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αUVRES COMPLETES DE SUGER. Sic rex, sic taesar, sic unus semideorum, Sic homo plus homine niteris esse Deus '.
. Chon. , IV, 491. Hoc sere mythologicum Poema, cuius certam non designat aetatem, deprampsit Chesnius u ex mS. exemplari clariss. virorum Puteanorum fratrum,. primum ab eo in lucem edito.
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P cE li. Paganum de Guortio, cui castrum idem primo
La leson que nous avons adoptee ici, fur rautorite de fixmanuscriis, presente un tout autre sens que la leeon de Duchesne, admise par les Benedictius Paganum de GDortio, qui castrum. . . muniMin. Suivant ces editeum, c'est Payen qui, te premier, sortisia te chateau de Gisors, tundis que noue texte attribue a un autre revection de cette sorteresse. Orderio Vital, te continuateur de Guillaumo de Iumieges et les Grandes Chroniques de Satnt-Denis justifientia teqon que nous retablissons : me tempore 1096), rex Willelmus fecit quoddam castellum nomine Gisora, in confinio Normanniae et Franciae, etc. bWili. Gemet. , liv. VIIIJ. Ordhrio est plus explicite encore, s'il est possibi e r il designe l'officier qui, par ortie du roi Guillaume, choisit ladosition de ce chateau, en traca te plan et en dirigea les tra-Vaux, saVOir Robert, seigneur de Belleme, i 'un des plus vall- lanis capitaines du temps et des plus habiles dans rari dosorti fier les places : Tunc Guillelmus rei firmissimum castrum Gisortis construi praecepit. . . . cujus positionem et fabricam ingeniosus artista Rodbertus Bel mensis disposuit Liv. X; ed. IAEPrevost, IV, 21 . - sin tes Grandes Chroni Duili Corale
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pretation e Palens, les set eur de Gisors, a qui te roms Angloterre ferma lora premi rement te chastet de Guors.
Grandes Chron. , Philippe Ι; ed. P. Paris, III, 209.)Mais si ce n'est pol ni Payeii qui construisit ce chuteau, te roi Guillaunae, a pres avoir eleve les de sensus de cette places rotitiere, ne la tui aurait -il pas concedee en fies, comme onpoureait l' indui re des termes vagites do Sugerct des Grandes Chroniques 3Pas clavantage; car Ordiu te, solis Pantice I 101 dit que, Payen elant entre dans une conspiration do sei-gneiars, qui uou latent renuerser du trone d'Αngleterre
IIenri IV Dur y metire a sa place son si ere alnes Robert II. le duc de Normandie, en recompense de rhospitalite qu'ilavait recue de lui une seule Mis, tui donna te chateau de Gi- sors : Munitionem de Gisortis Tedbaldo Pagano, quia eum semel homitatus fuerat, tribuit Liv. X; ed. Le Prevost, IV, 104 . Ain si Payen, quoique seigia cur de la villo de Gisors, ne sui que gouuerneiar dia chliteau pour les duos de Norman- die juriu'en 1101. En rania he 1109, te mi IIenri Obtint paradresse qii il le tui livrat, et ii te rendit inexpia gnable Sug. Vita Ludoo. Grossi, ch. xv; IVili. Gemet. , liv. VIIIJ. En
viron deux aris apres, en Vertu d une convention passeeentre Henri et Louis te Gros, ii sui remis a Guilla ume, si is dupremier, qui se reconi ut Vassat du roi de Franco Sug., ibid.ὶ Le monarque anginis 3 recut, cu liis, te pape Calixte
VOulant renirer en possession de ce fies, qu il tenait du duc Bobert, ossaya d ait irer dans in maison de Gisors Roberi do Chandos, gouuerneur dii dorion royal, pour Passaminer. Cet asseeux comptot ne put reussir, et Payen sui depouille de totis ses biens, ain si que son siis Herve, par te roi Henri,
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PLca 30. Illani celeberrime sibi costulari Carnoti. . .
