Analyse du fer

발행: 1783년

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clure que la poudre de charbon qui en vironne te ferductile dans uia vase clos & expose a uia seu durabis potasse pres hi au degre de fusion, peut Durnir une quantite quel conque d'air qui, se combinant avec le

surptus dii phlogistique , forme de la plombagine qui

s'unit a ra gregation dia fer , mais qui ne pelat preveni r qt impars altenrent une sorte de destication Oude dephlogistication inigri eure : d 'ou il resulte quaracter elant dissous dans Pacide vitriolique , depos odes parties brulees inaccessi bies a ce me me acide , mais qui soni solubles dans l'acide mari n. N 'est-ce pasta privation de ces parties brute es separe es par la fusion qui rend racter Anglois si superieur, sans avo regard au caractere particulier de Pacier J Il est dono evident qu'il faut que te fer perde uiae portion de sonphlogistiqeue, avant d'etre converti en acier Z .

SI milliers reeis dans une seule operation. I 'augmentation dupoid, & dii volume de fer converti en acier par la cementatiori composiae de maiieres charbonneus es, procede necessat rementd une substance introduite. Ie suis bien persuade que ce n'est pas dii phlogistique , puisque potar que te charbon transmette son phlogistiqne a un metat quel conque avec tequet ij est encontact, it taut que ce charbon se de compose : orla poud rede charhon ne paroit subir aucune de composition Le charbonne petat bruter, si te pillogistique qu'il contien ne se combine avec l a tr. La meme plaudi e de charbon seri plusie Urs is successive ment at operation. C' est donc uiae autre substance non-seulement qui pro duit te volume & te poliis addition ne is , &qui change i organisation du fer & te de compose en acier. Et lene petit proceder que de la mallere de la chaleur,du seu fixe quin est potnt dii phlogistique, tequel n'agit que fur les fur faces,au heu que te principe de la chaleur penetre intimement tesCorps es plus denses, comine la tum iere penetre les corPSciaphanes. It faut donc chercher dati tres causes que la plomba sine introduite dans te ser po ur en former racier.

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Le fer cemente avec la plombagine , conserve saductilite ia'. I 33 . Lor'u'il l' est avec la terre calcaire, il

coup plus pariat te que celle de l'aci ex corroye , parce que lafusion separe tous les corps heterogenes qui forment dansi'acter corrove une solution de continuite. Ces matteres procedent de l'assinage primitis du fer. La cementation ne petities en separer, ni det tu ire les pallies, les tra-vers, les gercures ni tes Cendrures , & ce sent en plus grande partie ces cend rures qui se deposent dans l'acide vitrio lique.

Il ne paroit pas que te ser dans la cementation puisse perdrede son phlogii lique potar passer a retat dacter , puisqu'il est prive dii contact de l'air sans teque i ii n'y a poliat de de phlogis-lication , si ce n'est dans les acides. I 'acier n'est potnt en contact avec des substances qui en soni privees & avides: au contraire , ii est ento ure de malletes charboneus es qui en sonidove es d'une grande dose, & qui ne te perdent pas, pili velles

ne soni potnt dans uia etat brutant,mais seu lenient incandescent. I 'on sati que te charbon petat et re tenu treS- long-lemps incandescent dans unu aisseau clos, stans qu'il se de compose ; en fin, qu l est ardent, stans qu'il perde son phlogistique. Le fer enpa stant a letat Tacter , ne perd ni nacquieri de phlogistique. 1l y a donc lieu de penser que c'est unique ment te principe du

a rautre la cementation se ut emenr sans la corroyer ni la tremper , c'est-a-dite en et at d' acie r-poule ; que ron casse en sui teces detix partius , chac uiae en de ux aut res, & que ron trotterulae contre I aut re Par les an gles, celles de meine etat, fer contre fer, acter contre acier, rota verrra , sur-to ut dans l'obscuri e sortir des trainee, de seu et in celant tr)s- considet abies

de racter , & aucunes du ser , quoiquiis ne solent gueres plus durs Pun que rautre. Ce qui prolave rabon dance de la mali redii seu dans lacter & peudans te ser.

