La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

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PIerre Gaver. LIV. IV. et st

trer, de concert avec totite la Famille

qui ne se possedo it pas de joie. Bour le

instantes; & comme it et oit pret de sortir, te Mailre de la Maison tui dit; oail restoit encore la principale cho-

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in i , ii prit en hate te chem in de la

reconduit , S'etant retourne vers sas emine , sut extremement surpris delui voir te visage alium e comme Uta Charbon ardent Lui en aiant demandela raison, elle repondit ; qu'au moment meme de la benediction du Saint HOmme , elle avolt senti son fruit tressiaillir par deux so is dans sonsein. To ut e la vertueus e Famille ne doutapoint, que te respecit&la joie de rensant , a la presen ce dii Servileur de Dieu, ne fustent la cause de ce prodige ; comine ii arriva, mais avec laproportion convenable , a Jean-Baptiste a la presen ce de Iesus - Christ Ce qui est certain , c' est que t 'accouehement fui avssi heureuX, qu'On po volt te foui alter, Cet evenement singulier ne contribua pas peti a augimenter ropinionque fossicier Es agnot avolt du

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pour se metire a Couvert, ii sui con traint denirer dans une malion volsine. La plute aiant un peti cessse,il uou-loit continuer son chem in , quoiquetoutes les Ru es ne susserat encore que de vrais torrens: mais Calde ron par-reta , en tui representant; que com-

alloit tui seire venir une Chai se . A , non, repondit te Pere , en s uriant,

pres des Negres & des Infideles : oneut dit que Dieu , potir rimeret de saloire , avolt donne a ses paroles une

Conversionuextraordinals res de eluel quos pEcheurs, libertins , oiade se pereo.

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α 6 D Venerable Perevertu Iuissante, un charine secret doniit e toti impossibila de se defendre : ilne tui falloit fouvent qu'un mot, pOur deconcerter te plus hardi & te plus obstine libertinage. Aiant un j Ourrencontre tin Espagnoi qui sorioit dela Ville a che vah en menant derriere luis a concubine ; sue 3 ai de chagris , luidit-il simplement, avec plus de compasson que de severite , de votis vo ains le Demon en trou se s Ce peu de paroles fit tant d impression sur i Esse pagnoi, ainsiquἹl le rapporta lui-me- me depuis, qu'il pensa tomber a tarcnverse de son chevat ;& il ne sui jam ais tranquille, qu4l n'eut enfin epou- se la person ne avec laquelle it entrenoit Un mauuais commerce. Ainsi, ajOU-toit-il encore , it ne faut quun pei de plomb sorti d'une bouche en m- mee , pour abbatire rhomme te plus determine Emmanuel Rod rigueZ attes a , en partant de lui- meme ; qu'etant cachesur te sotr derriere un arbre , po ur attendre poccasion de commetire un crinae , te P. Claver passa pres dela , en revenant de consesser uri mala de

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66 La Vie du Venerable Perere s'en defendit Vivernent , en alle guant la pauvrete &la basie conditionde las ille : il representa que tout lemon de se mo quero it de lui, s'il eloitassea insense potir faire u ne telle de mar

qui vit bien que la passion & rinteret

te reten Olent encore plus que rhon

plus , sit ny avolt personne qui uoulut satre les honneurs de son mariage, it tessero ii lui-meme; & quil se chargeois de lui tro uver de quoi satre une dotlaonnete a son Epouse. Ces raisons solitenues de je ne sca is quoi de ten-

dre, de pressant & de persuasis, de

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tions, ni prieres; que quand on tui preseratoit te Crucifix, it detournoit

passe to ut te reste du jour en prietas

que rardeur de son gelu tui in spiro iten pareilles circonstances, it etire sonCrucifix de son sein, ii tui ordon ne dei'adorer, & de metire te bout de Ja

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cut encore , it te determina a rece volr

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marques de repentir, de consance&de ferveur, qui rempli rent de consolation & d'espera nce tous ceuX qui enserent les temo in S.Il apprit, qu'une Fem me Elpagn Ole, qui avolt vecu dans te libertinage, &qui se troti volt en peril de mori, ne repondo it a tOus les averti Temens salutatres qu'on luidonia Oit, que par les paroles les plus obscenes di les plus abominabies. On erit cit, qanelle eloit livree a i Esprit impur; de sorte que,

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La me dat Vener Me Perecharitable qui ne frappe la brebis egare e , que pOur la ramener au bercati, Change de ton, lache de la satre reveni r par la doueeur, & la conjure d'eia perer en ta misericorde d'un Dieucruci se potir son satiat. Iba matheureus Pecheresse pressee par tant de moti se si foris & si toti chans se rend ensn , elle demande a se confester, & rabon dance de ses tarmes ne lais a aucun lieu dedo uter de la sincerite de fa conve

to it toujours, & remetto iis a conversion a uia avtre tems. He bien, tui dit-ilun jour avec une saltate colere, continuerta a fermer ainsi roreille ala et orae urun Dieu qui et ous appelle, dans pete uous verrer, te succes de votre obstination. Le chatiment sui vit de pres la menace: en molns de deux se maines cette miserable stat altaque e d 'un mal si subit& si violent, que sans a voir te tems

de se recon no1tre, elle moui ut a lavue meme du complice de ses desor.