra Sacrae Facvltatis Theologicae Vniversitatis Parisiensis, lata in librum qui inscribitur, Apologie pour les casuistes, contre les calomnies des Iansenistes, &c. Par vn Theologien & professeur en droit canon [i.e. Georges Pirot] A Paris M.DC.LV

발행: 1658년

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Pour derniere ins ance nos aduersatres dissent, que ce contradi de societe pallie les usures & quilne faut pas te seu Str. Mais s iis entendolent bience que c est que de pallier l'vsure,ils 11'auancerotentpas certe objection; caron ne pallie potnt i 'usure, quandoniait vn vray contradi & legitime , en ver tu diiquel on profite aulant que fati lusurier par soncontract usuraire, la palliation se trotiue seu lementiors qu'on Dint vii contrach legitime & vn veritabletilire , qu On n'a tOute is potnt, asin de tirer duprofit de son argent ,&c. Ce qui ne se troilue pOint aux trois contracts doni ii s'agi si qui soni veritabies& effectiss.L'equite du

series dem contradis de societe de d'achapi de re Eadem pag. 3nd contract dans tequel cetu'

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te pour Vn temps limite, & pour exempter de blasme les Theologiens & Directeurs qui permetient aceux qu'iis dirigent, de Lire profiter leur argent ences deux manieres. Reste a voir s 1l est expedient de conseiller ces deux series de contradis. Ie trouue

determineZ a n'en potnt accommoder gratuite

ment ceux qui en Ont be in , dc quciis ne veulentpoint remployer en rentes constituees, pour desraisens qu'iis alleguent ; comme parce qu sis Ont defensans a marier , ou bien iis veulent achepter .Une terre, ou iis attendent te temps propre poux traiter ii nossice, &c. Ces Theologiens prouuentleur opinion, par des raisens fori considerabies, qui se reduissent a dire, que t 'opinion contraire a la no tre renuerse la charite, seus pretexte de charite &de Lire prester gratui tement.

Pour ces raisens & autres qui me tiennent pres' que heu de demonstrations morales, te cro1s qu'ilues Oit expedient de conseillei ivsage de senibi abies contracts. Il 11'y a que les Ordonnances du Roy

qui me Lissent de la peine, parce qu'elles defendent ces prosiis & interesis qui se tirent de l'argent,& ces l 'unique cause pour laquelle, des plus sca-uans Aduocatsdu Royaume, & dautres gens de Robbe uec qui pay confere de celtem ttere ne

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peuuent gouster ces interesis, parce que t 'Ordon nance les defend, & iis aduotient que sans cette defense on pourrost les receuoir sans offenser Dieu. I importe donc grandement de prouuerque non obstant ces Ordonnances, ii est tout probabie quel'on peut en conscience, retirer du profi t par te con trach de societe , ou par l'achapi d ne rente potirun temps limite.

Ce n'est donc pas i intention de nos P oys de commander a leurs Suri eis quulf prestent gratuite ment en tous caS, maiS ilS pretendent de commania deries eui prest dargent, que les Latins appellent mutuum. Or ce presi ne S'entend Ordinatrementque de hargent qui se preste pour achepter les choses qui notis soni necessatres potir Uiure, Ou au plus pour mainteni r via estat que t On auroit legitime ment acquis. Cestainst que quelquesTheologiens,& entre les Canonis es Gregorius Tolo unus tib. 22. . 3.

expliquent i obligation que nous auons de prester gratis, en serte que nous sorons obligea de ne rien profiter quand nous prestonsa une personne qui en a bes in, pour se maintestir dans sola estat.

le conclus de ces exemples, que les presis qui se font dans yequite di conserinement aux tilires quei'ay expliquea ne soni pas contre te Droit naturet, de ne sent pas infestea du vice d usure , ou diniustu

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ce, puisque te Magistrat les accorde si facilement. Ie conclus que les Ordonnances ne les defendent pas absolument, maiselles veillent quon sadresseau Iuge afin quit examine sit ny a potnt de ces usu reS enormes qui soni contre te Droit naturet tu di

tres villes de France, des gens qui prestent sex ga ges a deux ou trois sols chaque mois pour escu.

