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par M. Grignon , ayant potar titre : Moy ens de perfectio II ner les operations de la metallurgie. Dans ce Memoire, M. Grignon examine te murneati amarache, te urneau de reverbere angio is, & te urne aude coli pelle a l Alle mande : en expostant succincte menties observations de M. Grignon , notis e sperons dem Ont rera i Academie, que les rectifications que ce saVant propole, soni tres- utiles potir la metallurgie. Le yer du urneati a manche , est uia carre long d en-
in esu res de minerat q Pil doli introitu ire dans le Durnea a parte gueti lard ; ily porte de me me les paniers de charbon. Il est at se de recon noli re par cet e 'pose , que la Chus gedia Durneati ne petit se Dire que tres mal , de que te fon- deur cotiri descis ques , pilis hi il est ex pose a la chaleur &a lavas eur dii metal ndu, & qu'il petit metire les pie is
dedans. Potir remedier a cet inconvenient, M. Grignon
propos e de prati quer uia esse alter sur te fanod in des pili ergdu fourneuu, potir parvenir au gueti lard & man uVrer facilement.
M. Gri non pro posse ausis de Dire u ne cavi te oti cassinsur te Diad dii in urneau , au lieu du plan triclitae. It y auro it effective ment uia avant age : le metal sendu s e pure roit, SC
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defendii par te laitier, ii ne s'altereroit poliat dans cette
e spe ce de cretisset, d'ou on te retireroit a volonte, en te falsant couler dans une casse brasquee. M. Grignon tro uve Iefourneati a manche trop peu ele Ue,
hau is & avec des cassisas interieurs. M. Grignora pense qu'ondevroit doniae r quinge pie ds de haute ur an fourneau amanche destine a fondre les mines dii cuivre sulfureu-ses , & dix a douge pieds avx fourne aux a manche destines a fondre les mines de plomb tenant argent. It y a liende presumer qu'on adoptera en France les rectifications
pro posse es par M. Grignon, Hest ce qui paroti deja arrete
NouS Croyons ausit, queron devroit arrondir l' interie urdu. Durneati a manche , car il y a uiae portion du metalqui petit s'arre ter & brtiter dans les angi es du carre long qui est la forme de ce fourn enu. H. Grignon ayant reconnu que les mineraux que l'ongrille dans te fourneau de reverbere , e prouVolent plus Ou molns de chaleur , sui vant qu iis et olent plus oumo inSpres de la chausis , dii qu I y auroit de l'avantage a pratiquer uia cassin dans t 'interieur de ce fournea v. Les rectifications que l'Auteur de ce Memo ire pro posse de Dire ati fourneau de cola pelle a rΑlle mande, nouS Ont paru treS- utiles. Ce fourneau de coli pelle est compose decendres contenties dans une to urelle de macon neri e , re-
Couverte d'un dome mobile ou chapeau, tequel est compose d'une forte armure de fer, garnie de terre argileti se . Ce dome est suspendu a une gro11 e chaine de fer qui passe fur uiae potitie, & s'envi de sur uia treuit horigontal a cric, qui est fi&e a l'arbre d'une pote tace qui tourne fur un
Lorsque te cassin de cet te coli pelle est fait avec des cen-dres, it faut en faire uri nouueau au bout de trente heu-xe , temps qui suffit potir y coupeller dix ou douae milliers de plo in b, doni une partie est absorbe e par ceS Cen-dres. Mais, comme dans te travait en grand on na pol ne potir projet l imbibition de latitarge, M. Grignon a fuit construire te cassin de ce fourneau , avec des brique Ssechees arair, & compose es d'argille blanche & d un di- ieme de poti dre de charbon, en Iaissantun mastis de cen-dres potir la voie de la litarge. On a coupelle a Ponipean RVec succcs , en preparant aliasi te sol du fourneau.
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M. Grignon dit qu on troiive en Bret agne des se histes Ufractatres qui potirroient et re substitues a l'argille. Laute ur termine ce Memoire interessant par 1ndiquerquoia petit Dire la liquation satis lappareit dii fourneauconnii solis te nom de cet te operation. Ce proco de , continue t-il, est du a M. Gerard, ossicier des mines de Ρoul- laouen ; il consiste a fondre au fourneati de cola pelle, lecuivre & le plom b destines a cet te operation. Lorsque cesmineraux sent en bain, on enleve te dome dia fourneau , te cuivre se fige a la sursace du plomb qui s'est empare delar ent ; on fati passer ce plomb dans uncassin, onte mouleen pati mons & ora te coupelle . . Le Memo ire de M. Grignon ren fermant des rectifications tres- importantes potir la metallurgie, elles nou S p roissent meriter to ut e t attention de t Ac demie, & nous croyons quon do it imprimer tes Me moires de M. Grignon parini ceux deS savans etrangerS. Faltau Loiiure, ce Iaavrit 178o. Signe MACQUER , CORNET TE & SAGE. Je certi fie te present extrait conforme a l'original & auiu gement dei 'Academie,ce Iaavrit 178 o. o le Marquis
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En reponse aux questions propo es par M. Deflandes, dans le Journal de Phylique de janvier precedent.