Le maria ge de Boemon d et de la sinur de Lotiis te Grossul culcbre apres lus scies de Paciues det anneel 106. Orderic Vital liv. α; ed. Le Provost, IV, 213 rapporte qu' a cette Occasioli la comtesso Addie de Chartres donna aux epoux et auxi Ombreux convies un splendide festin dans son liotel. II pa valli ait, fulvant te mome chroni queur, qu 'independammentdu son projet de inariage et des intereis de la croisa de contreles infideles, Boemon d avait un a uire molis de venir en Oecident. Il et ait accompagne dii sis de rempereur Diogene Romain Iu), qu'il uoulait suire monter Sur te trone usurpe par Alexis Comiadne . Profitant donc de rim mense assi uenee que Son maria ge avait alti ree a Chai tres, it se rendit, sui vid'une grando inultitude, a regiise de Notre-Dame. La, montant Sur une estra de elev e devant I autet de la Vierge, ilraconta ses aventures et ses exploiis, et excita les hommesd 'armes qui recolitatent a se joindre a lui pour combattret 'empereur grec, leur prometiant des Chaleaiax et des villes opulentes. L'infortune du sis de Diogene toucha les sei-gneum, et beaucoup d 'entre eux, irrites des perfidi esd'Alexis, sedulis par la brillante perspective qu'on leurostrait, partirent pour Ierusalein avec la meme galete ques'iis lassent allos a tan Latiquet : Quasi ad epulas festinantes, iter in Hierusalem arripuerunt.
La' presence de Boemon d dans la Gaule excita partout
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L union du prince d'Antioche aveo Constance ne fiat Pas,du reste, de longue duree. Etant revenu un peu plus tarden Italie, dans te but de rasse ter des sorces pour repareri' echeo que les troupes d'Alexis Comnhne tui avalent fati su- his devant Duraeteto, ii mo ut a Canouse, dans la provincede Bari, vers la fin du mois de sevrier 111 I, lorriu'd etait fur te pOint de s'embarquer pour retourner en Grece N.
PLGE 32. Contra dominum episcopum Parisiensem Ga-lonem, multis querimoniis ecclesiam beati Dionysii agi
Suger n explique pas te friet des plaintes de re que de
Paris contre l'abhaye de Mint-Denis. On peut cependant deviner quel ii etait, d'apres une letire de Pascat II au pre- decesseur de l'abbe Suger, letire dans laquelle te pape s'exprime ainst :α Nous avons appris de noue secre Gaion, eveque de Paris,
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justification complete. Pascat II se trouvait a La Charite le 9 mars 1107, d'aprestes chroni ques de Satnt-Taurin d'Eureo et de Fecamp, corrigem par les continuateurs de dom B quet. Des documents certains nous permetient de suine ce pontise, presqued'elape en elape, dans te reste de son voyage en France. ita ina itineratre depuis son arrivee a Cluny, aveo Pindication de repoque a laquelle it se tro ait dans inaque localite; il nous suffira de designer ciinpres les fources renser-mant les prouves de son paSSage.
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432 OLUM RES COMPLETES DE SUGER.
V. Gallia Christ. IV, 13, 85, 236. - biblioth. Cluniac., 53 . --Ι, 638. - Mabillon, Anna L. V. 500, 50 l. - GeoMoy do Vendome, liv. ΙΙ, lettio 18. - ΠM-toire de Sami-Martis des Chamm, 154. - Rer. gallic. scrptor. , XII, 19, 20. - Jane, RS. Pontis. roman. , 403-495. PAGE 36. Pacem simulat, querelam inDeotiturarum deponit.
