Analyse du fer

발행: 1783년

분량: 312페이지

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분류: 미분류

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Des Principes immediais si feci

D Ε r examen attentis & particulier de tous tes

titutives , doni les deuX les plus immediates soni une terre particuliere & le phlogistique. Putique ron petat extraire de quelque fer que ce

it de l'air inflammabie, &menae a Volume egat, encmployant divers acides, je suis tres-portea presumerqu'il procede de cet acide aerien renferme dans cemetal. Les prerres calcaires & plusleurs au tres matteres contiennent de cet acide aerien mais si cette pre- somption eloit fonde e stir uia principe solide , ii de-Vroit en resulter que tout acide en attaquant te fer, deuroit produire de l'air inflammabie. Le contraire Cependant est de montre par rexperience; car l'acide

de Parsenic disiout te fer sans produire aucun fluide elastique, tequelau lieta de detrvire te phlogistique,

se reunit avec uiae portion du dissolvant potir regenerer Parsenic blanc. I 'acide nitreux ne tire pas non plus d'air inflammabie , mais it produit uia aut re fluide aerien connus ous te nom d air nitreuX. I 'on peUt cependant op- poser que cet acide altaque avec uiae si violente activiteles corps inflammabies, quβlpeus arriverquece memeair inflammabie soli detruit par res et de la dissolution ; mais il est protive sussis amment par d'autres experiences, que t acide nitreux te plus concentre ne Peut en aucune mani re changer Pair inflammable

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ou seulement mis en liberte, mais qui est reelle ment& essectivement produit.

a set . EXΡ. La fonte de fer de Leumad satiaree de

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& bleue , elle a dure enutron detix minutes. Ces eX periences prouVent des dissere iaces , donita plus remarquable est celle qui resulte du fer casianta chaud. B) Les causes des variations du fer, procedent nomstulement des proportions de ses principes constitutisi,mais uvent aussi d'autres matteres qui tui soni uni essans une absolue necessite , meme qui pquvent s'en separer; & en esset, quel ques is te fer 14'en contientpas. Quoique cela soli alia si, ces matthres heterogenes Ont nean molns un si grand rappori aux divers etais denotre metal, que torsqu'elles en soni separe es, elles subissent uia changement total; c' est potirquoi it ne sera petat-etre pas inutile de seire connoitre ici les limites de leur variation d'apres le resultat de nos experiences ; enfin nous aio uterons les gravites specisiques de certaines variations que nous avons laum ses auparavant a la balance hydrostatique. FER C B U D.

Le quintal produit

PrincipeS.

3, 3.

Manganaise . . . . . .

97, 3. 63, 3. Qui contiennent aulant de phlogistiqueque d'air inflammabie, doni elles donnent

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roo ANA LYSE DII FER, Lagravi te specisique du fer crud de Leus stad persature de phlogistique. est de 8,o6a K),& celui qui ne contient qu'une juste dola dephlogistique 7, 9

Le quintal contient

Principes. Matiere siliceus e. Plombagine. .

Manaanai . . . Fer

63,3 Qui contiennent aulant de phlogi liqueque de pouces cubes d'air inflammabie

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Principes.

plus Matiere siliceus e

produisent de pouces cubeS 68. . . 3I. La mallere de la chaleur elementatre, degres IO2. . I 36.

PrincipeS. Matiere saliceuse,

Plombagine. . . Manganctis e. . Fer

Qui reunissent aulant de phlogistique qued'air inflammabie, doni elles produissent de

La gravite specifique du fer de Norrberi ,

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Principes. molns. plus. Matiere silicetisse. Plombagine Manganai se ae

pouces cube S O. . . set. La mallere de la chaleur elementatre, Lit monter te thermo metre a . . . I 22. . . Ι34.

mais potar rempli r cet oblet avec Uias Ucces complet,il est necessa re de Dire encore disserentes sortes

