Oeuvres completes de Suger recueillies, annotées et publiées d'après le s manuscrits pour la Société de l'Histoire de France par A. Lecoy de La Marche

발행: 1867년

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PAGE 1. Patris, aMi et ata rum Opprobria reportat.

Gest dans la bouche de Ia comtesse Adiste, et uoti de sonfiis, que les Grandes Chroniques de Mint-Denis placent lediscoum adresse a Muis VI: Et mi commenin la comusseis prier et requerre. . . Et paria la sage diame en telia maniere... res ductit la dame. . . . Cette version est en esset plus consorme a I 'esprit, si non a la rigueur des termes ducontexte. La precautiori pri se par Thi baud do ne se presenter devant te roi D'accompagne de sa mere indique asso clairement que, peu certain de son propre credit, ilcompta it dava ut age sur celui de Ia comtesse; et ee ii et ait pas sans raisOu. Adole et son mari, Etienne VI, comte de Blois, aValent toujoura montre uti loyal devovement a leursuMrain. Etienne avait tue de s a propre main, dans un

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nim de fidelite lui donnatent Ie droit Sinuoquer i appui de

position personnelle de Thihaud linit sori disserente. Οutreque son age lui interdimit un tangage si sermo, si hardi, it nepouisit parier des nombreux services rendus au trone par samaison sans ossi r un contraste desavantageux pour tui. Car, des qu'il avait pu se metue a Ia tete de ses vassaux, ii s'etait uni aux ennemis de Louis te Gros, a l'occasion du siege de Goumay-su Mame, precedent peu propre a disposer te In narque en in saveur, a une epoque oli te devotr du seigneuret celui dii vassat etaient sondes furta reciprocite . Gis sonties moti se qui dolvent satre adopter de preserence la versio

uouvent dans co passage la preuve que, te poni celantetandre, Robelet tomba dans la Marne, ou il perit avecplusi eurs autres seigneum. Les termes de recrivam sem- blent resister a cette interpretation. Au reste, it Τ a parmi les annali stes, divergence d opinions fur la maniore

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P cs 91. Cum dapisertim ejus Ans Uum Gar dens .... lancea perforasset ..., nequitiam vitae ereptione tinxit.

Oederio Vital liv. XI) marque dans quelle circonStanceperit Ansel de Garlande : Quadam die, dum regalis manus

msonem per artum tramitem Persequeretur, et mse fugiens munitionem ingredi niteretur, Ansello de Garitando principinhilitiae Francorum forte Oboiasit, quem lancea mox Percutiens subito Peremit. Cette perte causa une si vive douleura Louis te Gros, qu il accorda u rabba3e de Morigny lamoitio de sos droita de prage sur tu village de Bero uville, et

ramortissement d 'une redeuancc annuello do dix solas, polirio repos de rame de son sc noctial : Pro ansma Anselli

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LAIR cISSE MENTA ET OBSERVATIO S. Denis. It resulte de ce Rit, que te trop sameux Hugues etait venii a hout de renirer en possession de la terre du Pulset, et qu it et ait en re en France en Pan nec 1122. Hugues du Pulset D etait pas sivi e d IIugues de Creey, contine te donne a ontendre Particle qui tui est consacredans P Arι de oerifer les dates II, 432 . Le chapitre precedent dii livre de Suger montre quo ce dernier seigneu retait Dere de Guy II, comte de Rochesori.

P cg 105. Eorum compositam instantiam ferre non palentes,

tori par Meum gaudium dans la chronique Jorderio, oti apparuit pour la premi e re talis cet ancien cri d' armes des Francais. Louis VI marcliait fur Noyon, oii Henri vena itd'elever une sorteresse, lorsqu'il apprit que celui-ci s'avan-sait a la tete de ses troiipes. Bouchard de Montmorency, ducoie de Louis te Gros, et Guilla uine te Claambellan, du cote de Henri, avalent conseille a ces deux princes de n'en potat venir aux mains; malis les avis les plus violenta prevallarent. Les deux armees se composaient d'environ neus cenis cha vallos, doni trois seulament furent tues. Les Fran is no

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avait pris parti pour Lovis te Gros. L'etendard dii roi de

