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PAR M. F. P. A. LEGER DARANCE,
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attention et fixer vos id sies. Les Socisitsis savantes sont, par la nature mome de leur institution, des esphces d 'intermsidiatres placύes enire letalent modeste qui invente ou persectionne, et i 'autorit6tutsilaire qui accueille et encourage. Ρlusleurs 1 is dέja nouS
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Les inscriptions placύes fur les monumens publies dol-
ment une pareille question dans Assisines ou dans Rome. Les Grees et les Romaliis avalent de la Hotro et de ladignitύ nationale uiae troΡ haute id sie ΡΟur metire endoute une vέritsi que la raison et te simple hon sensavalent depuis longiemps consacrύe. Quel est te but, en esset, des inscriptions publiques p N'esbce pas de perpotuer parmi te peuple de grands 80uvenirs, de rappeterde grandes actions , Ou de fati e Dalire de grandes id sies pComment pOurront-elles atteindre ce but, si elles sontέcrites dans une langue inconnue k la presque totalitύ dupeuple auquel elles soni offertes P Elles seront dono lopatrimoine exclusis d'un petit nombre de gens instruits, qui, depuis longiemps, ont pu conna tre, dans l'hiS
Qu'On ne Vienne donc plus nous objecter que les chau-
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gemens et les modifications auxqueis les langues vivantes soni sui ettes Ont du 1 Orcer de recourir, potar les inscriptions,h une langue irrύvocablement fixsie, et plus universet lement
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ne sont-ellus pas mille Iois plus lovehantes, plus pati, sitiques POur nouS, qui Sommes Fran ais, que ces mois latins qui prύsentent la mhme id sie: Heu, Pateri heu, illis Cependant nous en salsissons te sens avec la monte facilitύ; mais, comme iis ne soni pas lisis dans la pensύe aveo les momes impressions habitu elles et primitives que les mois denotre propre langue, iis ne pro duisent ni te monae esset, nila mome sensation; it faut que te ratSonnement agisse : cen'est plus, pour ainst dire, qu'un esset de rύpercussion; et ii est uti principe d'une vύritsi reconnue, 'est que te Sentiment agit Sur les homines avec bien plus de forceque te ratSonnement; et je demande si la plus belle inscription 6crite dans uno langue 6trangore, doni ii saudrachercher te sens, peut satre, Sur te SaVant meme, uno impression sigale a celle qui, sicrite dans sa langue naturelle, S'empare is la sols, satis peine et Sans effori, detoutes ses faculisis intellectvelles p Ιl existe, entre la langue
maternelle et te centre de nos sensations , un potiat de COIllaCt qu'une langue morte qai ira totaicitar; dissicit oment; et ΡΟur particuluribur uue id de gondrale: telle est la dissύ-
rence que je troia Ve entre la langue latino et la languosi an ise, que la premiore me prύSente une id cle, Ia seconde
numismatiques, et dccider ainsi par te sali une question
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n'a-bil έtsi plus tot adoptέ l Combien de monumens 1ameux , combien de ches S-d' initure des aris elissent sichappsi h la destruction, s'iis avalent pr6sentsi une inscription simple , claire, et fran aise surtout, qui, en rappetant leur hiat et leur Obj et mal salsi, aurait suspendu et repouSs6 la main sacrilύge des Vandales qui tes Ont ausiantis lNOUS CroyOns cependant qu'il ferait sactio de concilier Ie respect et la reconnaissance γ'on doli k la langue de Virgile et de Cicύron, avec la prsifraretice que rύclam e celle de Racino et de Montesquieu; ce seruit que les inscriptions
placύes Sur les monumens publics sussent sicrites dans tesdeux langues. Ce terme moyeu satisferait les apologistes dulatin, et dissiperait les cratntes de oeux qui ne condamnenti'usago do la langue vulgaire en pareille circonStanee, que parce qu'elle est expOSύe avx changemens, aux altύrations qu'amhne presque toujours, dans les langues Vi anteS, une longue suile de Sisicles. Sur quelle esphce de monumens publics est-il indispensabie de placer des inscriptions p
En jetant un coup-d 'inil sur les monumens des Egyptiens, des Grecs et des Romains, qui soni parvenUS jusqu'h nous, soli par tradition 1 si elle, Soli par reprύsentation cal Ographique, ii est certain que l'usage des inscriptions remonte hi'ύpoque des premi ers services rendus a l'humanitsi par des