Requête de l'Université de Paris à la Royne Regente, et a nosseignevrs les princes, & seigneurs du Conseil.

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la doctrine des Iesuites laire d'vn Roy, vn tyran Et si ditent bien encor que les sujeis se peuuent esse uer contre leur Pi ince,ores quil ne soli pas excommunie, fils croyent que par la cratiate de sa

Telle estia decision du Iesu ite Sua res, qui met par la restat & la vie de to us tespuissans Princes en une merueilleu se incertitude. Telle est ausilla praticque dequelques assasilias des Roys, ges qui recognoissent la toute pulsiance du Pape , enseignee pax les Iesiuites & qui

autant qu il plais Pape. Et telle est manifestementia praticque dii dernierassassin, comme ii apparoissoit par sesdishours execrabies auec les Theolo giens qui luy furent enuoy eZ, aus queis it se monstroit partallement instruicten toutestes cauillations & fallaces dotia sophistique use en ceste matiere, tu quil r parcissoit & estoitvrayement

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le Pape bien conseille ne face son de-uoir en damnant parviae bulle aux pei-nes infernales teis meuririers & assas sitas, & fallant cesser par une seu te parole, comme it petit,ces grandS maux quisoni honte & opprobre a l'innocencede la religion Cnrestienne Cariusquesicy le pou uoir de telles gens a Romea donne occasion a quelquesvns de dire, que qui nempesci ou ne preuientpas les crimes commis par ceux sur iesia quelsitato ute puis ance,& quil peutfaire cesser par vile si facile condam nation, it dii est luy mestae rati theur,ainsique ensein gnetles regles de la Iustice. Le pretex te que prend P. Coton dubien de i Eglisse,pour donner puissancCau Pape d 'oster & don ner les Couron-nes, est viae faui se coalear: Car pariameime separatio que nostre Se igne ur

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tes cesseres ecclesiastiques, interdictios, dispenses de serment de fidelite , comintharidemens du Pape de nous esseuercontre nos Roys, deleurrendreloute obeissance ciuile & temporelle & p Ouria desense de leum vies, exposter lan stre propre. Cela est viae loy natu relle, esserite au coeup des homnies des torsquiis viennent en ce monde, que lesiis de Dieu prenant chair humat ne acofirm ee & consacree,obligeant a l'obseruation d'icelle les Chrestiens plus e stroitementque nestolent leSPayens,

par la seule lumiere naturelle, & les Prestres plus que les laicques a qui iis doluent enseignerceste sat ne doctrine,& par parole & par exemple, plus aussiles Eues ques que les Prestres , &plus cncorae premier des Euesques que

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ragne pour se garantir de teis affassinha este contrainci de demander a ses si jecis vn serment de fidelite pour sonobeissance ciuile & temporelle,&pour laseurete: de savie, nonobstant toutescen sures Papales. Serment que la doctrine & la frequence des assassins rend auiourd'huynecessatre par toute la Chrestiete, ur

procure ceste mauuais e doctrine, depouria rendreen cor plus digne de L. Ueur enuers les Princes qui tiennent religion differente. Mais encor pluS en France qa'en to ut auere pay - ceste

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nine doctrine est necessatre, puis queles effects de la contraire tombent principalement sur la vie de nos Roys& furta couronne de France. Et plus encor sous te bas aage de nostre Royque lota de sa majori te, la fausse doctrine doti estre combatue, & les fauteursd icelle reletleg, pour ce que la pratic-quedu passe a tousiours enseigne que

communie que les plus fotbles. Α ces causes, Madame, i,niuersite de paris fille des Roys de France supplie tres humblement vostre Majeste,

Vouloir permetire que les Iesuitesayansvne doctrine sur latoute pulsiance duPape , furta seurete de l'estat des Roys & de leuta vies, contraire a la saine doctrine que rVniuersite a tousiours maintome, instruissent aux lettres la