rappuye ces conclusions de coniectures fortprobabies, parce que nous ne trouuOnS paS qu'en France ces sortes de profits ayent esse defendus auant Philippes le Bel ; & dans l'Eglisse nous nae uotis poliat de Canons qui les defendent aux perusennes Laiques auant Alexandre HL qui vivo it e Viro cent cinquante ans deuant Philippes le Bel: Les Canonistes qui ont escrit sur te lilire de muris, conuiennent en cela, & te sieur Claude Saumat se, qui est te plus recent Autheur qui ait esserit fur l, fure, te prouue en plusi eurs endrotis deson I iure. Ces defenses, dans restat Ecclesiastique & Sec lier, notas sbiat venues des enormes usures defluissct des Chrestiens, qui pour les imiter inuenterent diuerses palliations , asin de nestre pas chaslleg sion tes trouuoit coupabies de rusiare contre te Droit naturet & divin.

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donnance de Blois, quand elle defend de vendredes marchandi ses a perte de sanances, & doni lanature se connoist mieux par les cas particuli ers que par les speculations generales. Via Marchand, par exemple, venii dudrapa Vingi cinqfrancsi'aulne a credit & ternae d'vn an, te metriae qui achepte, priele Marchand de reprendre sa marchandise a vingi

seis que la premi ere vente & te premier Contradi subsiste, par tequel celuv qui a achepte cette eston se est oblige de payex te prix conuenu, te tamed n an estant expire. Les Theologiens demandent si ce Contract est usuraire ou iniuste ; & quelquesvns respondent, que si la boniae foy s y rencoutre& que te Marchand qui a vendu au plus haut prix sati marchandisse, ne i a rachepte quati plus bas qui it dans latustice&dans hequite, ii ny apoint dems en ce Contracto, da utantque dans la vente detoute marchandisse, it y a trois prix, te haut , te me diocre & te bas ; & que dans tolite cette estendue

marchandis. sens inius fice. Ces Theologiens ditassent de plus, que te Marchand donnant sen effosse

a credit potarie termed unan, petat prendre l'intea res du prix quit eust deub receuola argent comptant, propter lucrum cessam ω damnum emergens. Iecrois que cetae Opinion est tres probabie, si toutes ces circonstances se trouuolent dans ce Contradi.

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Or ce qui is dissent des rentes constituees, teledis des Contradis deseciete & des Contracis quia cheptent viae rente pOur Vn temps limite , commes eroit pota rura an ou four deuae seulement; & tout cequiis disent contre ces detix Contradis, te tedis contre les rentes constituees, & quand iis me demandent en quel S cas te metiray le pectae: disure, si te pernaeis a celix qui prestent de tirer lanterest de rargent quἹis prestent ; te leur responds que te ne pernaeis poliat de tirer profit de rargent sinon

auXcaS,Οu nos aduersatreS permetient de prester det argent de de ire des constitutions de rente mais

tes constituees, te dis quoia petit se seruir des Conta tradis de societe & Sachapi de rente polar Vn Oudelix ans , sans alienex sen argent potar tousiours.

CENSURA.

Author in hac doctrina non solum inducit ad et serus exercendas , sed etiam . eas confiait, fraude que marias suggerit ad eas pauliandas , eumque in finem librorum ab heterodoxis pro tuenda et iurascriptorum dogmata , scam datose commendat S a rebat, sor ex DocZoribus Catholicis malas consequentias deducit.

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Πny contre la Iustice, ny contre la Charite. Eadem pag Ιl tient en esset i 'opinion probabie que uous

faussement via crime a ce calomniateur, ce ne serapas via pecti e contre lassustice, mais vn simple menta longe, dic. Cela nempesciae pas quiis ne solentd'accord auec Dicasti , & qui is ne tiennent qu onpeut oster la reputation dis calomniateur, satis

Ce que idy dit iusques icy n est pas potar autho- riser la pratique de la doctrine de Dicaseisius, car emcore quelle soli probabie , prise en elle mesine, toutes is parce que pOur rordinatre elle pelit estre suiu te de tres dangereus es consequences , la plus grande partie des Theologiens ense nent, quilnest pas permis avia particulier de defendre sa re putation en calonansant son ennemy, ou en luy irruposant via crime, si ce n'est deuant les Iuges, qui onti authori te potar chas fier les calomniateurs qui a

cusent une persenne innocente. CENSURA.