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aequieridans son interieur la nature cra cier n'. I 3 ). Ces de ux fatis nous designent iussi seminent que pour former de la plombagine , ii n'est pas necessaste qu'ilvienne de rexterieur des parties inflammabies; maista portion superflue qui reside dans te fer ductile , se

dant du fer crud avec de la plombagine, it en resulte Un regule qui est tres-proche de retat de Pacter , n' 1o6). Ce qui arrive a pei ne par la voie de la cementation , a molns qu'il ne soli necessat re δ' fine incandescen ce plus prolonge e qu'elle ne ra ete dans nos

experien ceS.

I a nature d'acter qui ne s'est montree que dans lemitieu des morce aux de fer cenaente, e Xige Une dou hie explication : ou la cementation a commence parte centre en se portant par gradation au dehors, &alors elle n'etoit pas parvenue jusqu'au X parties exterieures ; ou , & ce qui est urais emblable , te morce aua e te d'abord totalement converti en acier, Ο ensui tela cro ute etant formee, te fer a commence par le

dehors a recuperer se ductili te A).

cipe aeserant dii fer, que te fer de Levi stad ce mente avec cet temauere, exper. I 33 , n'ait pas acquis la propriete de racier. Ii faut donc que la plombagine soli plutot comme la terre calcaire , une substance absorbante de ce principe aes erant; &en esset, M. Bergman nous demoni re que la fonte de fer es antre fondue dans des vaisse aux clos, acquieri par cette resontela qualite dacter; ain si, ce n 'est potnt a la plomhagine que leregule de l'experience Io 6 doli la propriete d'aeser qu'il amontree; cest au contraire a la plombagine &a la terre ealcairo qu est due la conversion en ser des parties exterie ures deS sers

cernentes & qui avolent commence par utre totalement con

vertis en aciςr Pendant les premiti es heures de l'operation r

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VI AN A LYSE D U FER, Il est hors de dou te que nos experiences par laCementation , aurolent repandia uia bien plus grandjourius l'obj et de nos recherches, s'il notas e ut elepos libie de notas procurer hane Chaleur beau cous' plus cuntinuee , A dei vaisseau X clos plus exacternent.

De la quantite de la manere de la chaleur comtenue dans se fer

phenomenes qu'elle presente n'aient potar principe Une mattere particuliere ; du molns il est tres- dissicile, en prenant la chaleur pour l'esset dumouvementitates in des parties constitutives des corps qui la ren- ferment, d'expliquer comment uia grand incendi epe ut devotr son origine a uiae fotble elincelle , coqui in est pas rare L'eXperience notas apprend tous les j ours que lacommunication du mouvement cla diminuant fatides progres ; te seu au contraire , abandoniae a tui meme , en s'accroriant , se propage auiant qu'il n'a

I 'on trotave sens dotate une disserence de motive iment entre une premi ero etin celle & une maison, oum is pendant la suile de l'operation , a mesure que la chale ura denature & la plomhagine Sc la pietre calcaire', ces substances ont absorbe te principe acierant, & ont Lit palleri acier a l'etat de ser en agillant dela circonsere iace au centre. A ) Je pense que i 'auteur auroit dii devel opper un peuplus ces detix propositions contraires do mota vement & duieu , qui ne paroitroni Pas clatres ni convaincantes a plusleurs

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SECTION VII. Trone ville embrasee ; c'est pourquoi, resset est austi

surprenant qu'il surpasse cette causis. Nous suppri- monS SalatreS argumens, parce que ce ia' est pas icile lieu de donner une demonstration complete denotre sentiment.

