Études historiques et critiques sur les monts-de-piété en Belgique

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satis do ute, au sur et a mesure que celui des Lombards augmentati. Mἔme il est arrivsi dans certaines villes que les magistra is, se consorinant ain si aux doctrines thsiologi ques de I 'ἡpoque, nev u latent pas que t usure mi exercέe par des chi sitiens et qu'iis enlaissalent te bέnέfice avx Iulia 3. Encore vers I 67o nous vOyonsi 'gvoque d'An vers demander au prsisi dent et aux membres du

nos Provinces . Nous voyons un archidiaere de Malines, nommέ A. Corria che, enuoyer au Conseil Privέ qui te consulta, un mέ- moire POur prouuer neutiquam evedire ut in Belgio catholico D Da gens ad fixum domicilium admittatur. Un de ses motissέtait : Non destiterunt fenore illicito ita so famosos reddere, ut '... Une Cliose asseΣ rem arquatile, Sest que t Italie, qui enuoyait dans tota te i 'Europe ses Lombards doni nous allons parier,n 'avait elle-mἔme que des Iulli pour exercer i 'usure chis elle. Etait. Ce que les Iulsi, traqusis partout et partout proscriis, ne trota valent quelque repos, quelque sέcuritέ qu 'a l'ombre de lachaire de Saint. Pierre, et D 'obten aient droit d'asile qu'autour decette Rome ἔclairge et protectrice qui, a cause de sa tot grance ,

chambre des comptes). Lupus Synodorum generalium ae provincialium deerela et eanones,lom. Iri, p. 383ὶ dii : Laudandur etruales quae rapinam istam eaeereeri non permittunt nisi per Iudmos. Minaeus, opera diplom ., tom. V. P. 699.

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les peuples d Italie, posssidant a cette ἔpoque te plus de relations

de families d'Asti qui se soni enrichies par la tanque, les Sca-rampi, les Asinari, les Solari, les Garetti, les Roperi R. Beau coupde documents historiques que j'at eu occasion de voir dans leriche dέpot de Chai tres de la Flandro Orientale, portent desnoms des han quiera d'Αsti.

v toutes les perssicutions dirigdes dans ces si hcles contre les Israelites, an toutes les oppressions fous tesquelles iis gemissatent. Les Iulis vivalentv en securith dans la capitale du Souveratri de la chrsitientsi ; aucun genrev de vexations ne pesait fur eux; un grand nombre se distinguhrent pars une existence honorabie, quelques-uns meme ont exerest, ditisn, des s lanctions. η Uistoire d'Innoeent III, tom. I, p. 301. I Les principales sam illes de Florence, de Lucques, de Sienne exerch rent I' usure dans toute 1'Europe ; mais tes Toseans et furtout les LOmbarus en eurent, pendant des sthcles, te monopole dans nos contrhes. Dola te nom ghnhrique de Lombarri donno par te peu ple avx hiablissemenis de proi, msime aux monis-de-Pieth. Presque tuuies les villes de la Belgique avalent leur quartier ou leur rue dea Lombaria. Les deux clernieres familles Ont eu leurs reprεsentanis dans notre

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Royer, Pisimoniais. -M. te eonale de S1INT ENOIs Monuments anciens, tom. H, p. 410, 646 et 843ὶ cite aussi des noteret des Garret, Lombardsclans nos provinces. - Aux Archives de la Flandre Orientale on trouve plus d'une quit tance ou se rencontre te num des usuriers Boyer. Les morsini etaient appelsis encore Caursini, Ghoursini, Catumini, warsini, Corsini; dans te lestament de Henri III, duc de Brabant 1260ὶ, iis soni nominῆs Cawersint. On n'est pas d'a cord fur l 'origine de ce nom de morsini. DccANGE cite deux opinions concernant cette origine : les uns disent que ce nona vient de Ghors, ville de la Frangen stridionale renonam ste par ses usuriers ; les aut res le soni cleri ver des Corsini, sam ille nolite de Florente qui salsait ura immense commerce. M a Tolli adopte la prem id re opinion h l'appui do laquelle it cile un passage clu Dante. -MATvi Eu Pastis volt dans la denomination de Caorsini unsobriquet contraction de eapienιes ursinh pour indiquet leur rapacitε. Divaeus Rerum Brabanticarum, lib. 12ὶ dit que te mot ea tuersini vientvoeabula a Germanis deducto qui eos geWerschen appellant. Les reconnaissances, quiliarices et auires pi hces de celte nature re-posant aux Archives de la Flandre Orientale confirment l'existence decessociet sis d'htrangers doni les principales hiatent les Gallemni de Sienne, et les Du Puche de Florence. - Dans les premiers comptes de la ville de

