La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

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en sui te entrer secrete ment a CartagC- ne,& qu'il fes y leno ienis igneu sementCaches, po ur les vendre a leur pro fit ades Marchands interesses qui tes en voiolent tra vallier a leurs Sucreries ,

ou iis passistent pour Chretiens, sans

ses par la cupidite. Dans to utes les habitations des Gens de Mer il en voto itdes Truchemens fidelles qui, sOus pre

avolt ete bapti se S'il in re pondoitque non, iis luidi solent; quiis eloient

bon heur, & les rendre par la enfans de Dieu : apres quoi iis les instrui solent peu a peu de ce qu'il falloit croire &prati quer, po ur meriter hane teli e grace. Quand iis les jugeolent sussi ammentdisposses, iis en averti solent te P. Claver , qui ne man quo it pas de S'y ren-dre avec to ut rempresse ment qu'inspi-

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les Mailres,il leur promettoit un secretinviolabie sur leur conduite ; en leur protestant, que jamais it ne sero it rien

Contre leurs inter eis. CeuX-ci rassures

nistere.

intereis. Sohavent ii se te noli des heu res eniteres dans la Place publique , pDur amasser des au mones; & a pres

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Purre Claser. LIV. II. IORavoir obtenta des Marchands differentes es peces de provisions, it les met-toit dans tan panter qu'il portest lui- me me sur son dos a ses chers Negres. Avant que de les leur distribuer . ildeur eXpliquoit les Commandemens de

a prier, a bien entendre la Meste , as'approcher Chretierinement des Sacremens de la Penitence & de Γ Eucharisti e , a faire S intement to uteSleurs actions: il leur rappello it encore les recompenses promisses auX Justes ,& les chati mens terribies destines augΡecheurs impenitens ; & ii termino ittoujours to utes ses visites par leur faire prodia ire des adtes de contrition de Samo ur de Dieu.

tes garantir de phumidite. Si la multi tu de des Confessioris rempeehoit de

sortir alors, it leur en volo it quelques Negres Zetes accredites par mi eUX , qui tes a me nolent en solate. A la vue de Ces nona breus es trota pes d'Ei claves,

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sa ire deserter i Eglisse. A toutes CeSpla intes le P. Claver repondo it avecmodest te; que ces pauvres genS e tolent

ter de la biense ance du Christianis me, it preno it un air & un ton de Mastreau quel iis ne pouvolent resister. Jamais

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dite. Rencontroit-il quelque Libertinplus indocile que les au tres ' Dieu compte tes peches, tui dis it-il, lepremi r que tu comm Et trasserapeut-etre Ie dermer de ta Die. Ces averti flemens avolent ordina trement leur esset; & laterre ur des chati mens de Dieu lui se volt, Ou a conserver danS la vertu , Oua retirer du vice hane infinite de ces Barbares jusques la insensibies a tout lereste.

ies plus indociles ; & les plus vicieux

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Il remedie a

1Ο6 La Vie du Venerable Peremem es , des qu iis te ren controient , se jettolent aussitot a gen OuX, po urlui demander sa benediction. Ces Barbares oni une urate passion

paretis instrumens de Musique qui sentsori de leur gout. Quand ii n'y voto it

vres de I Hopital de S. Laetare. Ιl nepota volt so ustri r une Negreste seu le

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dit ces paroles, alant regarde de to uscotes, ii'apperqui ni te P. Claver , ni aucun aut re Ecclesiastique; ce qui tui

sa ruitie rement dans te marche avecqueique Re vende use , it ne malaquoit pas encore de tui faire u ne severe epri

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que legere auinone, ou de quelque au-tre exercice de penitence. Une de sesprincipales attentions estoit de les em-

sister, & ne man quo it jam ais de leur

tes , a punir les plaisrs illicites par laprivation des plai sirs me me permis; &que des Chretiens ne pou volent fans hon re & fans ingratitude s' occuper a se divertir, dans un tems ou leur Diea avolt so ulfert pOur euX.

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leur repondo it, sans s'etonner de leurspla intes; que les fautes qui se com- mettolent apres le maria gene devolents' imputer qu'aux Negres , mais queles Mai tres repondroient a Dieu de celles qu' iis leur serotent Commetire, en ne leur permetiant pas de se marier; que du reste leur Domat ne ne S eten

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1 Io La Uie du Tenerable Pere

Un des abus qui tui donna te plus de

sans indignation ; & ii neut pol ni de

repos , qu'il ne les eut entie rementa holis. Il eui me me potar Ce svj et re- cours a rautori te Ecclesiastique ; &il obtini des Magistrais une des egisse expresse, d'y vendre , ou d'y porteraucune boisson capable d'enivrer. Dieului-meme te seconda dans ce pieux desse in , par des molens eXtraordinatres qui te nolent dia prodige. tendresse Autant qu'il avolt de gele & de se