Cependant ii notas sussit ici d'eTeurer legere mentles esteis les plus remarquabies. Voyons d'abord d ou resulte la dissere iace des trois etais de ce metal. Le fer crud contient uiae plus grande quantite de chacone des matteres heterogenes que les au tres sortes , d'ou procede uia ensemble des parties plus fragileti La quantite de phlogistique varie uia peu, &cependant, de faςon que tors'u'il est plus abondant, ii se uouve une olus forte dose deplombagine, laquelle

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te tarder la fuit On , ψ Le far en elat cracter est tres volsin de celui duser crud ; il contient cependant beaUeoup molns de parties heterogenes que te fer crud ; mais beau coupplus que te fer battu ductile. I 'aciet est plus riche que te fer crud , en mattere de chaleur elementa ire & en principe inflarnm able. It paro it que la plombagine est usa principe necessat reau fer dans ces deuX etais, mais dans des proportions differentes 5 determine es pour cha cura ; & c est cet te

ment tantsur te fer crud que sur l'acier, & plus particulierement racide nitreux; car apres t erosion dumetat par cet acide , on apper ῆOit a sa sur face uiaeco uche legere de plombagine. Mais au surptus, ladu rete que ce metal acquieri par i immersion subit edans l'eau , lori u 1l est plus ou molns cha Usse, paroit provenit d'unu do se modere e de la plombagine ; caria trempe augmente peu la dure te du fer dum te , unpeu plus celle dii fer crud , A celle dera cier ati tres-

L) J'ai e pro uve plusi eurs Mis une tres- grande disti culte enuo utant fondre de l'aciet dans des creuleis de molybdeno. M Le ser cassant a froid prend beauco p de durete a latrem p e qui l 'aigrit & te de coiiure blanc; au heu que te fer do uxne preud pas une durete hien sensi ble. Ces deux proprietes distinistes ont elevh une contestation entre des Physiciens de sen- timens contraires. Les uns solitiennent que te fer ne prend pasde durete a la trempe, d' aut res affirment que la trempe durcitie ser un peu molns queracier. lis o ni totis rai on , mais it S nes'entendent pas entr'eux , faute d'examiner la nature da ferqu'iis emploient. Le ser cassant a se Oid , participe des qualites du fer & de celles de l'acier; c'est un acier impari ait, ce qui luisait prendre de la durete a la trempe La fonte en prend cordiderablement: i'en alvu faire des outiis tranchan. .

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restari te conco urs de plusi eurs experiences pour decolavri r te me canitae de cette operation. Qu un corps ardent prenne de la ro id eur par unrefroidisse ment subit, & que des particules dilalees par te seu se figent pour a in si dire dans te moment

paroit tres- probabie , & la gravite specisique plus ibi e dans l'acter durci par la trempe , que danscelui qui est ramolli, denote i 'expansion du volume;

mais comment expliquer qFune dem1 - centie me

partie de plombagine puisse seu te pro duire uno si grande differe iace 3 c est te iaceud gordien qui nous offre des dissicultes dissiciles a res udre Ν).It paro it que l'elassicite depend en generat dei union δ' une dose determine e du principe inflammable &de la mallere de la chaleur elementa ire; dumo ins la nature des choses confirme ce sentiment dans plus eurs cas; ain si l'acide vitriolique en ebullition , pro duit de certaines vapeurs elassiques qui se resolvent en lique ur par te froid. Si l'onajoute a cet acide vitrio lique en ebullition , un peu de mattere inflammabie, ii pro duit fur te cham p une tres-grande ab On-dance d 'air elastique qui reste dans cet etat. Il en est

cile de se persuader qu'une si petite portioncute de plombagine supposiae dans t 'acier, puisse pro duire totas les phenomenesque presente te fer dans cet etat. Le noeud gordien, selon moi,n'est pas dissicile a re udre, car san s in 'arre ter aux resulta is desnombreuse, experiences que ce savant a falles potar decolauriries principes constituti si de l'acier, & ne pariant que d'apres mapropre experience dans des trauaux en grand , je suis persuade que ce n'est que t 'augmentation du p: incipe de la cha-leur qui constitue t 'acier, c'est-a-dire qui convertit te fer ena cier suns augmenter la dose de phlogistique necessa ire a la ductilite. Je de vel operai cet argument plus au long & a la sui te decet te traduction, & dans uia aut re ouvrage. I 'experience dcles

fatis seront les sola demens de sa demonstration.

