Entomostraca seu insecta testacea quae in aquis Daniae et Norvegiae reperit, descripsit

발행: 1792년

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분류: 해부학

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dans ridee, que rhabitant de la coquille en question devolt ressembler a celix ci. Enfin a rautomne ayant perdit resperanced en rei contrer, je la retroux e dans te parc au fond d uia creux rempli d'eau croupie. La trans parende de la coquille de cette es pece me permit d'en examiner rhabitant & rexamen justifiamon doute sur son genre. La nouvelle coquille est bivalve, blanche, lisse, tuis ante θ trans parente sans la nioindre tache, poli ou duvet. Sa figure est oblongue, arrondie aux bouis & a la charia iere, Un peu

iis presentent uia avtre bord molns eleve que pexterieur &qui se perd vers la charniere. C est yendroit, oti tes battans

s inissent, que j appelle de ce nona, quoique je ny aie pii de-

couvrir ni membrane, ,ni denis, a Iaide des queis les bartans des bivalves ordinatres se joignent; iis soni pOurtant etroite ment attacheS a cet endroit, pendant la vie de ranimal, ce qui

me sait sotipsonner, qu'il y a uia ligament au dos de rhabitant, qui seri a les sermer. La longueur de la coquille est d'une demi

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demi ligne & sa plus grande largeur a peu pres d'un quart.

Celle des Auteurs cites ci-dessus est trois fois plus grande, quandelle est arrivee au terme de son accroi siement. Elle est vetue, quoiqti a l'oeuit elle paroisse tout lisse, plus comprimee a rechan- crure, Ou les battans soni releves en hoste; plus deprimee vers

munement Sune raje oblique, plus clatre que te reste; elle est se uvent luisante, quelque is cendree & pleine de fouit iure. Le duvet cependant, doni la coquille est couverte, &ou s' attachent les ordureS, qui causent cette salete, ne se volt, qua valde du microscope. Iai examine plus curs individus de divers ages en differentes salsons, & tous sans exception 1 e

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urni te moyen de considerer a la loripe se partie anterieure. Je conjecture, quil eloit dans la naue, S que par cette rat sonii eloit plus tranquille & teno it ses battans plus OuVeiis qu'ar ordinatre. Quoiquit en soli, je vais donner la description deranimalcule tres singulier, que j'at eu ravantage d'observer La tete est large au bas ct diminue en volume vers te haut,

ou elle se termine en potnte allonge e; elle a a chaque cote Un

parente, cylindrique & articulae, qui se termine en plusieurs silers longs dc capillaires. Elles paroissent inserees a rextremite de la rete ; c'est pourtant au cote qu'elles soni attachees, parceque j'ai stuvent remarque, que rinsecte descendoit la potnte de s a tete vers te dessus de la potirine, sans que les antennes suivissent ce mouvement. La blariche-lisse est pourvue a cliaque antenne de cinq fileis capillaires, les quatre au sommet & lecinquieme plus bas. La maugsade paroit en avoir dix a chaque antenne. CheZ plusieurs les antennes iambient jaunatres & la

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dans un moment ii en d eloppe les sileis & nage tres vite. Quand ii se promene, it unit tantot les fileis, tantot it nen de- vel oppe qu'un seul, tantot il les eparpille tous ensemble. Queique is il les courbe fur la charniere de la coquilleo Souventit ea che pune des antennes Ou bien toutes les de ux en tes passant te long de la potirine entre les quatre paties. Le jeu deces antennes est admirabie & paruit amular r animal cule, com- me it charme te spectate . A pendroit, ou la tete s unit au corps vers les botas dela etiarniere de la coquille on s appergoit d'un petit potnt notr, qui est poeitil de pinsecte. Cette siluation singuliere de ro gane de la vue fur la partie cervicale a dequoi s'etonner ; c' est

imis la raison de cette surprisse ne se trouve que dans nos comnoisiances bomees. It y a n0mbre de persennes, qui savi&roient Ietaler des raisons tres apparentes de certe position dero ii, qui suppostroient meme pOur prouUer evidemment nOtre incapacite & manque de penetration, que,t si te createurs'en eloit rapporte a nous, nous raurions place a ropposite, ar extremite de la tete &c. Que des rais3nnemens frivolest Iesouvrages de Dieu sent Ies plus pars alis, & tout de quil o

donne, est se uveratnement au mi eux; mais tes causes finales, que nous donnonS POur telles, ne soni gueres que des pures

conjenures, quoique ces eonjectures se verissent quel ques is si que nous nous y fustions attendus. Ausii y a-t-il des insectes aquatiques, qui Ont I Oeuit ad front, au boui, au derriere, au

