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d'une piiblication speciale. La position qtie raut eur Occupati de soli vivant, la place qu'il a conqui se a prἰs sa mortilans i histoire, Pilia portanec des sujeis que sa pluine a traitis, tout appelait rinteret fur uno ent repri se seniblabie. En outre, los ecriis de Pillustre abbe de Satiat-Denis, quoiquedria imprimes, a une legere exception pres, n avalent jam ais Ete reuuis en un seul corps, et la lumiere Dite aut Our de Sugor hom me d'Etat sembi ait accuser davantage encoret Ombre doni Suger historien etait o vironito. Des circon statices independantes de la vololite humatne ont considerablement retarde l'execution du projet inspire par cesimotiss. En 1840, M. Yanos hi, comita dei a par d 'excel- Iouis trauaux, sut charge de ri dition des ceuvrcs de Suger ides occupations multiplices, une longue mala die, qui finit par l' enlever, tui permirent Seulement de rassem-titer quelques materiaux. En 1844, la tache sui confieo a M. Publio Amaud, qui, pendant plusi eurs anneses, de
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s dolite de ledition. Ιl etait dono juste de rappoler ici Iessavantes recherches de mon prodeceMeur, Et la part activo
prise par tui a la preparatioti de eo livrc. pour laquollo it a
depenso de si longues veillos . Retracer, meme sominai rement, la vie de Suger, ce seruit Oerire de nouueau rhistoire de Ia France au douescmosiecto; et au lieu des quel quos pages doni j 'ai a disposer
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sur l'abbaye de Sain NDenis, qu'il appelle in mhre nourrice et γ' id person nitia si brillaminent, dans ses chartes ensiti, et dans la corresponda nee qu'il eniretini comme regent duroyaumep Ie me hornerat dono a donner de bress 'renset-ments gur ses disserenis Ouvrages, et fur les Rources quim'en ont Murni te texis. Des sommatres hancais en iate do oliaque livro, des notes latines au has de chaque page, des eclaircissemenis, rejetes a la sin dii volume en raison deleur longueur, et la table delatilee qui termine te toiit, guia firont, je t 'ospero, a rendre los recherches iaciles et certainspolitis de delati molns obscura. ΡOur elucider tous les passages de noue auteur qui en ont hesoin, it laudoit, a coupssir, 1'erudition et I 'aut orites d'un mattre. I'ai dii molns apporte te plus grand win a la reproductioii des variantos presenteos partes manuscriis, laissant de cote, tout emis.les disseretices purement Ortliograpitiques, torriu'elles no concernent potnt uti noni de lieu ou de personne. Le plande Cette edition est colui que jo vais sui ure potar examinerici cliacune des partios qui Ia composent. I. me de Lovis D Gros. Co livro ost te premier et lepii Dcipat ouvrage de Suger. En trepriw peu de temps aprδsta mort du prince que Patibo de Satnt-Denis senilite avoiraime pa dessus tous les aiatres, de eelui doni ii avait parta gQ, ensant, les eludes et les jeux dans les sicoles de sonmonastere, et doni ii ros in tot ours r intima consident, lamo da Lotiis te Gros se ressent de remotion d'une separatiora recente. Dans son prologue, l'auteur pleuro Ia perte qu'il vient de laire; il declare uouloir eterniserte fouvenirde AOn roi, non-Seulement dans les priores de l'Egliso, mais par un do ces monuments plus durabies que l'airain, doni
parte Horace. Et it prend la plume. Aussi ocrit-il plutot unpanegyrique qu'une histoire; te simple enonoe des divisions
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salument. Hatons-nous de dire que son indulgence ne va ja-mais jus tu a denaturer Ies satis; il en ona et quoiques-utis,il est urat, mais ce n 'est pas tot ijours a ravantage de son heros. Si, danς son recit, les dissercnds de Louis VI aveo reveqiterio Paris, Elienne, soni paSses solas Silence, si la conduite deco monarque dans les troubles de Laon n' est pas jugee avecasso do riguo ur, d'un nutre ei te, it no dit rion non plus dum urire dii sire de Montilicry par Hugues de Crecy, a lasuito duquel tous les hiens de ce dernier surciat rolinis a lacouronne , et ii juge les princes an glais, ennem is de sonmultro, avec uno impartialite volsine par is de la hien- veillance : il doplore meme la rivali te naissante des deux nations, entro los luelles il s' flarea fouvent de retablir lapuix; il prososse hien haut cet te maxime de honne politique . que les Anglais ne dolvent Pas Otre foumis auxv ran ais, ni ceux-et nux Anglais . - Suger, irailleurs, nes' est pol ni propose d'curire uiae histoire generale et complὐle. Sa lecture est plus instructive que to ute auire en ce quit ouctae les dotalis de la vio dii roi; mais, Pour te reste, teschrotiiqueurs contemporains Soni generalement plus substantieis La methode D'est pol ni pars alte non plus dans lame de Lotiis te Gros; I'Ordre chronologique n'y est pastoriouesset upuleusement observo. Malgrelout , c 'ost uti lined 'une haute autori te historique ; car il raconte peu d 'evenemenis avxqucis i 'autevr n'ait Pris pari, et a cliaque pas ony PEnContre cette attestation, Ou uno aut re semblable : Et nos ipsi interfiaimus. I 'Ouvrage, commenco des 1137, parali avoir e tu termine vers 1143; cara Cetto epoque, comme on te verra, Pauleuron ecrivit uia avtre, et dans uri troisidme, commencet 'an 1145, it cite lui-memo ses Grates de Lovis O Gros . Tel est, en esset, te titre generat que l'On doli considerer 1. v. D. Bouquet, XII, 72.2. V. plus lolia, pages 12 et 265.- 3. V. page 171.