Suger sati ici allusion a un siit important qui precedarari luce de Henri V a Rome. De Florence, ou il sejourna
depuis Noel jus tu' nu commencement de sevrier Illi, ceprince enuOya des deputes a Pascat II, POur regier les coit ditioris de son couronnement comme empereur, qui etait te principat motis de son vOyage en Italie. Ses delegues et les commissati es du pape, reunis au parvis de regiise Sain Pierre, te 5 sevi ter, dresserent une conven ton par la-quelle Henri promettait de renoncer par etrit a toules Iesin vestitu res des eoises. entre les mains de Pascat, en presence dia cleigh et du pi ii ple. le jOur de son couronnement a laissor les eglises libres avec leuim Ohlations et les donia ines qui n' apparten aient poliat origina ire inent a rnat; arestituer et a proteger les hiens du domat ne de suini Pierre; a garantir au pape et a ses fideles se viteurs la vie et la li-herte: potiri exectitio ii desqueis articlesii donnera iten otage
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Ec LAIRCISSE ME MS ET OBSERVATIO S. 433
De son cote, Pascal s'etigageait a Ordonner aux εvoques qui assisteraient au couronnement de laisser te monarque jovir de tous les hiens relevant de l'empire, et a defendre, scius pei ne d'anatheme, tous les prelais presenta ou ab senis de prhlendre deformais avx droiis regaliens. Apresque les deux parties contractantes auraient prete te sermentd'observer ce trai te, te pape donnerati a Henri la couronne imperiale, comme l'avalent recue ses prodecesseum. Pierre de
Leon, principat commissat re pontificat, consentati a rester En otage au pres de l'em pereur, et, en attendant, tui laissaltses de ux fils, Gratien et Hugues. Ce pacte fui jure par Henri lc 9 sevrier, a Suiri, en proseiace des deputes dupape; lechan- celier Albert et di x au tres seigneum prononcerent te memeserment pour la sui ete de Pascat ΙΙ v. Baronius, an . 1 II).PAGE 38. In dominum pastam manus injicere non
niere sori disserente. Pascat II recut Henri au has des degresde l' est se Satnt-Pierre, Oli te prince se prosterna et balsa lespieds du pape. Arrius devant i a Porte-d 'Argent, Henri lutle serment d'usage, aptas tequel le pape te designa empereur, et un eveque dit fur tui la premiore Oraison. Ensuite, elant entre dans l'eglige, te ponti se invita Henri a renon cer. commu il l'avait promis, aux investitures. Le monarque repondit qu'il devait auparavant en conserer aveo les evoques et les seigneurs de sa sui te, et se retira aveo eux dans la sacristio. Les prelais ullomatids resuserent d'abandonner Iessi ess qu' iis tenaient de l'einpire, et les seigneurs revinrent
dire a Pascul : α A quoi bon tant de discoura Z Sachea que
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raresterent, et avec tui uti certain nombro de cardinaux, d e-veques, de pret res et de seigneurs italiens. Othon de Frisiiigue liv. VII, ch. xiv dit qu'a l'aspect de cette violetice, une grande partie des assistants se mirent a crier de to uteleur sorce : α On attente a la vie du papel . Aussi tot les soldata allemands, qui etaient venus en laute pour voir laceremonio, lireut leurs epces, et, sans savoir preci sement a qui on en uoulait uu milieu de ce tumulis, isappent a droite et a gauche sur la multitude desarmee, qui se precipitait Vera les portes pour echapper a ces attaques. Il F eut memedes gens massacres, et parmi eux, ajoute te meme laistorien plusi eum de ceux qui etaient alles le malin au-devant deI'empereur avec des palmes et des fleurs.
Cette prophetie de Meri in est empruntee au livre ΙV deritistoire composbe au dou Zieme si ecle par Geosiroy de Monmoulli. Le texte du beii edictita gallois, comine on leverra par in citation fulvante, ne dissere de eelui de Suger Ine Par des variantes peu importantes : Succedet leo jus
titiae, ad cujus rugitum gallicanae turres et insulani driacones trement. In diebus illis, auriam de lilio et urtica e torquebitur, et virgentum ex ungulis mugientitim manabit. Calamistrati Maria pellera pestient, et olerior habitus interiora signabit. Pedes latrantium truncabuntur. Pacem habebunt ferae: humanitas stipplicium dolebit e findetur forma
commercii: dimidium rotundum erit. Peribit nati rum rapacitas, et tuorum dentes hebetabuntur. Catuli leonis in quo eos Plac ex transformabuntur, et aquilia ejus super
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montem Aranium nid*cabit. Britanniae utriusque regum et prinemum origo et gesta insignia, Paris, Ib08, P 53. Lo livre de Geosilaoy de Moli mouili, qui reprod uisait enlatin une citroni lite galloise deja traduite par Gaut liter, ar-ehidiacre d'Oxsord, et qui contenait uno foule de rectis populatres et do traditions repandues non-seulemetit datis lopays de Galles, mais elicOre dans la Bretagne Danca ise, eui, du vivant msime de l'auteur, une grande celebrite. Leschroni queurs contemporains de Geostro3, parmi lesqueis nous citerons Guillaumo de Malmesbui 3, ΙΙenri de Hutington, Al-hed de Bevertey et Robert du MOnt, abhe du MOnt aint Michel, tui sirent de uonu, reux em prunis. Suger, Comme Orale volt par ce passage, ravait tu a repoque Oii ii composula Vie de Louis te Gros. Les poetes, comme les historiens, Ont mis plus d'une lais a profit te livre dc Geosse' de Mon-