Hortorum libri IV, et cultura hortensis

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que te Iardinier est enchante d' admireries fruits, & les riches dolas que tui pro digue sola Jardita; qu'il se plait a viliterio ute sa ferme, a voir ses Champs, &les vives couleurs e pars es sur ses e pallers ; c'est alors qu'il aime a cite illi r suries arbres meme les fruits muris dansleurs tenas, & a les porter chea tui, apte ines corbeilles : lorsque Vous parco urereZ Vos Vergers , po ur examinerqueis sont les fruits de boniae es pece; quelle est la qualite des arbres, quelle est la culture qui convient a chaque plante ; quel est te remis oti it faut ar- reteria trop grande abon dance de branches qui se repandent partoui; quel esti'arbre te plus propre avx fruits que Votis

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Grand s. Alors, ni pavide ambition, niles vatias tumultes de la Ville, ni la sit vole agitation d'un peu ple inconstant, ni la fave ur de s Rois, ni tes folles e spe

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CAANT IV. 23sdes charines, prepare Z a Vos arbres, lelong d' tria mur, les places qui leur con-

ni de dire, de queis fruits l'Art des Culti vate urs a enrichi tes Jardius de nos

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doni la chair molns compacte se delached'elle- meme du noyau , dc est plei ned uia sue , qui semblabie a la rosiae , est facile a exprimer; fruit excellent & leplus excedent de to us: il en est enco red'autres semblabies a la Prune, qui onipea de chair , & n'ont fur leur pe aubi en lisse aucun duVet. Je ne dirai pas, non plus, totales leges peces, figures ou noms des fruits quer Armenien nous a au tres is apportes

que plantoit Alcinous dans ses Iardins, ni de ceux de Tioli, qui te cedent,

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CHANT IV. 237pour la bo me de leurs fruits, a ceux de Toscane. Je ne vata erat pas les Coins,

tori de uous p user so us silence, Vous, Cerises si agre ab es a desse it, & Vous, Figue, do i te suc ecumant v aut te Nectar des Dieax,& doni ola pretere legcut excellent a la Civeur douce des Polumes t on do it avx utiles Sc heureux capti ces de la Nature , les disterentes formes & les varietes des gouis de to utestes e spe ces de Potres grosses ou perites: les unes ont presque te gout du plus excellent vin de Falerne ; d'autres Ont unct

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branches e parses & issues de differentestiges , en forme de palme ; & tanto tployant a leur gre , tous Jes rameaux sortis d'un meme tronc , iis tui donnent laforme de Parrere 6'un dos de pollion.

de ux manieres, je ne puis que uous tesin diquer , stans preference , d apres les Maures de l'Art.

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potir procurer a toutes sortes d'arbres, en cnguant leurs branches, uiae forme de uiae figure nouVelles, menae lorsque ces branches Ont acquis avec te temsulae certaine force : odi ; quoique t 'ar-bre coupe pullule des a propre bl essure,& que la plate recue donne l'esipera iaced'une branche nouvelle, ii heu teZ poliat de Dire uia frequent ut age de votre fer; plus il portera de covps, p usit pro duira

pro duit inconfidire ment, ii faut que lo

ardini et te so ut age de ses parties s

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2 o L 2s JARDINS, perflues, en relaguant , des sale inesse, eu qu'il retranche parte fer les branches inutiles : Garcons i que cet te se condite

penseZ, en esset, qu 'il n'y a poliat de fruits qui donnent plus de chair & quiayent plus de couleur, que ceu X qui , muris aux rayonsdu Sole it reflechi, fontvoir uiae longue sui te de ricnes e spatiers:

par certe culture, Vous aure Z autant de

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tho 1e. Quoique notre si ecle rapporte, que cet Art s' est deco uveri de lui-menae,& qu'il ait fati voir que les fruits devolent leur maturite a la chaleur da Soleti, augmente e par te mur qui en re-ficchit les rayons ; cependant uia bruit consus nil venir ce meme Art des si ecleg

rapporte de te ins immemorial , Alcinous , tout a la is, Graiad Rot & ha bile Culti vate ur de Iardins, fulle pre mi er qui se servit de cette methode , po ur culti ver les fruits des arbres, dansles champs Pheaciens. Tandis que, d'unco te, une quantite immense de fruits combio it , comme a l'ordinaire , les greniers du Roi ; & que , det 'autre , on

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des fruits precoces, mais acres & Verds, a cause des mauua is es influences de

tems te plus serein n'etoit pas memeexempt des esteis du tonnerre; & tandis que te seu des eclairs embras it tesnues , les e clats de ses coups retentis . solent dans les airs ; mais en fila, ce furent les Iarditas qui e pro uverentia plus grande parti e du degat: les venis crueis detrui sirent les Vergers. Alcinous ctonne de ces prodiges, nil venis des Devitas, de to us cotes ; il leur de mande ce que

derent en mariage la fille du Rot, se