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TRO1sIEME M MOIRE. Iartournellement dans les trauaux de metallurgie en granii , lors tu'on jette de l'eau sur te cuivre en bain. potir former les galeaux de rosette; dans les acteries, potar convertir en galeaux les floss de fonte de ferpar la maceration ; dans totales les serges a fer , pourrasraichir les lota pes ; dans les ferblanteries, pourcouvrir l'etain dans le trempolr : enfin pour fixer lebain de rargent dans se coupelle. Il fautremonter ala theorie des causes, poUr rendresensibies les accidens varies de paction que reau & leseu ont ruin fur l'autre. Lorsque de ux corps qui oni une action reciproquel'un suri autre, sont amenes par lesloix derattractionau potiat immediat du contact, celui qui a te plus domasse, absorbe toute la fo ce' de pautre. Si ces deuxcorps soni penetrabies, iis se confondent ensemble ;alors te plus folbie en masse,consequeminent en action, est absorbe par celui qui en ale plus: c'est ce qui arrive dans les experiences laivantes. Si l'on expose uiae grosse masse de metat a uiae fol-ble chaleur, te metal l'absorbe sans changer de forme,&meme quelquefois sans que se temperature paroisse modi fiee sensi blement. Si la chaleur est plus considerabie, ou egale en forced'attraction , la masse du metal rougit, & ses dimentions soni augmenteos en raison de la quantite de lamatiere du seu qui se trouve interposee entre ses parties constitutives. Le metal & te seu etant unis en forces egales, paroissent cha cun avec leurs proprietes; C est a-dire , que te seu est brutant & lumineux , tique te metal conserve se force & son extensibilite.
Mais sile seu est plus abondant & plus pulsiant quele metat, alors celui-ci est absorbe par te seu, ii devient fluide , brutant bt lumineux. La masse resultante est dii seu qui contient du metal, & auquet it communique ses propriόtes, tant que ces deuX corps restent
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Il en ost de meme de l'eau ; cet element disparoit totalem ent, lor ula est absorbe par uia corps que conque qui te surpasse en masse, & en force attractive. Si l'on mele un peu d'eata avec uia sel cristallisable , reduit a ses parties elementatres, ce sel s' unit a l'eau& l'absorbe ; alors ces deux substances combinees paroissent solas une forme seche & pulverulente: si aucontraire l'eau est plus abondante que te sel , celui-cidi sparolt. Ιl est dissemine dans toute la masse d'eau , sans queique is en augmenter te volume. L'eau acquieri de la fave ur en conservam se fluidite , & lesel perd se densite sans perdre sa propriete sapide.
leur qui ne tui fait poliat perdre son etat fluide & humide; parce que te seu qui la penetre , est en petite
quantite , dc qu'il s'en echappe a melare qu'il la tra verse ; mais si l'on intercepte la communication dei'air a l'eau qui est Quini se a l'action du seu, alors elles 'en sature au potiat d'acquerirla.propriete de rompret aggregation des fibres du bois & de celles des os, meme de fondre des metaux motas. Elle acquieri ausitia propriete .de devenir lumineuse, ce qui est demontre par te cercle de flamine qui fori par les commiselaxes du digesteur de Papin. Cette flamme n'est qu'une
Vape Ur aqueuse , saturee de seu a un certain degre.