Nous pensons de me me qu'il y a dans queique

ejece de substance que ce soli, plus ou molns dela mallere de la chaleur qui ess etroitement retenue par la force de rattraction, de se con que tant qu'elle reste dans cet etat de captivite , elle n'a pas la faculted'echautar ; mais torsque quelque cause rompi sesCntraves , elle recouVre sur te cham p δc exerce safaculte, presque de la me me maniere qu'un acido qui n'est pas sensibie dans les seis neutres parsalis, senit sentir avec energie lors'u'il est libre. La quantite de cette mattere de la chaleur, os redes diversites tres-remarquabies, qui soni varier i 'etat de plusseurs corps, au potiat que te meme qui est solide actuellement, deviendra liquide dans ian autre moment; qu'il petat meme acqueri r la fluidite ).Les phenomenes qui ont accompagne I OS OXPCrienCeS, prouuent que dans queique etat que solenties corps, iis dolvent Etre doues d'une abondance determinee & respective de cette mallere , soli que l'on ait egard a la mobilite mutuelle de leurs molecules,

it a la qualite qui les rend dissemblabies; l'on dolientendre par celte abon lance , la chaleur specisique. Car en esset, elle accompagne toujours te caractere

de tei corps que ce soli. Mais la grande dissiculte est

de pouvoir la determiner. Nous connoissons les excellentes experiences qui Ont ete Dites a ce svj et de notre temps ; mais noua

C)Les anciens Ont observe, & les modernes Ont negligela disserence qui distingue te liquide qui conserve son nive au , du nuide ; tel la fumee & lesvapeurs que I'onne Peut content r.

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avouons ingenument que les methodes propose espour y parVenis, non-seulement notis orat paria incertaines, mais me me falasses, si nous ne nous trom- pons pas). Notis pOurrons dan8 Sautres momens nous occuper de leur discusson. Pendant que nos experiences fondamentales Di

solent des progres vers leur perfection, & que les dissolutions 1e completoient, afin de connolire si te feren elat de fonte d'acier, oude fer battu , contenoitia 1Deme portion de chaleur specifique , notas avons

sre de chaleur qui nati des dissolutions dia metala esse uia j our complet aveo te dissolvant dans te meme

blige de l'adopter, laute de meilleur. Volci res quisse de ce qui s'esi passe, tel que nous te conceVonS. Le dissolvant ecarte rastemblage de l'aggregationdes mole cules; il se forme alors d'autres unions. Si a chaleur des nouueaux composes es: plus forte queCelle des corps desuriis, necessat rement te terme dela chaleur diminue dans les parties voisnes; alors lethermometre res e station naire. Si tu degre de cha-leur est moindre au contraire, it ne subsiste plus dedisserence , & les parties volsines s echaiassent, d'ouil refulte l'ascenson dii thermometre ; si ensin tes

Une juste dose ou approcli ante de la mallere de lachaleur, 8'attache aux plus petites molecules d uncorps , comme nous l'avons dit, jus tu'a ce quiane attractiosa plus forte desunisse Cette aggregation. Si l'on considere que totas les corps sint permea-vles a la chaletir, & avec te celebre Neuton, queinoitie au molns dii volutane is l'orte plus pelant des

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melaus, est compose de pores invisibies, que i interposition de ce metat ne derange aucunement j ecou- sement da magnetis me. On ne trouvera rien de di cordant dans radmission de paretis e coulemens atmospheriques des molecules primitives, meme dans t et de solidite des corps. Ces memes mole cules separees l'une de l'autre par uiae abon danco sussis ante de Chaleur, saccroistant a l'entour par l'esset de l'augmentation dii contact, elles entassent uiae plus granda quantite de la mallere de la Chaleur, leur mobilite au mente , elle procure alors la liquidite ; L loliaquqelles soni penetrees encore d'une plu8 grande podition de chaleur , it en resulte ensin une fluidite va-

