Tractatus de materia medica, sive De medicamentorum simplicium historia, virtute, delectu & usu. Auctore StephanoFrancisco Geoffroy ... Tomus primustertius 1. De fossilibus

발행: 1741년

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de du Vitriol, qui n'est produite que par

une mediocre quanti ted 'eau, on temeten digestion a une douce chaleur: car pou lors une partie des potntes acides aban. donnent les molecules ferrugineuses qu'on

Dans nos trois operations it arrive plu-seurs choses tout a la is , scavoir, la de sunton d'une grande partie des acides duVitriol duvec les molecules ferrusineu-ses, ta separation de la partie bitumineusedu Fer o 'avec sa terre la plus grossiere, lararefaction de cette partie bitumineuse dc de la substance saline, enfin uiae nouvelle union qui se fati d'une partie de ces Selsavec ce bitume ou hulle de Fer rarefie, dcune auire qui se fati de thutre partie deses inςmes Seis avςc que ues moleculeι

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tes parties. Ce meme seu rarefie en memetems les Seis qui deviennent par-la tropsolbies pour tentis en dissolution les parties metalliques qu'iis seutenolent auparavant Eans te liquide ou dans les cristavx. De-la il

xe. & dans le Vitriol calcine qui se reduit premicrement en potadre blanche, pulsiaune par la di vision des Seis & l'epanouis

sement des Soufres. Σ'. La precipitationaeune terre grossiere quon volt tom ber au

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libro entrde dans ses pores a ceux des aes des qui ne soni potnt encore lies avec les Soufres; Sc comme ces acides soni fore rarefies, iis penetrent fori avant dans tespores de ces molecules, les chargent detous cotes, & forment ain si tes pelotons herisses des Seis aikalis, comme nous voyons ces Seis se former dans nos fourneaux de l'union des acides avec les mole-

Τous les acides du Virriol ne se convertissent potnten aikalis , parceque dans lememe tems que les molecules de terreengua1nent ceux i, des parties sulphureu-ses ou resineeses du bitume du Fer embarrassent d'autres acides, les enuetorpent lc les metient hors d'etat de pouvoix penetrer librement dans les autres parties

terreuses qui tombent peu a peu au fondde la liqueur. Les nouueaux Seis aikalis ne restene potnt inutiles: iis ne sent pas plutot sormes raelis commencent a agir fur les S fres Ont iis sont les dissolvans natureis: illi tesctendent, les divisent, les delachent des

parties terreuses avec lasquelles iis elotentetroitement unis, & augmentem par ce

moren la precipitation de la terre M Fer.

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Jattribue ces changemens aes principes du Vitrita aux parties du seu qui penetrent ce Sel dans les diges tons, dansles calcinations & dans les distillations

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etant nou vellement calci nee repand une

est que si on jette dans de l'eau froide ceVitriol nou vellement calcine a la seu lechaleur du soleti, ii cchauta l'eau trcs- conssiderablement; ce qui ne pe ut provenir que des parties de seu restees dans Cette polidre, puisque te Vitriol, si subti- lement pulverile qu'it puisse cire, jettedans l'eau en augmente lafroideur, bienloin de rechauster. On ne peui potnt douter non plus que dans la distillation du Vitriol par la cor- .nue percce de quelques petits trous ou dequel ques sentes, les parties du seu ne syinsinuent, & que ce ne soli a elles qu'ondoive rapporter cette subtilite & cette volarilite aes particules acides du Vitriol qui egale celle de ce meme acide dans leSoufre minerat, lorsquon te brute; avoccette disserenoe que sa rarefaction est lu

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pas dans la distillation de l'esprit volatilacide du Vitriol. Qu'il y ait une portion decette liqueur qui soli aikaline, on te juge de ce que me-lee avec l'esprit de Nitre, elle fermente tres - vivement avec ebullition , petillement & chaleur, de la meme maniere que ni les Seis aikalis. Cette meme liqueur sermente ausit avectes altatis: ce qui est une marque qu'elle contient des particules acides. Onne dolemini eue surpris d'ailleurs de voir dans une me me liqueur les acides & les aikalis Contandus , & neanmolns tranquilles uepuisque dans toutes les analyses des plantes& des animaux nous trouvom des lique s

des metaux, ont dans cette occasion celuidu Mars aussi exalte qu'il est possibie, senscire nEmmolns tout- -fait depouille desa terre metallique, ni denue par consesquent des Vertus qu'on attribue ordines- rement au Fer. Car on pourroit tellementierarer cette mattere sulphuretae de la

