Tractatus de materia medica, sive De medicamentorum simplicium historia, virtute, delectu & usu. Auctore StephanoFrancisco Geoffroy ... Tomus primustertius 1. De fossilibus

발행: 1741년

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분류: 미분류

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En i os te Roi tui donia a la place de

ProfesIeur en Medecine au College Rovat, vacante par la mort de M. de Tournefort.

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h a M. G Ε o 3 3 R o Y. I Iil ent rit de dicter a ses auditeurs touterhistoire de la Matiere Medicinale, suriaquelle it avolt depuis long-tems amasso de grandes provisions. Tout te Regne Mi

alphabetique, it en est reste ada Me se

dre dans ses papiers; & on esipere que safamille te donnera au public. M. Fagon qui eloti toujours demeure titulaire de la charge de Prosesseur en Chimie in Iardin Royal la falsoit exercerpar quelqu'un qu'ilchoisisIoit. M. deSain Yon a qui it avolt donne cet emeloi, Nayant pii te remptir en 17 Ο a cause deses infirmites, M. Geoffroy eut is place, dc sdri acquitia si bien, que dans la seste M. Fagon te demit absolument de la cha

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a 6 ELOGEsroy toutentier, tui demanda qu'aux le-Cons ordinatres de Chimie, it en joignit1uria Matiere Medicinale; ce qui Jans une meme seanceajoutoit deux heures,&ruelqueseis trois, a deux autres heures eja employees. M. Geoffroy yconsentit, emporte par son Zele, & sans doute aussi par un certain sentiment de gloire qui agit & qui dote agir fur les ames les plus elobgnees de la vanite. Il eloit foutenu par le lessir de voir que de si longues feraces, oin de rebuter les auditeurs, ne les rem dolent que plus assidus & plus attentiis. Mais enfin il consulta trop peu les intereis de se sante, qui eloit naturellement ibiq& qui en sousit. La Faculte de Medecine qui se choisittous les deux ans un ches qu'on appelle Doyen, Crut en I 7 2 6 se trouver dans descirconstances ou il lui en falloit un. qui, quoique digne de l'etre, ne fit aucun om-brage a sa liberte, & qui aimat inieux sacompagnie que sis place. M. GeoEroy futClu: mais comme tous les membres d'une Republique ne soni pas egalement Republicains, quelques-uns altaquerent sonelection par des irregularites pretendum, di lui-meme auroit ete volontiers deleurparti ; mais l'election fui confirmee par lelugement de la Cour.bes

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dispense asser legitime. Il donna en I 7 I 8 unli stem e singulier, uectine Table des assinites ou rapporis des disterentes substances en Chimie. Ces amnites firent de lapeine a quelques-unS, qui craignirent quece ne iussent des attractions deguisces,d'autant plus dangereuses, que a habiles gens Ont deja sq:u leur donner des formes

poavolt passer par-dessiis ce scrupule, &admetire la Table de M. Geostroy, qui

bien entendite & amen Ce a tota te la precision necessat re, pou volt devenir une loliandamentale des operations de Chimie, guider avec si1cces ceuX qui travaillent. It cloit entre dans cette Compagnie

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T A B L EDes differens Ranoris observes en Chiamie mire disterentes substances.

ON observe en Chimie certains rap-

Pour ce qui est des lotae de ces rapporis, j 'at observe que parmi des substances qui

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trouvera rien de contraire.

se trouvent unies ensemble , s'il en Furcientu ne tressieme qui ait plus de rappore ameitane des de ux, elle s, unis en Dyant lacher priste a Pautre.

Cette proposition se trouve d 'une trES- grande etendue dans la Chimie, ou l'on rencontre, pour a in si dire, a chaque pasdes esseis de ce rapport. Cest de cette propriete que dependent la pitinari des mou-

vemens caches qui seivent les melanges des corps, &qui elotent presque impenetrabies sans cette cles Mais comme i 'or dre de ces rapporis est peuconnu, j'ai cruque ce seroti une cliose fori utile de mar-quer celui que les principales matiores 'aeon a coutume de travailler en Chimio gardent enlr'elles, & d'en dresser une Ta-

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J'expose aujourd'hui dans cette Tableces dis rens rapporis que j'ai recueillis, tant des experiences dc des observations des autres Chimistes, que des miennes propres. Par cette Table, ceux qui commencenta apprendre la Chimie, se formerontenpeu de tems une juste idee du rappori queles disserentes substances ont les unes avectes a uires , & les Chimistes y trouverontune methode aisce pour decouvrir ce qui se passe dans plusieurs de leurs operations dimciles a demeter, δί ce qui dote resulterdes melanges qu4is font de disserens corps

La prem re ligne de cette Table conbprend disserentes substances qui s'emploient en Chimie. Au deflous de eliacune de ces substances sont rangees Par colon' nes differentes matteres compareeS avecelle dans l'ord re de leur rapport avec cette premiere substance; ensorte que celle qui

en est la plus proche est celle qui y ale pius

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s'unir a elle. Ain si dans la premiere colonne les Espriis acides soni des substances avsquelles j e compare les quatre a uiressen res de substances qui sent au de us ,1qavoir les Seis altatis fixes, les Seis aik, lis volatiis, les Terres absorbantes, & les Substances metalliques. Les Seis aikalis fixes soni disposes dans la colonne immediatement au dessous des Espriis acides ; parceque je ne connoispoint de mattere, qui en se joignant auxΕspriis acides les delache & les separe quand une Dis iis soni unis: & au contraire, lorsque quelqu'une des trois sortes de substances qui soni au desious, se trouveunte aux Espriis acides elle abandonne laplace aux Seis aikalis fixes lor'u'ils s'en approchent, pour leur laitar la liberte de

Dans la troisieme case sent les Seis al- kalis volatiis qui ont plus de rapport avectes Espriis acides que les substances te reuses ou metalliques qui soni au desious,mais molns que Ies Sels aikalis fixes quisoni au desius: de mani ere que tors tu'il y aura quelqu'une de ces deux substances jointe aux Espriis acides, iis tui feront lacher prise, & prendroni sapiace, s'unisi

aikalis volatiis ont austi molns de rapport

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avec les Espriis acides que les Seis aikalis

fixes : ce qui fait qu'ils n'ont nulle actionsur ces de ux substances unies ensemble. Au contraire, lorsque ces Seis aikalis volatiis soni unis avec les Espriis acides, iistes abandonnent a l'approche des Seis ab talis fixes, a qui iis cedent la place. Nous dirons la meme cliose des Terres absorbantes rensermees dans la quatrieme case. Elles n'ont nulle action sur les Seis aikalis fixes ou volatiis joinis avec les Espriis acides , Sc lorsque ces substa

ces terreuses se trouvent unies aux Espriis acides, elles cedent la place al'un ou al'aut re deces deux Seis qui S'en approche. A la verite esses Ont plus de convenance

avec les Espriis acides que les substances metalliques qui soni au desious: c'estpou Eoi, lorsqu'ciles les trouvent unies auxspriis acides, elles leur soni lacher prise,pour occuper leur place. Aucune des substances contenues dans Ces trois cases superieures, elant unies auxacides, ne cede sa place aux substances metalliques qui soni ali dessous , 8c ch

cune des trois ec te les metaux attaches

aux Espriis acides, pour se metire en leui place. Comme les substances metalliques nlant PaS une Cgale convenance avec les Espriis

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