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INTRODUCTION. esprit d'assciolation qui, empsichant tota te esphce de concurrencede la part d indigὐnes, augmenta rapidem otii te nombre et l'influence deces financiers. Etrangers dans nos contrέes, iis n'έtaient pas retenus par cette dglicatesse a laquelle oblige soli l'honne urd'une tam ille, soli te controle de t 'opinion publique, et se halaientd 'amasser u ne fortune pour alter hien tot grater dans leur patrie des richesses doni on ignorati l 'Origine suspecte. A quelle sipoque ces Lombards vini eni-iis dans noti e pays pD apres Mu ratori 3, oes Italiens commencsirent leur Commerceu furatre du x' au xi' sisicle. Il parali qu'en Belgique on tes ren- contre un peu avant te milieu du xm' si hcle. Muratori semblelui-msime, plus lolia, confirmer cette opinion par l extra itfvivant d'une chronique de la ville d'Αsti : Anno domini 1226cipes Astenses COEPERUNT Proestare et facere tisuras in Francia et Ultramontanis partibus, ubi multam Pecuniam lucrati sunt.

doni nous parte rons plus tard et qui par ut en i6ar , il est ditque c'est enutron depuis 4oo ans que la Belgique est victimede la rapacitέ des Lombards β. Une consultation dat ge dii et 3 avrit 1319, adressύe au duo de Brabant par quel ques docte ursde t universitέ de Paris 4, porte que les Lombards exercent

Bei is gemeest Onitent viet honderi j aereii Iaut Lomburis hebben hier reside eri.

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iNTRODUCTION.

ne a quo non exstat memoria).

Bien que la Flandre ait eu , avant nos au tres provinces, defrέquentes relations aveo I 'Italie, ce comtέ fui longiemps exploitέ par des usuriers d'Arras. C'est contre eux que, en I 232, te pape

numέraire, ces a genis se sirent accompagner de nέgocianis ita-liens, homines pecuniosi et strenui callidissimique foeneratores qui, accePtis Pignoribus, sacroe svellectilis imprimis, pecunia mutuo data, immanes usuras exegere '. Muratori, en partant des Lom.

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INTRODUCTIO . bards, dit avssi : hisce autem et Curia Romana utebatur ut redistis suos e Mariis regnis colligeret. Puis it cite une qui trunce du pape

tianis italiens emporthrent d'Angleterre Ia somme vraiment fabuleuse de s50, 000 marcs cl'argent, soli 376, 000. 000 de franes ly De omnibus rationibus quas in Inglia, Franeis, Curia Romana vel eιiam alibi nostro vel erelesiae nomine receperunι Dissert. 16'ὶ. C'est celte circonstance qui leur a sait donner te sobriquet de Pausen knechien, et de Marchanus des Papes.* Mua Tolli et Duc ΝGE. - On trouve aux Archives de la Flandre Orientale deux registres de Lombards si tablis a Londres et qui probablement , dans un moment de proscription, se sont rhlagios en Flandre. Ces registres, tenus en italien, portent la date, l'un de 305, i 'autrede 306 ; iis ont pour entote ces mois : In nomine domini. Imen.

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Ioiar usurier en titre, po ur a in si dire s. on sati que la comtessedes Flandre, Iean ne de Constantino ple, fui obligge, en Iaa I, des ad resser 1 des usuriers pour se procurer de quoi parer laxari on de son έpoux Ferrand de Portu gal, retenu prisonnier auLouvre. De ux si sicles plus tard, i histoire nous monti e l'archi duo Maximilien d 'Autriche sorcsi, po ur so utenir la guerre, d'en gagercti e et les Lombards les jo3aux de Maiae de Bourgogne et jus- qu 'aux superbes manuscriis de cet te bibliothsique de Bourgogne, alOrs dri, i une des plus riches de l'Europe δ.POur se rendre compte de la position des Lombards, ii importea ussi de ne pas peril re de vue qu' iis tenaient lieu de han quiers. Iis orat orsisi te premier ci dit; iis ont plus ou molns tacilitέ les ἔChanges commercia ux et favorisέ le dg vel oppenient de l'indu trie, aveo l'intgrδt de laquelle iis savalent adroitement contandreleurs intέrhis personneis. Cela est si urat que, Un Certain comte de Huy aJant chasssi les usuriera de son domat ne, un histori euremarque que te commerce sui anganti par leur exit ε. Saint

