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les Pures et pacifiques gloires que nous ont lsigusies tessi holos de sol et de liberisi.
conservation du diopol historique de ces gloires est dono te hut principat de notre travail. Ce Prem ter volume d6montrera que dans la fondationdes monis-d pisitsi, i 'une des plus hardies inspiratiotis dela charit6 au moyen-age, la Flandre se distingi a entretoiates les contrges cisalpines, au potnt que l'histoire a conservύ jusqu'h nos jours la division classique de ces 6tablis-
ntro potir les autres branches de la biennisance publique. Eo attendant l'achhvement de cette oeuvre de picuserestauration, qt 'il nous soli permis de poser prsiaiahle- metit, dans l'intsirhi de la science et de notre gloire, que quos fatis historiques propres h constater les prodiges dola charilsi de nos phres. La Gmenion administratins δε la me icitH les uns oncherchent les premthres traces dans des έcrita espagnois, les aratres dans la lsigislation anglatse. Cette question, la plus im
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3 Le traiiement des alifinis dans ces anciens hospices laisinit sans douin heaucoup a destrer. Cependant, Vives, herivain brugeois, publia en 1 525 les lignes curieuses qu'on va lire et que la science moderne est oblighed'aecepter comme te programme de ses progrhs acineis ea Et quia de mente captis loeus admonuit quum nihil sit in mundos excellentius quam homo, nec in homine quam ipsa mens , praecipua . danda est opera uti haec valeat, summumque hoc beneficium censen . dum est si aliorum mentes vel ad sanitatem reduxerimus vel conser- vaverimus in sanitate atque constantia. Ergo, adducto ad hospitale hon mine mentis emotae , principio perspiciendum est utrum naturalis Ritu insania, an casu aliquo contigerit, sit sanitatis spes an penitus despen rata e dolendum tanto humani animi rei praestantissimae incommodo. n et ante omnia sie habendus , ne augeatur ei aut alatur amentia, quod
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Pense communέment que les enianis trouusis ne furent
hien Disance, recueillait par an, au dire d'un contempora in ,
Ho 2 4 5000 enfans silet de muros senta et aut res innocentet
veri de monuments de in hicnsaisance, la Flandre avait
Pliasteum hopitaux h Bome, celui de Minte-narie de anima, fondo en 1500 par te flamand Iean di Petro celui de Min Andes, et te plus ancisen hopital d'έtrangors sileusidans la Ville siternelle, celui de Min Iuum a Cingarini, dici restaure en 1094 par tin comte de Flandre.. sit, furiosis irrisione, lacessitu, irritatione, latuis assensu et comproba- v tione eorum quae stulte seu dixerint seu egerint, atque incitatione utn ridicule magis desipiant, tanquam subditis lamentis insulsitati atquem stultitiae. Quid potest diei inhumanius quam clementare aliquem ut ri- v sum captes et ludos libi de tanto hominis malo saetas' Adhibeanturn congrua singulis remedia. Aliis opus sunt lamenta et ratio vietus : aliis v mitis tractatio et comis , ut tanquam serae sensim mansuescant. Aliis . institutio ; erunt qui cohertione et vinculis egebunt, sed ita his utendum, . ne illi magis per haee esserantur. Omnino, quoad ejus fieri possit, tran- . quillitas in eorum animos invehenda. Unde saei te judicium redit aen sanitas mentis. v IOANNIs LuDovici VIvIs, de subventiorie pauperum, eas. Hl. GDI HAEDII , 158 2, P. 1 4.-C'est cet te conlahrie qui landa dans lamome ville, en 1532, i 'hospice des enianis trouuls. Au inessus de laporte on lit encore aujouru'hui ces vers flamands :
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s'agit-il de prevenir les crimes et d'en dsitruire une des causes les plus ordinat res, i 'ignorancep La charit6 chrsitienne des Belges marche encore de pair avec celle des Italiens dans la fondation des scoles dominicalea. I andis que lesaint Ehle d'un Charies Borromsie recommandati en 1565cette institution si populaire, dria en 1570 l'sipiscopat bel ge
Cette opinion de M. Cermerr, chargε par le gouuernement fransais de la mission officiet te de visiter Ies prisons des divers εinis de l'Europe. est partagste par tous les ecrivains qui ont htudit cette matthre. teis quele docleur Iulius, Lucas, Moreau-Christophe, etc. y Vorea les synodes de Malines en 1570, d'Ypres en 577, etc.. ainsique l'ordonnanee des Archiducs Alberi et Imbelle, de l608.
