Aristippe ou de la cour. Par monsieur de Balzac

발행: 1658년

분량: 279페이지

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ET D MINIS TERE. 13s

rout a ceti heure, de me propres mains.

Mais si te Ministre, est poliat marte

de s 1 garde mes me continence, e sera Vn auantage avx Asfaires de son Maistre, encore plus asseures, de sutet a naoin d in- conueniens. Ce ne cra pas eu que cluν qui doli perpetuellemcnt agi , sol ducoiarage , sol de resprit , ne connoisse poliat les volupte defendues, qui Ont bruti tant de Sages mene an de Victorieucen trionaphes Mais' bonne climse qui nati as cs me de legitimes aiasiOns, qui a musciat pour e molns, diuertissent , si esse ne desbauchent δί ne corrompent Leo in domestiques, qui v- surpent tant de temps, surdes affaires, n cm- porteron pas viae heure de ceministre.

I ne penseratoint acla dure de s Famille Ilis aura de pense que pota reternite de 'Estat. Son affect ion qui eus este diuisee cntre viae Femnae , des iis, des Cendres, qui se sust coulce c d autressuites,4 d autres dependances dii Mariage,

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αι DES MINISTRES,

ne de herche de Langues venaleS, des lumes mercena ires. I sera biennaleti toties, parila Vol publique, que parcelle de Particuliers. Cone serontias quel 'ques Orateurs affameZ, mendians 'uelque Poetes crotte mal vestus , qui dironi duileia de luy: Cesseront de Prouinces eniteres, solatagees de Tailles, cde Subsistances me seront de grandes cbonnes Villes , conserue es dans leur an- cicias Priuileges. Les Benedictions, es Applaudissemen te suyuroni par totit Onrappellera, en mesine temps, e Pori des

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ET D MINISTERE. 3

gure.

Nostre Conserenc finit par viae Digression, qui ne ut pas des agreable a laCompagnie, di par deu Exemples, qui

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nue , de peti de perdre ce usi a baille. Latriste representation du deuit de a cusue ictauias age de se Εnfans, tu passis continuellement, euant lecyeu Elle

entre, en Outes ses deliberations. Et quandson sprit eschappe, par via Ouuement genereux, cette seconde pense e vient incontinent, qui te remet, dans e train ordinatre des ames communes It ne marche

la Campagni, que selon qu on tu fait signe de la Courci I leue e 1eire de deauant viae Place, qui nen eu plus pour

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obet aux ordres secret qu i a receus des a Femine Dan les plus honnorabies occasons, i regret te a sume d Ithaque cilsouspireri absciace de Penelope preseretes rides dine Vicille, qui rat tenesau logis a Immortalite u on tu promet, s il

Cet Homine qui est marie est devenuvn utre dans e mariage Auparauant ilcroyoit quesc estoit piete, de se hararder, potir a Patri d i croit a ceti heureque c est cruaute, de ne se pas conseruer,

potiris Maison. Ille songe plus acla Ver- tu , parce qu ille' peu pas aisse , parson Testament mi ne se fouciesque des Richesses, de Charges , qui peuuent passe se de tu au Siens potir es queis it a des legir si de regie , es ne ambitio si a-ue agi , qu i ne connoi stilus, ni Dieu, ni Roy ne carreste, ni aux Auteis, ni auxThrosiae , quandri sagit de leur inte

rest.

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3 DES MINISTRES,

iniere partie de a vie auolt este clatante L Empereur Theodoses, a qui Lauoi ren-d de tres utiles , dc de tres signate seruices, te iuge digne de son Alliance, ctu donna in mariage a niepc Serene, qui estoit a Filles, par adoption I receut depuis , ne seconde marque de Gran- deur, ut rhonneur 'estre Beau-perede ΓΕmpereur Honorius Mais i lilysem bla et que a Fille fust Imperatrice , si natis estot cependant Suiet de a Soeur, demetiroit personiae priuee Lemat heurvolatu qu'il ut e iis, musit alma ceFns plus que son deuoir Eucherius fui cain se que Stilicon mouriit Crimine de Lege Maieste, annem dei sistat quo qu au parauant ii eust este Tuteu du Princes, Protecteta de sΕstat , quo D il eust depfendu in rautre , contre es trahi- ns de Russin, cies entreprises de Bar

baresa

L Prince Drange Maurice nestolapason omine commuta , de se actions

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ET D MINISTERE et i

tion meritent bien destre regardees Pa ticulierement , ii est a considerer sces reflexions biit d via Academicien d Italie quencor qu ilius profession dune eecte, qui ne permet a sculement e mariage mais qui ordoniae, qui te commande, ili' iamai Deanimoin votitu se marier. Sol qu i ait cru si ne feroit a desΕnfans, qui tu resthmblassent , sol quilait apprehende que,s i en auolt, a consideration de leti fortune te potarroit porter centreprendre quelque hoste, at preiudice de a Liberte publique sol quiln ait pas oui partager son aflection, qu ilpensiit deuoi tout entiere ad Patrie. V Oil a pei pres mon Ai Is de rau-tre our. Puis que vota n aue pastrotiue boninu i se perdis, en rat , auecte son des paroles, & que Monsteti nosstre Couuerneu ne sera a fas che de levoir, si te papier, vous obli rere de le

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tu porter , dc de tu en faires, de ma pari, via petit present Si estois en estat de sor

xangues ne Vous coustent ueres.

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pelloit mon Aurore: I vous receuoit abras ouueris , Quous aue tousiours esste bien traitte desciuires Illustres de nos tre tecte. Celui-c a mon auis , ne votis . traittera pas moin fauorablement que ceuxta I a bes in de se diuerti . QuousviendreZ, pota cela, out a propos. Festant de fas cheuses affaires tant de tristes obteis, doni nostre Prouinceri es

te remplie, depuis queique temps, iliourra se delasse res pri se refouir es

dans rIdeerati Peintres, d par consequenti seroi difficile que votis pulse Vous ac-quiter de vostre promesse Parcilles ieces demandent durioisir decla meditation.

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