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tes acides. Suivant cela, les 1libstances metalliques etant melees avec des Seis sales ou composes d'acide dc d'aikali, com- me te Sel ammoniac, ne deuroient potniise aux acides, ni delacher Cependant ii arrive fouvent que dans lapreparation des fleurs martiales de SeIammoniac, & dans celle des fleurs ammoniacales avec la Pierre Hematite, oul'onmele te Sel ammoniac avec te Fer ou aveci'Hematite, ii s'eleve un peu d 'Esprit uri-
ce qui semble prouuer que ces substances metalliques Ont quelque action sur ces Seis. Avant que de repondre a certe objection, j 'avertis que j'entends par Sub lances metalliques les lix metaux separes de leursmines, & dans leur clat de purete se usleur forme de metat, austi-bien que les demi-metaux, teis que t Antimoine, te Bis muth le Zinc ausit purifies, & les autres substances minerales qui participent dum erat, comme l'Hematite l'Ai man, laManganesie, les Pyrites, &c. Mais je ne pretends pas comprendre fous ce nona les compositions ou les preparations metalliques qui changent la nature du mctal,
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eoNCERNANT Lis RAPpΟ TS. 4.3telles que les Seis, les Vitrioisiles Chaux les fleurs, &c. doni les proprietes sent trhs- differentes de cesses des meta ux, scivant leurs differentes preparations. Cela pose, je conviens qu'il s'eldve quelque is det Espriturineust ali commence ment de la sublimation des fleurs de Mars ou d 'Hematite, mais en petite quantite & seu lement dans certaines circonstancei
Cat ii est toui ours mi de dire en tes erat
donnent ou ne contiennent poliat non plus
dornue au seu de re verbere. Ne an molns
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aura contractee, soli par l'eau doni oni'aura arrosce de tenas entems lalaissant sectier a chaque fois. Or dans certe circonstance ou il 5'excite entre les parties du metal une espece de fermentation Oude putrefaction, les principes agistant les uns fur les autres, S'arrangent & se combinent d'une maniereditarente de ce qu'iis eloient, & formentdes Seis aikalis volatiis fixes, lies en Core dc embarrasses par les parties figes du
Si donc on distille cette rouille ou cemetat ademi putrefie, it ne sera pas surpre nant d'en voir sortir par une chaleur assed moderce te Sel volatii auquel cette putrefactiona donne naissance. Or si la limaille de Fer rouillee distillee seule doniae du Selvolatil, on ne doli potnt rapporter uni-quement a la decomposition du Sel ammoniac celui qu'elle produira etant distil
le n'ait aucune action sur te Sel ammoniac.
Car si cette rouille, comine ii y a bien dei'apparence, contient quelque peu de Selathali fixe qui s'y sera forme en memetems que te Sel volatii ; ce Sel fixe, quoi-qu'en petite quantite, delachera ausitquel
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moniac, & po Mors on aura dei' priturineux, venant en parcie de larouille metallique & en partie de quelque portion du Sel ammoniac decompose. Maison ne doli pas regarder cette decomposition du Sel ammoniac comme l'effet dei'action du Fer sur ce Sel, mais comme lastite de l'action du Sel altati fixe contenudans la rouille. Ce qui prouue encore bien manifestement que i Esprit urineux qui precede lasublimation des fleurs martiales, est l'effet de la sermentation du metes, c'est que sit On emptote pour cette Oeeration la li-maille de Fer neuve ou qui ne seit potntrouillee, & qu'on fasse la sublimation des
de en digestion pendant quelque temsavant de te sublimer, it fournira encoreun peu de Sel volatil-urineux. La resson enest que te Sel ammoniac se chargeant de Phumidita de rair, & agillant de concertavec les parties d'eau fur les molecules delimaille, si s'excitera dans te melange ce
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4 6 ECLAiRCISSE MENS me me mouvement de fermentation donile Sel vol til-uripeux est une des productions. Povr-lors le Sel vulatii qui vient dans cette operation ,n'est pas t ni un des principei d u Sel ammoniac , qu'un des produlis des principes dq Fer combines d 'une nimniere particuliere par l/ fi*rmentation. Aulli seu M. Lemery, qui eloit undes artistes des eius exacts que nousayons eu, demande-t-il dans sori cours de Chimieu u'on fasse cette operation avec la rouille cie Fer, &qu'op ta laisse en digestion avecte Sel ammoniac pendanr vingt-quatre heures: circonstances qui ne man querontpoint de donner toute la quantite possibie
rouille de Fer sans se dςcomposer. Oa doli penser la inci ne cliose de la
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CONCERNANT LES RAPPORTI. Thalis des Seis acides avsqueis iis soni j oinis. M. Statii avolt fait attention a cet esset des substances metalliques fur te Sel ammoniac, lor'u'il dit dans son Specimen nec erianum , seconde partie, qui a po urtitre Experimenta, ou it traite des si oprietes acides, g. I 6 3. Deinde resolvit quadant
nus hoc acidum ssalinum nempe ammoniaci Salis a volatilisuo , etiam Ferrum , Haematites, Cadmia, . c. quando ita sicci forma m his ignis
actu cum hoc Sale coagitantur, ou il n'apportepour toute cause de cet esset que l'actiondu seu sur ces matteres: mais norS ce casparticulier il reconniat dans leparagraphel vivant que les Seis volatii urineux precipitent les substances metalliques & les terres dissolites dans l'Esprit de Sel , ce qui est
conforme ala regie avancce dans ma Table. Ubi tamen notari meretur, dit-il, illa disserentia , quod Sal dolatile talia metallica atque terrea, si illaseorsim in acido Salis spiritu subantur, ex illa spiritu praecipitet. Ora doli raisonner a peu prES de meme Tro mesur la nouvelle experience fulvante, qui jς φ 'semble prouuer que les substances metalliques ont quelque is unplus grand raptori avec les acides que les Seis aikalis v bills. Esse mς fui proposce par M. Neu
mari . Chimiste du Rot de Prusse. Ora Prend trois parties de Minium ερ
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8 EC LAIRCIs SEMEN Sune partie de Sel ammoniac; on mele leaout fori exacteinent, & on distille ce melange par la cornue. On en retire une bon- ne quantite d'Esprit urine ux tres-volatil, tres-penetrant & tres-caustique.