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s'en trouve meme, doni poeuit seu l sait toute la tetae La rabson la plus simple de la diverse position des organes principaux, tu'On Observe dans les creatures, est la plus vrais emblable ou dumolns la plus a notre portee. Le solavera in du monde se plesta varier a rinfiiii ies productions de s a main creatrice & de ne regarder i uniformite, que dans les generations de chaque es pece de ces cohortes innombrabies, predicateurs de sa sagesie &de sa pulsi ance infinies. La potirine ζaVanee sori vers rouverture de la coquille

ait la plus grande partie du corps de rinsecte. Les palles, labouehe, les barbillons y sent placeλLes saltes soni au nombre de quatre. Leur position ressemble a celle des quadrupedes, mais Ieur courbure reciproque est plus mai quee. Les dein anterieures sent attachees au haut de la potirine, ou celle-ci paroti uri peu echancree. Je les croyois long tenis des barbillons, parceque ranimalcule s'en fert a ta- ter tous les objeis; mais un second us age, quil en fait, & ladecouverte des vrais barbillons les font juger des vrates patres. Elles soni blanches, transparenteS, articulees, courbeeS Vers les partes posterieures & se terminent par deux potntes en forme de grisses. Les deux paties posterie ures soni attacheus au bas de la potirine. Elles soni plus longues que leS anterieureS.Chaque articulation a deux petits potis a sa base & chaque parte se termine par une griste allongee; au reste elles soni semblabies aux anterieures. Uinsecte bivalve se seri de ses patres non seulement pour se promener dans Ies Conferves, doni D a Quel

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quel ques uias lui sent de vi ais dedales, & d'autres des bols aliaute futate, mais encore Bour remuer la boue, y povi sui uresa prole & s accrocher a d'autres animalcules de son es pece oua des corpS VolsinS. Au desi us de la potirine aupres des paties anterieures ily a une tache no ire, qui est la horithe de l'insecte. Elle est couverte d'une pellicule transparente, qui s' ouure au milieu &laisse entrevoir detix matheoires, qui sonr marquees d 'un po intires notr a rendroit, ou elles se joignent. Entre ces macheoires pendent de tres petits barbiIsens, blancs, semblabies a ceux des Tipules, & au destus d'elles on volt une petite ligne noire transversale. Au tour de la bouche paroissent encore plusieurs petits barbillons simples & formes en pied, qui se remuentians cesse.

servent k seire passer & repasser reaia, comme ausit a apportera ta bouehe de panimal la nourriture necess ire; sonction, qu'onne peut pas attribuer auX bras, Ou ParteS anterieures, commera sali Mr. Baher, qui n'a pas ObservMes parties cachees eniretes battans de la coquille. Le ventre est presque austi large que la potirine, mais iln'a que la mollie de s a longueur. Il semble forme de deuκ

est de s' approelier vers la potirine & de S'etendre de nouueau. La

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Vers te milieti de la queue ii y a fur chaque canal un petit pollrude. Uanimalcule la tient a rordina ire cachee ssus te venti e& la potirine, & ce nest, que quand ii a ete au potnt de man-quer de reau necesiuire, qu'il eleiad cette queue pour se metire dans une siluation plus aisee ; apres quoi il la retire tout de sui te. On volt encore fur te dos de rinsecte deux grands corps arrondis, que je prends pour les ovaires. Apres cette description on conviendra de la superiorite denotre in sei se bivalve avx coquilles a deux battans par la mer- veille uia structure de son corps S par les avantages, qui en resultent. La difference, qui S'apper oti dans la structure, n' est pas la seule, qui excite notre attention; la formation meme dela coquille se fati d'une inaniere toute opposiae. Les diversis hypotheses des naturalis es fur la sorinationdes eoquilles des testacees soni connues. Uunveut, quelle sessisse par tintus et ception &yaliatre juxtaposition; celle-ci, po ur qui Alr. de Reaumrιr se declara & que la nature paroit constater, prit te dessus en consequeiace. Mais, si les partis ans derintvssusception perdirent leur cause, ce ne fui, que sauted avola consultu avec assea d'application Ou de bonheur cette

