Analyse du fer

발행: 1783년

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I 'eau que ron a jelee sur te verre en fusion, n apsint fati d'explosion , ainsi que celle que ron jettetur pargent, te cuivre, Petain, la fonte de fer dans leurbatia , parce que nul corps dense , epais & solide nes oppos it a son expansion , pas me me l'air grossier , parce que leseu qui renuiron noli, operoit te viaide. Il n'en est pas de meme quand c'est te metat enfusion qui cohavre une petite quantite d'eau cacheedans queiques parties du moule qui te recoit. I 'eaualors est rarefiee en raison de la masse de chaleur qui-l environne. Si la vapeur qu'ello forme & qui est doueod'une force centrifuge immense , ne trouve potntd isiue potar s'echapper dans ratmosphere, elle presse avec impetuosite de totales paris, les corps qui l'envi-ronnent , A son essori est tota j ours en raison de la res stance qu'elle eprouve. I 'explosion est d'autant plus violente , quela masse qui cede a sola action, a plus de polds & d'adhereiace. Il arrive cependant quelque is que t eau recou- verte d'un metal en fusion , ne fati poliat d'explosion: en voici uia eXemple frequent dans les forges: Si une masse de metal est assea fluide, ou en asser grande quantite potir ne pas se figer prompte ment ;en sorte que ses sursaces superieure & inferieure solent refondues successivernent parresset de la cha-leur du centre & dia mouvement de ses parties pendant uti certain temps, a messere qu'elles prennentune premiere consistance; alors la vapeur de l'eau penetreta masse du metal fluide, y excite du tumulte ,

A fait irruption par les bouillons qu'elle occasionne jusqu'a ce qUelle soli eniterement dissipee. Mais si f.

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it touche l'eau , ne cedant plus alors a la pression desa vapeur , ii se fati une violente explosion , 5c te metal , partie fige de partie en fusion, ectate avec fracas, ii est lance au loin , au grand danger des spectate urs& des bati mens VolsinS.

de puis dire ici avec Virgile. Quaeque miserrima vidi, D Et quorum pars magna fui. Car j'ai porte pendant fix semaines a la jambe uno

bruture tres-grave , Occasioniaee par uia j et de fonte de fer , lancee d'une masse de vingt-quatre quintaUX , qui eclata eniterement par l 'esset d'un peii d'eau qui se trouva nichee sous te moule qui la contenost. Le meme accident ia Arrive pas, lorsque la massed'eau est superieure a celle du metal en fusion ; caron petit sans aucun danger, seire couler plusio tars milliers de fonte de fer , dans ura coiirant d'eau ; ce qui se pratique dans queiques sorges Alors j eau qui estun grand conducteur dela chaleur, absorbe celle dametat, a me fure qu elle te recoit, . I 'on sati que des torrens de laves en fusion, te precipitent des bouches des Volcans dans des lacs , des fluves & dans la mer, sans en s Ouiever les eaux , ni y occasionner de tonnerre, parce que les massesd'eau soni superieures a celles de la chaleur. Il n en est pra de me me, torsque l'aesion du seu d' in Volcana spire par des canaux solaterrains t eau de quelques

amas volsans : Cette eau est rarefiee en partie par lachaleur, sous une masse enorme de macie res en fusion

pate use qui resiaste Sabord a se pression ; mais quandi'essori est devenu superieur a la resistance, c est alorsu u'il se fati une explosion terribie qui porte des masses prodigieulas de matteres confuses a des distances

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tagnes, des commotions qui se propagent dans une partie dia globule. D'apres les disserens phenomenes que te vlens dedetaliter, de t 'action reciproque que l'eau A te seu ontiun sur l'autre , on pe ut conclure que l'eau que M. Deflandes a jelee sur du verre en fusion, ne devoit poliat produire d'explosion ; parce que , Ι . elle etOlten trop petite quantite pour absorber la chaleur qu1l'environnoit, & devenir l agent prὶncipat . . a'. Qu'elle ne touchoit presque pas te Verre , etant continuellement soulevee par la chaleur qui en

3'. A mesure quelle perdoti de son volume par lararefaction , ses parties desuntes eloient absorbees parte seu , & se combinolent avec tui, de lacon qu iis ne formolent ensemble qu'une masse homogene en- flammee qui ne trotivoli potnt de resistance a son ex

siderable ou une explosion ; c'est ce qui artive dansl'etamage par immersion dans les fabriques de batterie de cvisine en fer & en cuivre fa*on du levant, dans le velles l'etameur rafratchit dans l'eau les pieces , po ur les plonger successivement humides dans te bainde l'etain, jus tu'a ce que l'etamage soli complet &uniforme. I humidite fati eclater te bain au potnid'obliger l'etameiar a porter un masque. Cette pratibque est ausit vicieuse quelle est dangeretise. Si l'on avolt jeto l'eau fur te pol, dans le tempsque te sel de verre est en esservescence fur talari ace

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verre qui occupe la partie inferieure du crevset, &recume mousseuse du sel de verre qui nage a la sur- face , it y auroit eu explosion & une plute de seu par i 'expansion subite de l'eau serree entre deuX corpS denses &chaudS. Puisque dans ces observations , j'at eu occasion de Parier du procede par tequel on reduit en galeauXla rosette dans les fonderies en cuivre , & les flos s oula fonte de fer dans queiques serges du Nord, en

uia travail aussi peni ble qu'il est dangeretax, je ne puis me dispenser de faire connoitre que ce procede est tres-defectueux, & qu'il ne dest la continuite de sonias age , qu'a une roUtine peu eclairee. Les raisons qui me font deses prolaver cette manipulation , sont, 1 q. qu'il se consomme en pure perte Une grande quantite des charbons que l'on est obliged'enlever diu foyer po ur decolavrir te bain. a'. Que la suile nombreuse des operations de coprocede, prolonge immensementie travail.

