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logie des trauaux, me frent naitre te plus grand desir de connoitre plus particulierernent la dissertation de M. Bergman. Mesoccupations me retinrent dans disserentes Provinces, jusquau mois d'avril dernier. Enarrivant 1 Paris, je cherchai inutilement datista libratrie, uia exemplaire de la dissertationde M. Bergman. J'appris que ce SaVant, correspondant deI'Academie des Sciences de Paris , avolt adresse 1 cette Compagnie, son OuVrage
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dre blanche obtenue du precipite desseche,ia propriete de pro duire la fragilite des fers cassans a froid ; parce que tous les fers quel'on init en Dauphine, soni tres-doux & tres-nerVeuX ; qualite qui leur est transinisse par lanature du procede que l'onemploie & qui est
analogue au caractere du minerat.
J'etois meme elo igne de s upςonner dans Cette pOudre , cette propriete ; parce que j'etois dans te sentiment dans tequel je persiste, que la fragilite a froid de certain fer, ne procede que de la mallere de la chaleur en excedance ; & que la ductilite pariaite procededu phlogistique reunt 1 la mallere de la cha-leur au potnt d'une parisite saturation & par
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J'avois dono lieu d'etre tres-impatient de eonno1tre l'Ouvrage de M. Bergmau, de mediter ses nombreus es experiences , & deni imbiber profondement de ses principes. Une premiere lecture rapide n'a servi me seire connoitre rimmensite du travail de M. Bergman, qui a su concentrer dans queiques pages, te delati, ranalyse , les resultats & les consequences de a73 experiences , toutes instituees avecun but direct , une sag
thematique , sui vies enfin avec uiae patience& uia courage que te seul amour de la verite de la gloire peuvent inspirer h son auteur. Je relus t Analyse du sex de M. Bergman , la plume a la main ; je sis des notes : bientotelles s'accumulerent au potnt d'etre presque auri volumineus es que te texte. Si je Voulois me Concentrer , je devenois obscur , & jem appergus que je Dis is rextrait de rextrait dura travati immense. Je me determinat atraduire la totalite, persuade que par ce tramVail je viendrois 1 bout de inieux falsir &d entendre tous les principes fondamentaux de la doctrine de rauleur. Mon but se hor-noit limon utilite particuliere. . reflechissant ensuite que cet Ouvrage, ii Gependamment de la doctrine qu'ij xensese
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moit, contenoit des Diis du plus grand inferet, k des observations luin ineus es furta nature & les proprietes du fer, j'ai cru rendreun service , ma Patrie, en tui presentant fousson idio me naturei l'ouvrage d'un savant tranger , qdi, quoiquit soli ecrit en latin, pourroit taetre ni tu , ni elatendu du plus grand nombre des personnes aut quelles ilpeut e tre de la plus grande utilite. Beaucoup d'excellens Chimistes ont neglige la langue latine, & n'ont paS moin forme de grands homines. L'onpeut 3pprela dre la Metallurgie & les Mathematiques en frangois ; & beaucoup de mattres de forges& de braves militatres qui sont entres desleur plus tendre jeuneste ait service de l'artillerte , soni savans sans entendre Ciceron ni
terie reianit de hons ossiciers tres-verses dans
l'ari des forges, de la fonte des holaches hieta, & de to ut te travati des arsenaux dela guerre. Potar faire des progres plus rapides dansce S connoisi ances necessatres, & procederplus regulierement & avec connoisi ance de cause, tant dans les operations des forges , des ars naux & des manufactures d'armes,
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inspection; il est hon que les Commissatres
connoissent a fond les principes constitutissides matteres quiis emploient. Ce motis est uti des plus puissans qui me determine a publier coete traduction , doni j'ai devel oppe latheorie par des notes distribuees dans te corps de rouvrage , & par des observations particulieres reuntes dansi 'Appendice quisuit cette
Anime dume me gele que M. Bergmata,
nue , je passe sur te peu de merite de con
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en aitire des ConsequenceS, pour demontreries fonde mens de ma theorie de la mallere du
isu & du phlogistique, desqueis dependent
ies diverses sortes de Varietes du fer. Si je parois en opposition de sentiment licet egard avec M. Berginan , je me felicited'avoir uia adversatre ausi illustre; mais iecrois qu'il sera facile, non-seulement de nous juger, mais de nous concilier sur cette opposition ; car M. Berginan connoit, demontre& assure que la mallere du seu , & le phlogistique en doses disserentes, occasionnent des changemens tres- notabies. Je reconnois qu'il y a dans te fer des matteres etrangereS, accidentelles quis euvent e tre analogues h laylombagine, a la manganais e & a la mattere silice use, qui ont paru telles a M. Bergman, d 'apres ses experiences ; ces mattereS etrangeres & d'autres qui peuvent to utes accidentellement exister dans te fer, soni des accesso ires etrangers , meme inutiles ; puisque M. Berginan dii lui-meme, qu'elles peuventia'y pas toujours exister , & qu'elles ne sontPas necessatres a lexistence du metal: il s'e
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prime ainst dans te premier para graphe de la Section VIII.
