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nent dans les corps , & le phlo gistique qui
est uia seu volatii qui S'en separe. Les Savanis ne soni pas d'accord seria denomination de ces deux formes du seu Iis appellent te premier , mallere de la cha-leur , seu principe, seu elementatre, phlogistique coagulant, & quelquefois seu fixe. Je considere ce seu permanent dans tescorps, & qui ne peut en eire degage que par des chocs violenis, comme Ie seu fixe par essence. Je pense meme qu'il ne doli
Le seu auquel Stalii a donni te nom de Phlogiston, que les Chimistes Franςois deson ecole ont francise , par te mot phlogi se
ZIque, R eto nomme ou defini, seu fixe, seu fixe par i'air, mattere grasse, phlogistique revivifiant, foui re des metaux , principe inflammable ; ensorte que ces de ux substances soni egalement appellees, seu fixe , oufixe , ce qui jerte beaucoup d obscurite dansles e criis des Savanis qui emploient te memeterme pOur eXprimer de ux elements destin is qui agissent dissereminent. Sans rei eter te terme de phlogistique, qui par ton origine radicate, exprime asseet bienta nature de la chose , je pense qu'on dolixe nommer seu volatii; parce qu'il rest en
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esset , & par opposition au seu fixe doniit dissere ; asin de determinera des idees precisses sur ces deux substances qui ont chacune. ime maniere d'etre, & des modifications disserenteS.Il n'est pas plus extraordinatre de distinguer te seu, en seu fixe & en seu volatil, quelaikali; puisqu'ils ont l'un & l'autre ces deux proprietes accessotres, quoiquiis solent iden
Ualkali n'est rendu fixe que par son intime union aVec Une terre vitrescit, te qui tui communique fa fixite. Ualhali volatii 11'est tet, que parce quil est combine avec i'air & leseu qui tui donnent de la volatilite. Ιl en est de meme du seu ; te seu fixe, qui est celui qui reste inherent au metal , as res fa calcination , ii est rendu fixe , que par ia forte liaison avec la base terreus e elementatre du metal. Cette union resiste hi'esset ordinatre dii seu en action, & accompagne la terre metallique jusques dans savitrification; au lieu que te phlogistique oule seu volatii abandoniae te metal auquel iletoit uni; lorsque la calcination, soli seche, soli humide , degage i'air avec teque i ii eloti combine & cet air l'entrainant avec tui, te rend Volatii , ou plutot ces deux elements
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baris me en Chimie & en Metallurgie, appeter proprement seu Volatii , ce que les Chi-mistes entendent par phlogistique, ternae
doni je me fers constam ment dans cette traduction, tant pour me conformer a l'enonco
de M. Berginan, que pour ne poliat cho-quer i 'oreille par un neologisme qui seroticependant molns revoltant quaikali Prusia sen, fel micros coniique , & autres qui nodonnent aucune idee de la nature des substances quiis designent, S qui tiennent dol'amphigo uri & de l'asseterie qui dolventeire hannis des Sciences. Je joiias a cette Traduction , quatre Me- moires que j'a1 lus M'Academie des Sciences, qui peuvent eire utiles auX progres des Aris. Dans te premier, je propose les moyens de perfectioianer te travais des Anc res de
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Et te quatriume , est celui sur la Cementation doni l edition est epulsee , & que te Public a destre.
Le Lecteur doli etre prevenu que les Letires majuscules qui soni placees ali commencement des para graphes, sont les cotes duc texte latin , auxquelles M. Berginan renVola quelque is.
Les Asterisques , indiquent les notes
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α AN A LYSE DU FER, Le ser battu, ou renda ductile par uiae se conde
operation, corroye mec art laus te marteau , prendentre les maiias des Ouvriers, mille formes utiles a nos be ins .