3'. Quo tes s yers se refroidissent, & parta longue interruption des solameis, it par l'eau que l'on y

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eoup plus expeditis& n Oins dangereux, redu1rela rOsette & la fonte de fer en galea uX. Ce moyen ellulate dei a dans queiques serges franςoises ou ron puriste lasonte de fer par la maceration , po ur faire des carit-lons & des aciers. Volci comme ron y procede. Lorsque te metal est reste en bain uia temps sustilantpour operer te depari des maneres heterogenes con- fondues avec les parties metalliques dans la matte Gefer ; que ces matteres etrangeres reduites en scomessui des, se soni ecoulees par uia egout pratique ZU m-veau de la sursace dii bain ;on perceators au bas ducreus et la brasque parte trou du chio , afin de donnerissue ata metal fluide qui coule dans un moule plat echori sontal doni te champ & les conto urs soni formes aveo des hastas humectes. Lorsque tout te metat que contenoit te creus et est reunt dans te moule en Unecouche d'enviro nun pouce & demi d'epaisseur, on lenisse un peu figer, pendant ce temps l' humidite du

des traiis qui te divisent en aulant de parties que t Onjuge a propos, & suries dimensions quel on ueut don-ner auX galeau X. On jette aussi-tot beau coup. d eausur te metal, afin de te de caper & l'aviver, C est-l-dire,pour delacher des sursaces le peu de scortes qui peta-Vent y etre adherentes; lorsque te metal est consolide, maiS encore rouge, on leve les galeaux qui se separent fulvant les divisions que l'on atraceeS. Cette Operation qui dure quel ques minutes, se Ditlans retarder celle de la fusion de la coulee qui doli succeder. Le yer n'est po1nt refroidi, I on ne perd

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rendue bien cellulatae, elle est disposiae a recevoir plus avantageus ement l'impression du seu d'uia second Tnage. Cette methode deuroit etre genetralement adoptee, tant dans les forges ou se fabriquent les caritions & les aciers par maceration, que dans les fonderies de ro- felles de cuivre. Ce n'est que par les descriptions comparees descinerentes manipulations usiteos dans les trauaux en

grand de la metallurgie, que ron parviendra a demon-trer auX Ouvners qui y soni appliques , mome a ce uxqu1 les dirigent, la nύcessite de proscrire des methodes vicie ules pOur en adopter de meille ures ; mais la plu- part de celix qui ont decrit les trauaux du fer & det aciei, n ont pomi rempli ce poliat de viae important aux progres de nos manufactures; n'etant poliat artis tes , iis ont decrit aridement des ope attons doni iis

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oni la propriete d etre convertis en Acier, par laxole de la cementation. Lu a r Academie des Scien

Cementation, depuis enutron quinae ans, dans ses larges de Russecq en Angoumois, avec les fers de cette sorge. En 78I, M. Mongenet, Maure des Forges de Franche-Comte,s'est attache un ouurier etranger pour tui monteriane rabr que d'acier avec les fers de la Province. Toutes les autres Fabri lues d'aeser du Royaume travaillent en acier natureicu produit par la fonta de fer immediatement.

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eois en bon acies fin- . . Le Gotivernement, attentis a procurer aux AriS& aiax Manufactu res nationales, des obteis d'emulation & les moyens de seire seu rir te Commerce ,

m 'autoris a en novembre 1779, a seire les experiences necessat res pour Constater la propriete relativeque les meilleures es peces de fers francois ont pouretre convertis en acier fin, par la voie dela cemen

celebre a tant de titres avolt fati construire a grandshais pour reprendre la suile de ses experiences sur1'acier. Nous en gageam es r Administration a accepterces ossies avec d'autant plus d'empressem ent, quecette position nous Durnissoti l occasion de consulterce lavant dans te cours de nos operations, de profiter de ses lumieres & de ses conseiis, & que lesinoyens qu'1l ostroit diminuerolent considerablementies depenseS. Des-lors je me disposai a preparer tous les objeis necessatres. J'ecrivis dans disserentes Provinces duROyaume , pour seire rendre a Busson les fers de

J'entirai des Pyrenees , des Alpes, des Vo es , de Franche - Comte, Lorraine , Champagne &

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tation. Je sis ensui te dia seu de bois pendant uia j ourentier, potir en connoitre te tirage A te degre dochaleur doni ii eloti suscepti ble. Par cette tentative preliminatre , je re connus que ce urneau eloit enctat de remptir te but de mes operations, en y Disant quelques changemens legers, & cependant ese sentielsau reginae dia seu . Ce urneati est une masse de ma onnerie adosse eri uia. mur de forte construction ; la base forme uia Carre long de I pie is a potaces de longueur sur8 pieds a pouces de largeur; tout rex terie Ur Os com-POse de gros carrodages en pierres de laille, dansles velles on a pratique trois rangs d evenis triangu laires, aha nombre de 3o , distribues star les trois faces Si parentes du fourneau. Au centre de cette mas e

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