Il est urat que ces Chaux metalliquesagissent dans cette occasion sur l'acide duSel marin contenu dans te Sel ammoniac,& qu 'ellos en delachent leSel urine ux: mais
dii bois pendant se deflagration, ou dumolns par quelque chose d'analogue a lasubstance qui opere te meme esset dans les Seis aikalis fixes 8c dans la Chaux. A siceite experience ne conclud rien contrei'ord re des rapporis de ma premiere co-
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leuce par te seu, c'est-a-dire, te principe hulleux qui constitue te metal, dc sans le-quel il n'est plus metal. Il ne reste dans laChaux de Plomb que la terre & le set dumetal. Le principe hulleux, qui dans lemctal avant la calcination eloit uni avecces substances, est emporte par te seu; de en sa place ii survient des parties de l'element clu seu en si grande abondance, quecesChaux se trouvent fouvent augmentees
compose un combine fori different de ce'u'etoit te metal avant sa calcination.
asseZ d'experiences pour reconnoitre lanature de ce principe dans les Chaux metalliques: mais quel qu'it puiste cire, on ne doli tirer auculae consequence de l'eget decesChaux sur te Sel ammoniac qu'on pulsiejus ement applici uer aux in tauX N. auX substances metalliques pures; pui 'tron nepeut pas disconveni r que ce ne solent deschoses tout- -fait differentes. Enfin, quand meme on ne uoudroit pasm'accorder l'existence de cet alkali dansles Chaux metalliques on ne doli tirer a cune consequence de l'emet de ces Chaux
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J'ajouterat aux eclaircissemens que jeviens de rapporter, la reponse a une question proposce it y a quelque tems par M. Statil, dans une letire qu'il ccrivolt aumeme M. Neuman Chimiste du Rot de Prusie, dans le tems qu'il eloit a Paris. Onverra avi par cette reponse quelle raisonj'at eu de placer dans ma Table a la Colonne de ilacide vitriolique, te principe hae leuxou sulphureux immediatement au deflous de l'acide vitriolique & au dessus des Selsaikalis fixes. Volci l'enonce de la prop*sition de M. Statil. Quand on a saturet cristalife un acide
La solutiqn de ce probleme de Chimsedo it palpitre d'autant plus dissicile a troum
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ver, que l'acide vitriolique est detoustes acides colui qui est te plus fixe, pour par-ler te langam des Chimistes, cel - dire celui qui chasse tous les autres acides joinis avec quelques athalis, fixes ou volatiis, salinsanu terreux, & qu aucun mire ne chasse lotaqu'il est joint a ces matteres; qued'ailleurste Selathali fixe, tet quele Sel duTλrire, ou mire semblabie, est detoutestes ibstances connues jusqu'a present cellequi a te rappori te plus intime avec l'acide vitriolique, & que par consequent les a tres substances n'en pourroni pas delacher. Cela etant ainsi, ii paroit dissicile depouvoir tr ver une substance qui se joigne a l'acide vitriolique plus intimement
ue te Sel de Tarire, de qui en separe ceel aikali. lor uil y est joint; ouune sub
stance, qui s'unissant au Sel aikali, metieen liber te Ι'acide vitriolique. Le meme M. Statilavolt fait sentir cette dissicut re dans quoiques endrotis de sesouvrages, dc it avolt metrae deja proposece proinc me dans son Traile De omο-
nethnea, ou De fermentatione, en ces termes :Connexio acidi υimolicos phurei cum ae mi
fo es quasi ultima m fatalis salin terrea
commixtior, quam pure separare, ita ut aeter- striam aut urrumque Salyurumsegre; etur, inter