nature

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nature si variee dans ses operations, qui Kauroit pas manque de leur offrir des coquilles, formees par riniussusception. En voici un exemple dans nos insectes bivalves: rabandon de lavieille coquille S la naisiance d'une nouvelle a mesure, que1'habitant S'accroit, te metient hors de route contestation. Lesala est demontre non seulement par les coquilles uuides de disserente grandeur, qu on rencontre dans les eaux, & qui ne sontque des vr es depouilles des coquilles de nos insectes bival-VeS, mais encore par te rare avantage, que j'ai eu, de voiron de nos animalcules se depouiller 1 ous mes yeux non seu- Iement de la membrane exteri eure de sa coquille, mais encore de celle de toures les parties exterieures de son corps ct se presenter tout renouvelle a m a vve. Les depouilles de la co-quille R du corps de rhabitant avolent la blancheur & la trans- parenee du plus pur crystah Les articulations des antennes, des barbillons S des paries, leur plus petits potis y etoient en- rore plus reconnoisi abies, que dans rinsecte me me. Quelle esst lapetitesse de ces organes, caches dans de gaines & des fourreaux, qui ne deviennent visibies, que grossis plus eurs millions des is, ct combien en reste -t - ii, qui echappent au meilleur microscopet dans reau Ia plus limpide, que nous buVOns, On peut apper evoir a poeuit des depouilles du corps de trinsecte atta-ehees a la coquille sotter comme un cotton tres fin & blane. Cette adhesion prouue, que te corps de ranimalcule est j oint asa coquille par quelque ligament, qui meme potarroit bien t nir les battans at laesaes a leur charniere, conjecture que j'aid a mise en avant ci-desius.

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La mausas est Ia plus ordinatre des insectes bivalves; on peut la reneonirer toute pannee Jusqua Ia salson des gla-ees & meme fous les glaces, dou je yai tire quelques is, & elle se trouve presque dans toutes les eaUX pureS, meme dans celles, qui 1emplissent Ies sossettes exposses aux inondations dela mer. Je i'ai garde cheZ moi au dela dune demia annee, depuis te mois de Mai jusqua celui de Novembre, plei ne devie & de mouvement dans un verre d 'eau, sans la venou- velleri La blanthe - Esse vit au fond des eam des amates, desiourbieres & des fosses, dans tesquelles exolt te Conserva eladessus indique. Comme les Entomologistes ont range rinsecte bivalve sotis Ie genre de Monocle, eela nous mene naturellement a dice de mois fur te dit genre,

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Les autevrs ont consondu des insectes aquatiques tres differens en genre & en es peces sous te genre arbitraire de Honocte; iis ne se soni pas contenteS dc reprendre laus ce nomdes es peces, doni les proprietes & les attribuis ne repondent pas au caractere elabii du genre, mais iis Ont meme doniae aces especes de caracteres specifiques, que la nature nous dic ed 'etre generiques. Je 13 alleguerat a present que la malisade, qui nous en sournit uii exemple evident. Alr. Gemroi aussi bien que Mi . de Linire ront range sous te genre de Monocte. Selon celui-ci te caractere generique du Monocte est d'avoir

du nombre des yeux, notre description montre, que te nona-bre des palles ne convient pas a cette e pece de leur Monocte.

Ajoutons, que te pori & la structure differente de ses antennes, de ses palles, de sa queue & de tout son corps tui revendiquent un genre a pari. La definition specifique antennis multiplicibus capillateis tota hivami & ce, qu iis nous disent de cet

re es pece convient egalement a toutes les e speces de mes trois

tis ne connoissolent pas sussisseminent. Leperroquet senis, qui est te plus connu tant par sa couleur quelques is rouge, qui fuit croire au vulgaire, que reau est changee en san g, que par les

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