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les Me moires precedens. Je dirai stulement que cette liqueur ne differe potne essentiellement d'un grand nombre de preparations que les chimistes onlisites. du Vitriol, du Fer de la Pierre Hematite, & doni iis nous Ont si fori vante les

bon stipitque. doni je me sitis servi avec se

Ces, tant appliquee exterieurement dansles hemorragies des plates exterieures, que

pesse interieu rement dans les pertes de sang. Cette lique stipitque est molns

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suR LE VITIGOL ET SUR LE FER. 'corrosive que l'eau de Rabel, & beaucoupplus astrinsente: elle n'excite aucune nauses prist interie ement: esse arrete les flux de ventre, les pertes de sang & les seurs blanches es, esse convient dans tescrachemens de sang, dans les ulceres despoumons, des reins ou de la vessie, ou jela prefere avx murtes antiphtisiques des Anglois. Elle a cela de commvn avec les autres preparations du Mars, qu'elle pro-voque les regles supprimees des femmes. Ιl faut avouer que cette lique tientioute sa vertu du Fer, quisn regarde mut la is comme un tres - grand aperitis, comme un puissant astringent; & j' oute-rai de plus, comme un bon vulneratre: carcette lique n'est proprement que te Fercontenudans le Vitriol, fori rarefie, separe de la partie acide & sitrabondante au Vitriol, avec laquelle it n'etoitque i-blement uni, Sc joint beaucoup plus inti- mement avec l auire portion de ce Sel seusta forme de Sel altati, & res us dans un

La stiplicite de cette lique , aussi-bienque celle du Vitriol, depend principale ment du Fer qui ' est diffous; car te Selvitriolique separe du Fer n'est potnt du

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reter les pertes de sang des semimes , de provoquor leurs regles supprimees, d'arreter Ies devolemens, douVrir quelque is te ventre, de lever les obstructions desvisceres , de temedior a leur trop grand re- lachement, de subtiliser ces liqueurs tropepaisses & trop grossieres, & dediminuerquelque is leur trop grande fluidite: cequi paro1troit un paradoxe ou une fiction, n On ncprouvolt pas tous les jours cescsseis contraires dans la pratique ordinalae

de ce rem ede.

Les Chim Istes ont reconnu ces disse rentes proprietes du Fer, & iis ont craqu'elles dependolent de deux principes fori disserens. C'est pour cela que dans tesdisserentes preparations de ce metat itioni cherche a exalter dans ita unes savertu aperiti ve dc a Dire un Mars verus Ec dans les autres a falae un Mars otringent

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la soni venus les Chaux, les Safrans, les Seis, les teintures de Mars aperiti ves &astringentes, les unes dans la vile d ouvrir,

les autres dans l'intention de refferrere

Mais ce qui est digne d'attention, c'est que uvent leurs preparations de Mars astringent ne laissent pas de pousser par les uri nes δι les selles, que les preparations da Mars aperitis guerissent so uvent des flux de ventre opiniatres & inveteres: & de plus c'est que toutes preparations de Mars rappellent les regles supprimees des sem-

Si je eherche quelle peut eire dans le Fer ou dans ses preparations la cause de deuκ effeta si contraires, je n'y rem arqueque la seule astriction ou stiplicite a la quelle je les puisse attribuer ε, & en esset, elle peut fori bien ge seule produire cesdifferens effets. Gesne que l'on concev aisement, si on fait reflexion que ces diseferens accidens soni produlis pour rordi naire par une se ule dc unique cause, qui est la foibi esse du resori des fibres des vat seaux dans tesqueis les liqueurs dolventi circuler ou se filirer, soli quelle proviennedia relachement de ces memes libres, solv

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