Ensin, te fer laus te nom Sacier, possede dans unde gre eminent, la solidite , l' elasticite & la durete ;il est doue encore d'autres proprietes qui te rendent plus precieux que les deuX varietes precedentes, &fournit avx Aris une mattere merueilleus e & proprea exercer la secondite de leur gente. Au surptus , en quelque etat que soli te fer, ii est susceptibie d 'e- pro uver des alterations qui en soni varier a l'infini,
la qualite & la propriete. La disse reiace que l'on apper oti dans la qualite de la fonte de fer, ne depend pas seulement du
caractere des mines doni elle procede : la forme
ser cru: Cependant nous Voyons que totis les aut eurs qui en parient, meme t 'Academie, donnent a cet te fonte te nometres- impropre de fer fondu , ou defer de fonte , termes qui presentent des idees opposees a la nature de la sonte ; car lafonte de fer n'est poliat du fer sondu , ii n'en existe pomi enetat metallique ; ce n'est pas du ser de fonte , puisqv elle elivreparee avec la mine , & que te fer ductile qui a ete pre- par ε avec de la fonte dans les assinertes , pourro it seul por
Pare avec la fonte , ou acter naturet, potir te diitinguer de Facier prepare avec te ser ductile. Certains aute urs appellent la sonte de ter, Ier de euia: ce terme est austi impropre , puisque te mot Deu e , nexprime que la forme fous laquelle la fonte est moulee. C 'est un pris me triangulatre : on en moule pour i ut age des assineries des larges, en gueuses, en guis es, en tau mons , en flost , & potir les aris, fous toutes les formes pollibi es: nuelqu'un qui diroit, fonte de pila sere , ne seroit entendu depersonne ; fonte de gue e , n'est pas un terme plus pro Pre.
Nous emploierons dans cette traduction te terme de Jercru pour exprimer la fonte de fer, afin de nous rapprocher
de M. de Bergae an ; de celui de fer buttu ou ductile , pour leser proprement dit.
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SgCΤION PREMI ERE. 3& les dimensions des Durne aux de fonderie, laquantite & l'essen ce des charbons que l'on emptolea sis fusion , l'etat des seu meis, ta force , l'abon-dance dc la direction de leur vent, sont aulant de causes qui influent sur la qualite de la fonte: les seu les proportions differentes du charbon & du mi. nerat que l'on jette ensemble dans te fourneau, pro-d uisent des fontes de caracteres disterens, que l'ondistingue par des termes appropries qui caracterisenties degres de leur purete. L 'on distingue donc te fer cru qui est surcharge
qui est doue d'une juste proportion de phlogistique, en laedois, Fulsati, Lagom malmari ) ; en ilia, te fercru qui man que d'une quantite sussis ante de phlogistique , en laedo is, Bar ait, Satijam ) : nous
B) Cette distinction que fati M. Bergman des disterentes sortes de fontes de fer, eit purement physique & theorique et
ii est necessat re de metire nos lecte urs a portee de l'eniendre Par les termes de pratique. Le fer cru est te premier pro duit de la mine de fer , traitea dans les havis laurne aux de fonderie des sorges; c'est ce quel'on appelle simplement fonte. Cette fonte varie dans sa quante sa couleur an non ce en generat son caractere ; on la disetingue en fonte no ire , gris e & blanche.. La fonte surchargee de phlogistique, est la fonte noire , c'est-a-dire, celle qui est d'un gris trEs-fonce : elle est fouvent limati leuia; elle procede dune surabon dance du seu, c'es Q dire, da charbon employe relativement a la quantite de
Virruans les Aris , & pour etre convertie, soli en ser , Oiren aeter, elle procede de la juste proportion du charbon. cc uu nunerat introduit dan. le suurneau: les parties elemen
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ia soumetire de nouueau au seu, l'y assi ner, & l'ypetrir avec ari, asin d'en obtenir beau coup de bonfer, avec te molias de frais pollible. Independaminent du caractere des fontes, les dimensions des assineries, ta qualite & la quantite descharbons, l'energie & l'inclinaison du vent, sent des causes a considerer, doni cha cune produit des varie-
Les methodes de fabriquer te fer, qui soni te plus en usage en Suede , se reduisent a deuX ; l'une a la