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dre : Iean de Wille, dominicain brugeois, est te premiercvoque de Cuba. - Αux Indes, uti Belge, te P. Gaspard Barzaeus Baerimen ), est te principat compagnon, te confident de sat ni Francois Xavier. - Dans les missions de lachine, la Belgique est glorieusement reprύsentsie dans lapersonne du j6suite flamand Verbiest, sileusi par son sa- voir aux premihi es dignitύs de l'em piro LNOus pourrions allonger cette liste des littes historiques de notre patrie h l'admiration des amis de l'humanitύ ; mais
milles la gloire oblige. La Belgique qui a toujours hi illέ au premier rans par la
t Les missions ne rentrant pas prheishment dans te cadre de notre tra-vail , nous comptons publier un Mhmoire spficiat fur la part que les Belgesoni Phise aux missions apostoliques dans Ies diverses contries eu globe.
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matUrielle et morale de sa nationalitύ. Les liberisis religi euses et politiques soni Organisges :Une auire lache attend te lύgislateur, I 'organisation de laliberisi industrielle , Sest-h ire du travati. Cette tachepi sente de nombreuses dissiculisis qui pr6occupent autou d'hui totis les espriis et qui dolvent sitre r6solues d'urgence, car la Palx de l'Europe , la conservation de l'ord re public te repos des familles soni h ce prix. Or, l'organisation dutravati comprend nsicessat rement la rsivision du systhme de biental sance publique. Il ue sumi pas, en esset, de Poserdans les lois les principes destin6s h harmoniser les forces
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son caraethre et dans son hut.
institutions ; la charilsi elle-msime fui iacularisge. Aussi,voyeZ comme te bon sens des populations se revolta instinctivoment contre cetis sophistication de la vertu, contre
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iis te hesoin de renirer dans les voles de Ia justice et de la
religieuse qui se manifeste dans les hautos rέgions do l'intelligenoe. La charitsi est la plus sublime manifestation ducatholicisme ; les honnes oeuvres soni te beau cotέ, te coisile plus utilitatre, te plus sociat de i influence religieuse, aumilieu des fousseances morales et mat6rielles qui ac blenti'humanita. Qu'on rende dono h cette influence la libertad'action, l'indsipendance, la consid6ration doni elle a he-win pOur reprendre t 'oeuvre interrompue de la urate civilisation. Loin de nous de m&onnalire les services rendus auxsoci sitsis modernes par tes administrations de hiennisance :hien des noms soni graves par la reconnaissanee dansle coeur des masses; hien des noms auroni leur modeste
place dans l 'histoire. Mais la charitsi a sos conditions de vie et de succhs : elle exige lant de dsilicatesse et de d6vouementdans la re herche des mishres huma ines, tant de laci et de discernement dans l 'appi siciation de leum causes, tant de
prudence et de justice dans les sola lagements h y apporter , qu'il faut des qualitsis, nous allions dire des gr es inutes smciales potir l'apostolat de la biennisance publique. Elibi en i arons te courage de te proclamer Une honne fois, lectergέ seul, par sa position de famille et son caracthre, par Iaeonfiance qu'il inspire et te dύvouement qu'il prodigiae, le
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mtour est rendu impossibi e par nos moeurs et nos i Ois, Parios institutions et les fatis, ne doli pas notas aVet gler au
y Dans le Cinqui e Livre du present volume, on verra comment nousentenclons qu'on accepte i 'intervention du clergh pour I 'amsilioration administrative des montg-de-pthisi. Les aut res volumes contiendroni des considῆrations analogues pour les aut res branches de la biensaisance publique Les eomiths industri eis crsies par le gouuernement pour donner uncommen cernent d'organisation 1 l 'industrie des Flandres, reposent presqueon euiter fur l'aetion du clergθ. - S. Em. te cardinal-archevstque de falines a publiδ, pour eneourager te clergε dans celte vole, une circu-
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Elle ne doli momo plus attendi e les jugementa de l'a-
h une sympathie moli e d'admiration, se proposent POurmodhle celte petite nation, nsie d'hier, qui, au milieu desembarras et des difficulisis de tout genre inssiparabies d'une I Volution, Psialise, avec une audace que te succes justine, totas les rovos dos hommes de hien, toti tes les esμrances des amis do la libertd Ohi ces suffrages arrachsis par la usiritsi h des peuples Prsivenus dolvent suffire 1 notre ambition. Si te role qui Ous est sichu est molns hi illant, ii est i siellement civilis teur. A d'aia tres, les haules combinaisons d'une diplomatiesans entrailles ; h d'autres les sangianis trophsies de la guerre;