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gon prologue, et les a uires n'oiit hie mis quo plus tarden tὐte des manuscriis. Les til res particuli ors et in me ladelimitation des cliapi tres ne subsistent nullo puri que potirles vingi et uti premi ers. It y a pourtant lieti de penser que Ie resto du Iivro avait subi une repartiti Oii analogue. I 'aictu devotr la tui restituer, dans Pinteret de la clarte, en prenant mur guide les a lineas du meilleur manuscrit. I 'abbe de Satnt-Denis a dedi son oeuvrct a l'evὐque de Missons, Gomelin, en te priant de la revoir et de la eorriger : ce prolat sui un de ses amis tes plus iners; ii sui
mando par tui avec instance ait moment de sa mori, et tui Sumecut tres peu de temps '. Vers 1130, Suger avait stipule, dans une de ses chartes, D'apres la mort de Louis te Gros l'anniversa ire de coprince seruit celebro solennellement a Sain Denis. Lorsquem sondation sut en vigueur, ii introduisit, ou quelque aut rest introduire datis possice des vigiles de cet anniversatre, en guise do legonde, dos extra ita de la me du monarque. Ces
pitre, la mollie de ravant-dernier et la totalite du dernier,c est-a-dire les passages tes plus odi fiants ceux qui rappellent Ia devotion de Lovis Envers satiat Denis. Ou qui racontent en delati in derniere mula die Pt ga mort), formerent Iesseptieme, huitie me et neuvieme loeons de l' office. Le commen ement de la septieme presente sevi quelques legeres disseretices : jo i'ai reproduit en regarii de la partie corro pondante de la Vis, comme il l est dans l'unique manuscritqui contienne cotte legende, celui de la bibliothoque Mararine, transerit dans rabbaye meme D. Martene a editeles trois locotis comme des coni positions a paret . Ιl seruiteneore possibie que Suger les elit redigem d'abord. pour lel. V. Page 283. - 2. V. pages N. 0, 142, 1. 5.
3. Ampl. Gli., t. IV, Pres. , P. XXI H.
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premier anniversatre clu I Oi, et les eiit ensuite intercal res dans son livre, dolit elles lui ostratent te dehut et la conclusion natureis. Elles sena hient du molns avoir ut e repandues plus tot que celui-ci, a en juger par la citation d'unchroniqueur Contempora in , qui tes mention ne seu los .La premiore edition des la Via de Loιιis io Gros sui don- nee dans une collo clion publieu par les soliis de Pieri e Pithou, et comprenunt diverses chroni quos des On Elonio, dou-Lieme et tretaeieme siectos. Elle parui en 1596, a Franciari, chea les horitiers d Andre Wechol . C est cette edition quia i D designee dans los sui antes et danseello-ci scius te nomd'editio germanica. En 1641, Andre Duchosito lareimprii nudans sos Scriptores Historiae Francorum ', en re tressunt une quantite d'inoxacti ludos a raido do detix inanuscrils, DpPur tenant, i 'un au celchre avocat Antoine Lois l. l'autro u
. . Si quis Dero infirmitialis illius quia decubui rex) angustiam .... Pleniiss scire desiderat , quiasiliam iretiones, quae, re Supris viro saPienti editae, in ejus annioersario I guntur, studiose rei Dul. v
Chron. de Morigny, dans Duchesne, IV, 382.2. V. to P. Lelong, Bibl. hist. , II, 75; Hist. liti. ait in Dranco. XII, 39N. Je dois avertir ici lite les Benedici ins Ont, par e re ur. attribue plii siet ars variantes a Frither, qui n'a janaais editu la Vis de Grais te Gros. L ur in priso pro lent de ce que te recueti dia Sava Iit allelaiaild CorPus francicae historim et celui de Piilious arent publies chen te instine libraire, et so troia elat d ordina ire reunis ensemhle. On ir uvera done plus lolii lo nom de Frehermis polir Pithou, dans illi et lues notes reproduites ait has des pages d apros les Benedictilis. 3. Tonic IV, p. 28 . - 4. me XII, P. t 0.