taires soni saturees da phlogistique, au potnt necessat re de tui eonserver sa fusibilite- . - La sonte pauvre en pluori lique, est celle qui est blanche; esse Drocede d'une trop solbie quantite de charbon , employee re alivement a celle du minerat: cette fonte ne peut se moulerparsalie ment; elle doniae ordinat rement des fers cassans , dc de mauuai S acie rS.s C a methode vallone est celle par laquelle on amnela fonte dans un seu appete a certe plate , potar en suae lech auiser,& lesuer dans un autre seu appellEchauserae volante, ouisu extens eur, parce Plan tire te ser de ce seu pour te Porter au marteau, ann de is corroyer & dei Eurer .s Da Par la methode allemande, on assine & l on chaustele fer dans un meme seu que I'on nomme renariEre. Nous avolas en France encore de ux au tres methodes; l une in Catalane par laquelle on combine dans te meme fbu
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changemens, paroli disserer si essentiellement par ladu rete , la ductilite , la tenacite & l'elas icite ; maist 'opposition de caractere la plus digne d'attention ,& que nous devotas faire remarquer, est celle-ci :l on trouve du fer tres ductile etant froid; mais.lor'u'il est chaud, it se brise laus te marteau ; Onte nomine fer cassant a chaud, en su edois, Roue brac t) : un aut re fer elant chalasse a propos, est tres- docile au forgeage, mais, lors'u'il est fio id, ilse gerce, se fend & se brise ; on te nomme fer cassant
L'acter dans sa preparation, reproduit Une nou
matelle que i 'on assine & fait patir dans un auire seu, tequel seri ensuite a avaler, corroyer & ster te ser , avant de l'etirer. E ) Ces trois varietes ne soni pas les stules que te ser prε- sente; it y en a une quatrie me qui est cassante a chaud & a froid: e connois plusit eurs mines en France qui en pro duisent, elle Sont rare ment exploi te es: il y en a en Bourgogne, en Ch. in pagne , & dans te Barois; l 'acier est suj et a casier a fro id & ac baud. Il eui ete a desu er que M. Berginan eut so umis a sesexperiences cet te sorte de ser doni ii parte , ex P. 2O8), encitant les fers qui soni impregnes d arsenic.
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velle foule de varietes qui procedent non se ut ementde la mattere que l'on se propose de convertir. &qui est suscepti ble des dissere iaces de caractere quenous avons Lit observer plus haut , mais encore des divers procedes que ron emplo ie. En generat, l'acior se prepare , ou par la fusilon, OV par la cementation; Ie premier se nomine acter naturet, en laedois ,
Smelistat'; l'autre acter artificiet, en laedois, Bran sera l) : mais de quelque es pece qu'il soli, on tui a assigne tant de noms disserens qui procedent dela diversite
de se mattere premiere , Ou du genre de procede employea se preparation, ou de rus age auquel une propriete particuliere te reiad plus propre, que nous Croyons pou voir nous dispenser de les rapporter ici, cive c d aulant plus de raison que cette longue enumeration seroit fastidieulati inutile, si nous n'y ajoutionspas la description des procedes. Et en esset, a quoi nous serviro it de rapporter ici des denominations qui sontsi originales , dc so uvent si absurdes , donnees aracter par te vulgaire des ouuriers, lorsque nous ne falsons Encore que d'articuler lege rement ses disserentes va- Iietes, & qu' a pei ne les appercevons-nous au bOrd
Le fer est sans dolate te sevi metat doni te caractere it austi inconstant: l 'on ia' apperceveroit pas uia si
F) L'onne doli pastoujours rej ter les expression striviales & grossieres des ouvri-s; leurs idees rei recies dans unpetit cercle d'expressions , les oblige de larger des mois p our exprimer a leur inaniere , ce qu 'iis sentent solis la lime & lem arte au , qui soni pour eux des organes secondat res & exteri eurs. lis imitent solivent les Sau vages qui appellent te serpar Un terme qui, en leur langage, signifie pesant. Je balbutie quelque is avec les ouuriers, pour donne ramesi dees une force d'attraction analogue aux leurs , pOur PDuVOirles salsir & les clarifier ensuite ; i'ai plus appris avec eux , en leur servant de compagnon, que de mairre.