France, et non Pori flamme . comine i 'ont ecrit quelquesum, sut enleve par un soldat normand , duquset Henri Pacheta vingi marcs d' argent. L'ordre de retrai te sui donne, selon orderio, par Lovis te Gros lui-mome, fur la representationqu'on tui fit que les hala illons etaient rompus, et que quatre vingis chevallers, au nombre desqueis elatent Bouchard et smonil, ne reparaissatoiit pas. Ibouis, dans sa sui te, ne duison salut qu'a l'erreurd 'un paysan norma nil, qui, ne te con-naissant pas, te condulsit avx Αndelys. Les principaux sei-gneurs qui combattirent dans l armoe hancat se larent: Guil laume Cliton, fils du duo Robert, doni ii vovi ait conquerirriteritage; Mathieu, comte de Beau motit; Guillaunae de Garlande, seneclial, ches des troupes royales: Godesro1 de

Serans, Pierre de Maule, Philippe de Monbray, Guy de

II saut observer, dans le Meil de celle assaire, que te chroniqueur Orderic etait devove aiax Anglais. Aussi tes historiens de cette nation s emparent-iis de son texte pour grossi rI importance du succes des leura. Queiques-uus meme VOnt jusqu'a accuser i 'abbe Suger d avoir uoutu attenuer la honte de la desaite ea imaginant cetio opposition de Franci incompositi et de compositae acies f. nglorumJ. V. Shamu Turner,

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moni de l'exacte verite. PLGL 115. Beato Dionysio et restituit et consirmaoit.

La restitution du pri euro d'Argenteuit a labbve deSa int-Denis est de Pan nee 1129. Ce monastere avait et scindo scius te rhgne de Clotaire III, et donne aux religieux de Sa int-Denis. I 'em pereur Chartemagne, uoulant Seco iideri inclination des sa fille Theodra de pour Ia vie reli elise, I y e tablit avec quel ques j eianes filles, doni il la fit abbesse.

Cette princesse, qui gouvernali te monastere en 824, uoulant assurer te retour de Ia proprieto a ses possesseum Primi uia aprhs in mori, obtint, l'an 828, uti diplome de l'em pereur I ciuis IE Dehonnaire, son Dere, arretant qu'aussi tot aprses son dechs cet ancien pri euro semit rendu a Ι'abbayede Saltit-Denis, fulvant rintention d'Ermenric et de sasemme, qui l 'avalent hali stir leur propre terre. Theo-drade etant morte, l'abbe Hilduin laissa, par tolerance, subsister te coiivent de reli cuses, a la condition qu'il releverati de Satnt-Denis, doni le droit etait par la sauvegarde. lle etait la situation respective des deux maisons, lorsque Suger, prositant des defordres scandaleux de celle d'Argenteuit solas la mauuat se administration d Heloise, qui, apria y moir ete oleuee, y avait ete ramensie par Abai lard dix ansauparavant et en otait devenue prieure, demanda, a la fuit des plain tes adressees au pape contre les religi euses par Elienne, evoque de Paris, que sa communaute scit reinise en possession de cet elabiissement. Un concite, prosido, fi Sa int- Germain-des-Pres, par te legat apostolique, et ou se trou verent les eveques Geonroi de Chartres, Elienne de Paris,

Gostin de Soissons, Rainaud de Reims, examina les Giessarticules contre les reli euses et les reclamations de Suger ries uns et les autres ayant oti reconnus landes, te prie esui remis a l'abbe de Sa int-mnis, avec recommandation de

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transferer les religi cuses dans un auri e motu stere. Celt

decision sui confirinee par une bulle pontificale, datis da Latran, te 9 des calendes de mai. Suger fit prendre possession du prieure. Cependant, ii celova plus d'une Misen rodes contestations a ce friet entre l'abbaye de Satnt-mnis et i optim de Paris ou te couvent de Malnovo, qui revendi alent tous deux certains droiis sur Argenteuit. Uno transaction entre les differentes parties mit sin a totis tesdebais fous te pontificat d'Innocent III. V. Feli bien, Hist. de fabba de Satnt-Denis, p. 162 et sui v. - Leheus, Nisi. diocese de Paris, IV, 4. - CL leti ne de Suger sur son administration abbatiale, ch. III.