It parolt evident par ce qui vient d'etre dit, quela disserence de la quantite de la mallere de la chale urpe ut etre reconnue par la marche dia therm3metre ,ayant e gard a la temperature du heu. Cette chaletars vivant les circonstances, de par l esset dii dissolvant, Peut et re retenue ou mise en liberte , & on petat te Temarquer d'autant plus eXacteinent, que la dissolution 8'operera plus promptement sans te seco urs d una Chaleur etrangere ; & quand meme t acer siemento u te decroissement nes'opereroitque treS-lCntomen il est cependant possibi e que cet te Chaleur soli reabsorbee ou dissipee , sans que l'on observe une vari tion notabie dans le thermometro.Qu'il me soli permis de reiadre ceci plus clair paruia exemple que j'ai deja propos o & explique dans

ther mometre ; on verra descen ire la colon ne de me

cure, parce que te premier Vtat de la liquidite exige plus de chaleur, qu'elle n'a perdia de solidite. opuscules de M. Bergman , Vol. I. pag. zi4, 236i

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Les potites mole cules separees t 'unc de l'autre augmentent leurs forces attractives en raison de leurbi en plus grandes surfaces. I 'On apperςoit egalementque torsqu'une grande masse de cristaux se condense , les 1 ursaces se contractent, te contact diminue, &Consequem ment la pulsi ance attractive, d'ou il arrivaque la mallere de .la chale Ur elant separe e , te mer- cure du thermo metre monte plus Ou molns. It y a ce- pendant de la dissere iace dans la gradation du thermc- metre, suivant la diversite ducaractere des seis; & uvent on ne pe ut l'observer , si ce n'est dans des cir- constances favorabies. Mais passons aux experiences qui dolvent servir

ploye te me me poliis, tant du dissolvant que du corpsa disso udre , & notis les avons laisses ensemble ave Cl'appareit des vaisse aux pendant uia jOUr complet. Lorsque te fer pulverisse ou lime e toti place , l'On Veses it Pacide,&ron plonge Oille globe dia thermo metre,

mar quantave C un se in scrupuleux l'ascension du ther- mometre ; en meme temps pon examinoit δc Ponte noli note de la temperature dia lieu marque par una utre thermo metre. I 'acide vitriolique agi si it aveo tant de lente ur, lor ubi n'etoit at de par auculae Chal Cur exteri cure , qu 'a perne a-t-il atteint usa ori de uxdegre s. I 'acide marin a doniae des signes d'une cha-leus Un peu plus forte , mais nullement sussis ante ;mais l'acide nitreux a pro duit des esse is remarquabies,

Α) Le fer se dissout totalement dans les trois acides mineraux , dans des periodes de temps disserentes , & les precipites que i 'on en obtient, soni egalement des chaiax depouilleesdu phlogistique reducteur. Si l 'acide nitreux produit uiae plus

grande cnaleur , c'est qu'il est plus avide du phlogistique da

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Asri de distinguer les degres de la sorte intumes,cence d'une maniere fixe , nous designons par 4 lapius forte elevation jus tu au bord superieur du vase :par 3 celle qui est monte e avx trois-quaris , par a celle qui est a mollie ; en fila par 1 celle qui n'est pa

La table svivante n'indique qua les esse is de l'acide

La I '. colonne marque la temperature dia labo

La a'. te plus haut degre de claaleur. . La 3'. la dissereno equ'1l y a entre Ces de UX termes. La 4 . la plus forte elevation de Pintumescen ce des

fer, id son aist on rapide occasionne une chaleur tres- forte,& in f niment plus sensibi e que celle occasion nee par i 'acide vitrio lique & l 'acide marin. Mais ce degre de chaleur pro duite par la dissolution, do it-elle utre lampiure de la maliόre de lachaleur inherente au fert Ie pense que ces experiences sontini ustis antes potar te demon trer ; mais elles peuvent donnerdes degres de comparat son entre les divers etais du ter , cequi est tres- interestant a conn Oitre. B) Les in de ce table au marquent , laivant l'usage sui vi ea Suede , les degres ascendans au desius du terme o dia ther mometre donl la gradu atton est determinee par roo ; qu lieuque te thermon et re de Reau mur, d'un us age plus generat QR France, est gradue par 8O , de pilis o , te terme de la gldsie , jus tu' a celui de l'eau bovillante. Dans l'appendix j'ai reduit lagradation de la chaleur svivant te thetinombire de Reduinu dans la proportion , comme SO :: IOO

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i en phlogistique

t Tempera i rature du

. 68 .

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