3 Uoyer Monuments anciens, passim. Un certain Othon sui te hanquier de Guillaume te Conquerant et tui prota les somines nεcessat res pour la conquὐte de l'Angle terre Τul ERET, visι. de Ia conq. de I Inolet. , liv. vii).- Un usurier d'Arras, nommi Louchari, sui te banquier de plus d'un comte de Flandre Irchines delamandre).-Vers et 309, un certain Thomas Fino, de la compagnie des Gal- Ierani, e tali valet du conite de Flandre et tui preta, a diverses reprises, des sommes considerabies: mais ses prsitentions Iors des remboursemenissurent si usuraires, que te comte te menaςa de te metire en accusation. Cependant te com te finit par proposer, en 13 4, un compromis, contre Iequel 1 l 'instant mhme protesta te valet-banquier. Leg pthces relatives hce clΦmoth singulier reposent aux Archives de la Flandre Orientale. Chronique de Marimillen, tom. I, p. 462 et 464. - VOIez aussi LasERNA, M/m. hist. aur la bibl. de Bourgoyne. VolsiΝ, Hist. dea bibi. de Belgique . - mlieea du pava ae LMye, H. 2 l.

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cas osi iis exerceralent i usure δ.Nόcessat res h la coii P de Rome pour la renirge de ses reVenus,ngcessat res aux sou vera in s pour l 'administration des fina iacesnέCessat res ensin au commerce des nations, les Lombards, contre

qui it D'existati pas d a ille urs, comme contre les Iulia, des lia ines religieuses, prirent pied chea nous. Vers la sin du x Iri' si hcle, leurs opέrations devinrent fori glendues; et, quoique t 'Eglise continuat de to ut sola polivoir h sόvir contre l'usure, les LOm-hards larent hien tot officiet lement reconnus. Les duos de Brabant para issent avolt les premi ers reconnules Lombard s. Diria en 1284, te duc Iean I dgsigna un cheVa-lier anuersois potir la perception des revenus des ea tax, des

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sorois et des tatiles de Lombards 3. La Keure d 'Anvers, de rapa, stipule que te duc se rέserve de pro non cer contre les Lombards, qui soni sous sa sau vegarde s arriandri, telles peines qu'il jugera convenables 3. L'art. 47 de la grande charte dii duc de Brabant 13 iri est plus explicite; it porte : LOmbaerden staen onder denstrinse J. Dans uti document de I 319 il est dit : Duae Brabantis

est in possessione . tenendi, tuendi et manutenendi Lombardos, Tuscos et Gursinos et alios alienigenas mercatores A. Pour la Flandre, la grande charte accord ge aux Gantois par Guy de Dampierre, en Ia96, renserme un Paragraphe relati faux usuriers qui 3 soni nommsis Pussemiens β. Le Haina ut, au-k WiLLEMs, nφ 2 7 du codeae diplomatieus qui fuit Ia thronique de Van Heelu, publide au nom de la Commission royale d'histoire. Volei comment te due de Brabant f exprime dans la Keure de l'am

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tant et plus encore que la Flandre et te Brabant, glait exploitέ par les Lombards. Ιl y en avait 1 AVesnes, a Valenciennes, a Ath, a Binelie L Les villes les molns importantes, comme On volt,n'έchappatent pas h leur rapacitέ. Ιl en glait de mΦme dans nosa utres provinces, oh les villes de Courtrai, d'Ypres, de Louvain, de Malines, de Tirlemoni, de Nivelles, de mure, de Lierre, de Landen, d'Ηgrenthais, de Gemmapes, etc., a valent leur lom bard s.

pocher ces opsirations mystέrieuses, d 'y introduire de la publicita, par te controle administratis exercέ sur elles. Longiemps encore ii sui laissέ h l 'arbitraire et a la cupiditέ desprδteurs sur gages de demander tel inisii sit qu' iis pou valent

- Bibliothreve dea antiquites bestques. En rhduisant et en lixant te nombre des Lombards dans chaque ville. on esphrait qu' iis diminueratent te taux de l'iniaret, parce que .ayant plus d'o rations h laire, iis conserveratent molns de fonds improductiss.