PAGE II 6. Veiillum ab altari suscipiens quod de comitatu micassini, qtio ad ecclesiam feodatus est, vectat.

compris, fulvant Suger, enue t 'Epto et l'Di se inter Isaram et Etiam , sormant un comte doni les principales placesctaient Pontoise, Chaunioni, Magny et Mantes. Le mi Dago- heri I , ou l'un do ses successeura, ravait donne a l'egliso de Satnt-Denis. Vers te milieu dii neuvieme si cle, au plus tard, i 'abhaye I 'in Moda a des comtes, qui, a titre de premicra Vassalix, etaient obliges de la defendro, et pori aientia hanni oro de Satnt-Depis. On comple, dans le Voxiu, neu s

couroniae, qui eut lieu solis te regne de Philippo I , selon le

illud radiungans dominio. Α partir de cetie epoque, les rois prirunt te tit re d 'uvoues de Satnt-Denis, et en rempli rent les oblig/tions en fideles vassaux, se dispensant seulcment de rhommage a r ison do tuur dignite. Lorsque Louis te Gros, ava ut de marcher contre rempereur, alia prandre la ban-

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prime dans les memes termes que son historien et Praesenti itaqua penorabili abbate praefatae occlesiae Su- rio, quem sidelem et familiarem in consiliis notris habebamus, in Proentid optimatum nostrorum, o illum de altario beatorum Martyrum, ad quod comitatus Vilcassini, quem nos ab psis in feodum habemus, spectare dinoscitur.

morem iantiquum antecessorum nostrorum serWantes et imi

tantes, signiferi jure, sicut comites Uilcassini soliti erant,

Cetto baliniore de Satiat-Denis, qui a joue depuis ian si grand rolse dans notre histo ire, scius te nom 'oristaname, est ni usi decrite par Guilla uine te Breton, dans io poemo latincompose a la lovange de Philippes Augusto :α Ast regi satis est tenues crispare per auras 'exillum simplex cendato simplice teXtum, Splendoris rubet, letania qualiter uti EccleRiana solet, certis ex nari re diebus. Quod cii in Ramma habeat vulgariter Gurm nomen,

Omnibus in hellis liabet omnia signa, praeire, Quod regi praestare solet Dionysius abbas Ad bellum quotiens sumptis prosciscitur armis. η Guill . Amor. , Philipp., lib. II.)on volt quedria osti etendarit porta it te nona solis tequelit est devenu sameus, et qu' a Ia gi terre it piecini ait tous

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PLGE I 20. Coronam Patris .... demtisSime restituit.

in manteau, et Rutres ornementa royaux appartiennent ut 'egliso de Min Denis, ou i 'on avolt torioum accoutum ris de les Osfrir en present au gaint Patron de leur personn re et de leur royaume. . La couronne de Philippe Ι sui donnes par Lovis VI a regii se de Satnt-Denis en 1120, et non au retour de rex pedition contre rempereur d'Allemagne, laquelle eut lieu en 1124. Suger, uoulant re unit fous unmeme coup-d'oeil divers privileges et concessions obtenus duroi, ne s'est pas luisse arreter par un anachronisme; mais,pour retablir l'ordre des satis, nous avons l lacte originalde la restitution de la couronne de Philippe Ι , acie ainsidate :Actum ρullice, anno incarnati Verbi MCAX, regni nostri XII, Adelaidis autem reginae VI Arch. de Γ p., Κ 21, α' 16. - Τardis, Mon. hist. , n' 379ὶ .La cerimonie de cette restitution se fit avec une grande solennite. Le roi et tu reine, accompagnos des grands ossiciem de la cour, se rendirent a la basilique des saluis Martyrs, et 1 deposerent la couronne du monarque desunt, en prἡsence de Conon, cardinal-evoque de Palestrine, legat duSaint-Si ego, douχe ans apres Ia mort du roi Philippe. Louis te Gros, Mur reparer ce retard, donna a l' bare l'egliso ot les dimes de Cero Seine-et-Oise) et quelques dependances, avec la justice et la voirie de ce village. Dans cette charte, te roi reconnali sormellement te droit de l'eglise do Mint-Denis d'heriter des couronnes des rois de France apres leur mori r Quoniam jure et consuetudine regum Fran O-rum demigrantium insignia regni ipsi sancto Martyri, tanquam duci et protectori suo, referuntur.

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