- Il est necessatre de rechercher & d'ex s miner les principales substances heteroge
M nes qui accompagnenis UVent notre metat,
s unies, tesquelles ne soni poliat du nombreis de ses parties constitutives , quoiqu'ellesse puissent influer fur ses proprietes . . . tellesse soni la manganaise , la plombagine, &c. Dans la Section IX, cet auteur ne recon noti que deux principes immediais dii fer, qui soni une terre particuliere & le phlogistique; sy ajoute la mallere de la chaleurr mais
comme M. Bergman divise te phlogistique , qu'il appelle ailleurs principes subtiles, en phlogistique coagulant & en phlogistique reducleur ; qu'il reconnoit ce phlogistique
Il ne sagit que de decidersi la fusibilite dela fonte de fer , t infusibilite & la ductilite dufer doux, la propriete de racter de durcir a . y pQ prendre plus de volume ,11 le dei aut du fer cassant 1 chaud , & celui tu fer cassant a froid ; si tous ces accidenScnnia procedent de la disterente modification
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des molecules du fer, impregne es en plus ouen molns, soli de la mallere de la chaleur, soli dii phlogistique , selon mon sentiment; ou si ces accidens dependent de la matteresticeuse ou plutot talqueus e , de la plombagine ou de la molybde ne que M. Bergin any atrouVee, ou de substances approchantes de ces matteres : car M. Berginan dit quilay'Ose pas prono iacer sur leuta parties constitutiVes, &quelles rest emblent seulement hiaplombagine & a la manganais e. Quant a lamatiere blanche a laquelle M. Berginan attribue la fragilite dii fer cassant a froid, ce sari
Au surpius, j'ai trouve abon damment de Cette mattere blanche , par ranalyse de lamine dite Rixe , du genre des mines spathi-ques, & avec les velles on fait de bonacter
ment d'ailleurs il est si facile de reiadre doux te ser te plus cassant a froid, qu'un tour de main sussit. La propriete d a fer cassant fro id , ne procede donc poliat d'un precipite blanc qui ne tient sa covleur que de l abon dance de la mallere de la chaleur, & de laprivation du phlogistique & du magnetis me.
L'ami ante ferrugine eestune mattere tres '
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blanche , denuee totalement du magnetisme& du phlogistique, principe generateur des
teS, parce quil contient du phlogistique quile reiad brutant. Le cristat de roche n'en reflechit poliat, parce qu'il ne contient que de la mallere dola chaleur sans phlogistique ; il ne brute pas
dans l'Appendice, it est facile de nous juger,& de decider si, sans avoir egard auX m Hiie res metalliques ou terreus es etrangereS qui PeuVent contribuer a la propriete de la Variete infinie decliaque ferenson genre , te plus
ou te molns de la mallere du seu & du phlogistique est te se ut principe determinant lapropriete fondante, ductile, cassantea chaudoia a froid ; ou si ces accidens dependent dumetange additioniael de la plombagine & dela manganais e sui vant M. Bergman. Ce savant a uiae theorie profonde, des C On'noistances dela plus grande etendue; c'est un
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judicieiax appreciateur. Ie ne peux Opposera tant de prerogatives, quiane longue habitude de manter la mallere du fer, des principes de physique pratique, & le vis destir do
ire des deco uvertes utiles aux aris & h lasociete. Jaurois publie plus tot cette traduction, si je n avois ete oblige de l'interro inpre pour unvoyage dans les mines du Limousim, di pourpiusleurs ouvrages qui m'ont ete demandes. Je vais reprendre te traite de lacter, poury donner la derniere main; it y a plus de
Je pense qu'il est necessatre que te fasse connoitre ici mes idees fur te seu perma'