Haecpropositio, falsea est, scandalos mst per loria. Ceterum cum liber se occasione Litterurum sib incerto. E

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amici ad Prouincialem nomine , Gallico Hismate missuruincomposit sit , quemadmodum eadem Facultas ,praedictis Epimias non intendit Pilatenm approbare , ita neoplures tas ei dem libri propositiones: Imo pro suo in animu-pum alutem S morum integratatem Reio admonet eiusmodi esse hoc Apologeticum opui, sui eius lectio facile inta ducat , ad excusandas nimium excusationes in pec catis qua per ignorantiam culpabilem committum tur, ad permanendum non sine peccato in vanis occasionibus peccandi proximis,ad participandum. alienis delictis, ad indulgendum Crapulae, ad non satisfaciendum secundum mentem & intentionem Ecclesiae praecepto de audienda missa, ad retinenda iniuste & dolose bona proximi, atque ad alia multa

Derpetranda peccata, ac proinde lectionem istius hibri potariculosam g pernicioseam iudicat, ac populo Christra omnino prohibendam. Actum Parisiis in boluso Sorbo. die is . Iuli, anno Domini mitissimo sexcentesimo quana

gesimo Octa , . De mandato D. D. Decani & Magiitrorum , Sacrae Facultatis Theologiae Universitatis Parisiensis. PH. B O V VM T,

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Nauarre , A nos amer & Daux Conseillers les Gens tenans nos Cours de Parte menis, Maistres des Requestes ordinat res de nostre Hostet, Bailli se, Se nescha ux, Pre uosts, ou leuri Lie utenanis, & a toti S au tres nos Iustici ers N. Ossiciers qu'il appartiendra, Saltat. Nostre cher&bienam e G AS PAR METVRAS, Marchand Libra ire en nostre bonne Ville de Paris, nous atres humi, lementiait remonstrer, qu 'it luya esse mises naa i ns vn L i ure in titul e , Censura Sacrae facultatis Theolo

giae Parisiensis, lata in libesiam qui inscribitur , Apologae ponrles Casuites, contre les Calomnies des Tani enistes , &c. qu 'iide si reroit se ire imprimer , ta ne en Latin comme e Franqois, s'il notas plais it luy accoroer nos Let tres surce necessat res. A CE s CAVs Es, de strant fauorablement tra iter ledit EI possent, nous luy auons permis roye , permettons & octro Jons par ces presentes, crimprimer ou se ire imprimer, vendre debiter ladite Censure, tanters Latin qu 'en FranΨois, en telle marge dccaractere que boni uy semblera, durant letemps & esse pace dec inqans consecuti se, a commencer du io urque ledit L iure sera ac laevo d imprimer po ur la 'rena iere Dis: Pendant Iequel temps nous falsons tres expres es inhibitions de defenses a tous Imprime urs & Libra ires. dc aut res personia es, de quelque qualite & condition qu 'elles solent, derim primer ou se ire imprimer, a pei ne de Murmii liores damen fle, applicabie Vn tiers Nous,vn tiersat Hostel-Dieu de nostre Ville de Paris Si 'au-tre tiers audit Expossent, confiscation des Exempla tres , , Mide to usdepens, dommages& interesis: A la char gς

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qu 'it en seram is de ux Exempla tres en nostre Bibliothetaque publique ; vn dans la Bibliotheque seruant a nostr e Personiae, es abite en nostre Chasleau du Louure, vulga trement ait te Cabiri et de nos L iures, doni nous auons commis lagarde a nostre Conseiller te Si eur de Chau mont;&vnen celle de nostre tres-clier ει Dal l e Si eue Seguler, Cheu alter, C hanc elier de France qu'il sera registre fur te Liure de la Communaute des Imprime urs& Libraires de nostre Ville de Paris , auant que de rex poser en vente, a pei ne de nulli te des presentes. Si vo us mandons, que du conteiis en ces dites presentes vo us fas . 1ie Z iouyr plainement & paissibi emetit tedit Expossent, cessant & Disant cesser tous tro ubi es & empe schemensau contraire. Voulons qu'au Vidimus des presentes qui sera insere audit L iure, foy so ita dio uste e comme a l'original. Mandons en o ut re &commandonS au premierno stre Huiliter ou Sergent fur ce requis, Dire pour l 'e xecution des presentes tous Explo iis necessa tres ue Cartei est nostre plais r non obstant Clam eur de Haro, Charistre Normande, Let tres a ce contraires. D O N N Ε a

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