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gistique & de la chaleur, ii ne profluit plus d air elasti.

que persistant en cet elat : l'acide muriatique en pro- duit constaminent par te se cohars leui de la chaleur , parce quela mattere inflammabies ait uiae partie deses principes constituti L.

L'acter qui est doue de l'elasticite dans uia degre

eminent, contient cependant molns que te fer do principe inflammable & de mattere dela chaleur elementatre : ce qui nous demoni re que , po ur que cemetal possede relasticite dans uia haut degre , ii fautque ces de ux principes y solent re unis dans une juste

proportion plutot que d'y etre avec exces. Dans toutela nature, les causes soni paretilement circonscrites& determinee S.

Les superficies δ' une lame polle echausiae par gradation, se couuro de diverses couleurs relatives aud egre de chaleur qu'elle e prouue. Ces couleurs sonisatas dotate l' esset de la legere calcination qui prendsuccessive ment de l'accroisse ment. Le fer ductile particuliere ment, peut et re appelle serpur; & quoiqu'il it foricharge de la mallere dela climi eur elementatret duphlogistique, cependant ii resistea la fusion avec bien plus d'opin intrete que les de ux pre cedentes variations A) , ce qui nous doniae Une nomvelle preuve evidente de rimportance des proportions.

Il en est de me me de la ductilite qui augmente dans

A) La mallere de la chaleur est te principe de la susibilitε des metaux, & lephlogistique celui de leur ductilite. I 'acie rest plus fusi ble que te ser, parce qu'il contient une bien plus grande dola de la chaleur elementatre que te fer, & il est duci te parce qu'il a une juste do se de phlogistique. Le phlogistique constituule neti du fer , la chaleur forme te grain de l'acier.

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divers etais dii fer, en raison de l'augmentation duphlogistique de de la mallere de la chaleur jusqu'auncerta in potnt, au-dela duquel l'augmentation de cesprincipes pro duit la fragilite dans te fer cassant a froid ex p. 3I , qui a e terendu ductile par l' esset de la terre calcaire ; & au heu de 32 po iaces cubi ques d'air in-sammrbie, ii n 'en a plus donne que 48 ex p. 32 . Lamatieres de la chaleur reste invariable , mal gre que lefer change de caractere , ce qui est tres-digne de rem arque ex p. 163, 167 . Appro fondissons da vantage la nature du ser vicieux. Prenons d 'abord te fer cassant a chaud : ce fer elant froid & la plus ari dia temps chausia cerisse , se laisso forger, timer es. pher facilem ent; mais tors u 'it e pro uvetine chaude blanche, it se rompi & se bri se . Sa fracturo est flament eu se : sa superficie etant lime e , bleuit &contracte facilement la rouille. Les ustensilies de cuisne qui sont coules avec la fonte doni ces fers ont ete produlis, notrcissent les alimens que l'on y fait cuire, di repandent l'odeur des poetes M). Lorsque ce ferest chausia blanc, il s'en echappe plus frequenament &plus abon damment des etin cellesque dii ser debon nequalite. Le vice dii fer cassant a chaud ne se corrigepas par te contraire du fer cassant a stoid, sex p. Ias); ni par la calcination , ex p. I 29). La cementation Pa Tolt ne an molns te corrigerun peu ; cependant ii fautavo uer que te vice du fer de Norrberk est molias re-

M) Les memes mines de ser produisent une sonte blanche qui noli cit les alimens que i 'on fati cui re dans les ustensiles de cui sine qui en sint formes, & une fonte gri se qui n' a potnt cede faut , ce qui vient du plus ou molns de liaitan & de ptoportion de la mallere de la chaleur & du phlog stique qui sontentre es dans la composition de la fonte & qui l 'ont amenee auia se us g and degre de purete. L'on fati du ser doux , ducassant a froid avec des sontes qui noircissent te alimens, sur-to ut les legumine ux. sui vant te procede que ron emptote.

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