Mais torsque l'eau est combinee en petite quantite, aveo une masse considerable de seu , alors elle est dis-
ute & absorbee par te seu qui tui communique saproprie te brutante & lumineule. Comme ces deuxcorps soni essentiellement fluides, iis conservent etant Teunis, Cette propriete, ikleur raroscibilite. I 'eau alors
est veritablement diastu, ou solis la forme de flammequi est visibie, ou solis celle de vapeur si tenue, qu'elle
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La famine n'est donc que te resultat de la combi-naison du seu avec l'eau naturelle, ou avec celle qui provient de la decomposition des corps combustibies ou celle de Patmosphere ; elle est coloree partes paseties charbonneuses infiniment deliees, qui se delachentdes corps embrases & entraines par la grande rare
Dans les grands Murs de reverbere , particulierement ceux dans tesqueis on cuit la porcelaine, lorsque te seu est monte a uia degre d'intensite asseet haut poureia purger la capacite interieure de toute humidite iad'air grossier ; alors l'eau elementatre du bois possisur les landiers , se combine avec te principe du seu , les particules charbonneus es & cendreus es , & ne forment ensemble qu'une masse de seu d'un blano si eclatant, que l'interieur du fourneau paroli commoun cristat trans parent & resplendisiant d'une lumierosi eclatante , qu'elle ne permet pas avx yeux qui ne soni pas lassisamment exerces, de distinguer les gage tes qui contiennent les pieces de porcelaine, les velles soni elles-meme saturees de la mallere du seu. Onne volt poliat alors sortir de fumee du fourneau ; tout est en incandes ence : l'eau, te seu , les parties char-bonneus es qui colorent ordinatrement la fumee , tescendres, ne forment ensemble qu'une masse diaphan sti homogene de Qu. Si l'on cesse d'alimenter te seu du Durneau, conse
nisse plus d'eau , pour former de la flamme , ii ii 'ensori plus de l'interieur du fourneau ; mais la masse du
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seu qu'il renserine, tendant toujours a s'elever par Iapartie superie ure, ne commence a former de la flammequ'au bord exteri eur de la hure du fourneau ; 'est-adire, lorique te principe du seu petat se combiner aueCl'eau surabondante de l'atmosphere. Ceci est une nouvelle preuve que l'eau est necessat re pour formerde la flamme , & que l'eau est brutante dc ardente, torsqu'elle est combinee avec te feta. de doisfaire observer a l 'appui de ce sentiment, quela flamme que produissent les corps inflammabies, teisque les es priis ardens , les huiles etherόes, celles par expression , la cire , les graisses, les gommes, les re sines, les bitumes&autres substances qui contiennent beauco up de parties aqueus es, n'est quele profluit dela combinaison du principe du seu avec t 'eau essentielle deces corps, laquelle solasfre uiae de composition quistit eniterement disparoitre se forme elementatre. Les
Observations sui vantes soni encore des pre uves incontestabies de ce principe. Lorsque l'on jette uiae petite quantite d'eau sur un
qui ne provient que de la combinaison d'une petite portion d'eau avec te principe du seu . Le bois verd brute en plei ne campagne, forme Unseu bien plus apre & plus ardent que te bois sec, &les
masses de flammes qui s'en elevent, soni bien plu8 volumineus es, parce que te bois verd contient plus d'eauque te bois sec. Si l'on jette de l'eau fur de Phulle enflammee, elle augmente la flamme, au lieu de l'etousser. a 'airemarque dans plus eurs incendies publics, qua reau lancee par les pompes, augmentot triniensite des flammes, lorsqu'elles ne portoient pas sur les parties enflammees une quantite d'eau sussis ante pour absorber les masses dii seu . Plus eurs ouuriers qui fondent des metaux, sent
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Dans les forges a fer, torsque l'on mouille te seu avec detix , trois & quatre livres d'eau lancee sur tesseyers des charis feries & des assineries, it en resulte trois combinaisons ; si celui qui a s in de bouger loseu , s ait donner a Pecuelle te tour de main necessatrepour distribuer reau en nappe sur retendue dii foyer; alors une partie de reau qui tombe fur la surface descharbons exterieurs, les eteint avec fremisse ment, parce qu 'elle a communication avec rair libre, dcqu'etant superietare en force aux parties ignees qu'elletouche , elle en absorbe te seu : elle est alors rarefieeen vas'eur visibi e ; premi ere vue & premiere combi nai n. I 'autre portion de l'eau est attiree par te centre duDyer qui prend plus d'activite par la combinaison de
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uno forme globuleia se ; il se deforme , devient che-velu & disparoit enfin , a melare quil esten tral ne &dissous par i'air; ainst que les brouillards se dissipent,
grosse loupe de fer qui sori de l'assinerie, ii qui est trop
dent, sans presque te toucher, parce que les globules d'eau soni Muleve es par te torrent des parties igne squi s'en echappent 1c se combinent ensemble. Maissit'on fait attention a ce qui se passe a Une certaine hau-teur, On volt qua melare que te seu bc t eau combines syelevent taus la forme δ' une vapeur trans parente& presque imperceptibie , te seu est absorbe par l air