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rentes chroni ques, et intercalis en partie dans celle do Guillauine de Malmesbury : on trouvera indiques en noteles endrotis du texto oti chacun d'eux commonee et sinit. Bien qu'stant incomplet, te manuscrit 133 a une grande importance, en mison de son antiquite. L'ωriture est dudo tome si octo, et celte date est precisis davantage cncore dans te liue d'un chapitre Monto par la momo main a la sindu volume, live ainsi concu : α Da nostri temporis concilio, a papa Alexandro III Romae celebrato. - Et un peu plus loin se uouve designee l'amce 1179, qui est, en esset, colledn concite en qilestion. Ainsi, te redactetur elait Presque 'On- . tempora in de Suger. Cet exemplaire est Peut ire uia de ux doni s est servi Ductimne; car une noto, inscrito
1. Tome VIII. II saut encore citer, pour et re complet, laicimpression salte plus rorem in nidans la Patrologie de M. l'ab Migne, doni te tome CLXXXVI contient unc i,artie des CeuvreS
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NOTICEthinue de l'eglise de Paris et celle de Misel. Les Benh-
ancicn apros ceux dia sonds Notre-Dame; il presente encorodes e cedillos, mais non partout . I 'Ouvrage de Suger, complet et transcrit tres ori e temetit, y est intitulo : Cronica
albatis S. D onisii. Il occupo les lauilleis 232-266, et vient, comme datis les a uires, a la sui te de fragmenta de divershistoriens. Cet exemplaire, qu'On peut considerer comme lemcili cur, para it Pire te meme que celui doni les Benedictins se soni Servis, et qu' iis designent inus te nom de codex San- Dionysianus. Nute is, iis n'y avalent pol ni recueilli uncertain nombre de bonnes tecons, qu'on trouvera retabiles dans la presente edition.
4' N' 12 Ilo dii soniis latin de la bibliothsique ImperiaIe
Lotiis VII, attribuce quelque is a Suger. 6' Ν' 6265 du me me soniis. In date de cet exemplaire est inscrite au s' 80 : il n'a e te ecrit qu'en i 'an 1515, et parali avoir apparisnu un peu plus tard , Claude Fauchet.
Comme te precedent, it a sali partis de l'ancien sonds dla bibliotheque du Roi, et a passe par les mains des Bene-
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dieiins. Un fragment de la P te de Louis y figure pa- reillement a la sui te de celle de son pere, qui remptit tescinquante et uti premiera seu illeis. II. Memoire de Suger sur son administration abbatiale. Suger etait depuis ving trois ans a la tete de Son abhaye, Ioraque ses religieux te conjurerent, en et iapit re, de coti- signer par ocrit les resultat s de sa laborieuse et seconde administration. Cedant a leum instances, comme il le ra- conte liti-memo dans scin prologuo, it ecrivit ce memoire. qui occupe la seconde place dans ses ceunes, quoiqu'il deit Cuper la troistoine selou l 'o re chronologique. Ιl le commen a I'an 1145. Son egit se etant terminee, te vasto domatne de son monastere agrandi et reconstitue, rillustreabbe poliva it librement regarder en arriere, et consa rera la redaction quelques heures de tot sir, en attendant que1es embarras de la regence vinssent l' sorber. B est sortprobabie qu'il avait termino sa tache avant que ce nou eausardeau tui esit e te impose, en 1 147. Gest l'ceuvre de sa vie que Suger a raconise dans son me- moire : l 'abbaye de Mint-Denis sui toriours l'hme de sestrauaux, te Centre de ses assections, comme elle avait e te, Suivant Son expression, sa nourrice. Dans la premiere partie du livre, qui imite de racemissement et de ramelioration des proprietA du monastore, it se monue Padministra