La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

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mander grace polir eux ; ou si des Mailres trop interesses la tui refusolent, it cherchoit par to ut des au in OneS p Ouries dedom mager tui me me de leurs pertes. S il appren Oit, qu'On en traitat d'autres avec trOp de barbarie , alors ses en trailles e tolent dechi rees de dotaleur; il alloit trou verte urs Mai- tres , & il n'epargnoit, ni remontrances, ni prieres, po ur les exciter a lacompassion. Entendo it-il , en passant,les cris lamentabies de ceu X qu'on punisscit It y accouroit te coeur serre ,& les bras etendus , po ur satre cesseries coups. Enfin il se chargeoit de ramener tui- me me ceuX a qui la Craintedu cha timent avolt fait prendrela suite, it sollicito it instaminent leur pardon , ii promettoit potar euX totales sortes de satisfactions, & se falso it leur cautionfans balancer. Une Negresse outree

senta sortement la solle qui it y avolt a

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des peines passageres; ajOutant, que par une conduite si desespere e , elle preno it te chemin de l'Enser : il si utensin s'insinuer si bien dans son esprit, que t 'aiant persuadee, il la ramena a laMaison, & paria potir elle a sa Ma1-tresse d'une mani e re si essicace, que jam ais depuis elle ne sui exposce a une pareille tentation. Il avolt un so in to ut particulier deceux qui potar quel ques fautes avolente te mi S en prison , & charges de chaines : il se falso it uia devotrde les visiter sola veni ; & s achantqu'iis man quo ient de to ut, il leur porroit exacte ment dia Tabac , & totales sortes de petits solata gemens. Ιl passo it

ble de to ucher les plus insensibies; queto ut ce qu' iis souffroient eloit a letare ard un esset de la Misericorde de Di eu qui , potar leur epargner tespe ines e ternelles qu is avolent tant de is meri iees, avolt permis cette seVC-

rite pasόagere de leurs Mailres; qu'il participeroit

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PIerre Claser. LIV. II. II 3

pte inement. L Egli se du College des

Jesuites e toti petite, fori humi de , eX- cessive ment chaude , pour c Omblecrincommodites, plei ne d'une infinite de Mosquites que te volsinage de

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confesso it tous ceuX quil se presen-tolent. Au moindre signat dii Sacrista in , ii y re veno it prompte ment; &n'en sorio est potnt, qu'il n 'eut satisfait ceu X qui voviolent S 'adresier a tui. Aiax approches d 'une grande Fete , ou de quelque Indulge nce particuli ere , it falso it un tour par la Ville, endissent a ceu X qu 'il ren controit Tel

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teret de leur Salui, joint a la Connian ince quis avolent en ce S aint Directe Ur , en gageoit a surino uter totis les obstactes: mais potar obtenir la grace qu' iis destroient, iis eloient obliges Sattendre que tous les egres euisent passes, chacun a sola totar.

Au milieu de tant Soccupations,&de la penit,te carriere que son χele &sa Charite lui a volent ou verte , ii eutordre de se preparer a faire les der-niers Voeux de Ρros es, sur la sn de

ain si qu'on ra deja dit, supposse de lascience & de la vertu dans les Sujetsque la Compagni e en juge dignes , ilen sui sensiblement afflige ; parce quedans lui it ne reconnossio it rien de pa- rei l. Il ne raccepta meme qIga condition q fori lui permet troit de satre unautre Vceu signe de sa propre mainr

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11 o La Vie du Venerable Perec' et oit celui de se consacrer pOur tOU-jours au service des Negres. Volcidequelle maniere ii vovi ut commencer faProfession : Amour, Iesus , Marte , Ignace , PDrre , mon Alphonse , ct

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de jour en jour plus pars attes & plus sublimes, qu'il persevera jusqu a la mori. Queique excessisse que paroissent

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1 18 La Vie du P enerable pereriere son Confessional il falso it suspe dre u ne grande quantite de Chapeleis, de Disciplines , & de Cilices , qu'il distribuoit des le premier jour: ViS-a vis, it placoit uiae petite table, sur la-quelle e toti tin Livi e plein d Eslam pes qui represeratoient les Mysteres dela Vie & de la Passion de Iesus Christo.

Au haut on volo it te portrait Tune Ame condam nee aux flammes de s Enser , asin que cette v ue inspirat a ses Penitens une plus grande horreur dupe che , & une contrition plus vive. Drso ublio it pas les Vie illariis & les In firmes , po ur qui it reservo it tou-jours queiques rafratchisse mens particuli ers. J ous ces preparatis S etanta cheves , ii se rendoit au Confessional

nisibit par quel ques actes de Contrition pro non ces d'un air sit tota che, &Jun ton si pathetique, qu 'it les falso itfondre en tarmes, & les dispos it par la au Sacrement de Penitence, doni iis

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a dans l'Eglise , etoient obliges de

remporter entre leurs bras , & de luire proclier ses exces de mortification. Vers les fix heures dia sol r , ii condui-loit les Homines fous un appentis quicto it pro che la porte du College , Ouil les confessoit jus quaia tem S que Cette porte se sermo it. Au sortir de ce tra- vallit se trouvoit ordinat rement si epulse , qu'il fallo it te porter au Re sectoire , otiun morceau de grOS pdin, avec quel ques Patates grille es, falloittout son repas. Retire dans sa cha In

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x ao Lut Pie du Venerable Perede sanglantes Disciplines , & de ux outro is heures d Oraison. Dans ce fa intexercice, it se nabloit que la vigueurde r Anae suppleat aiax forces epulsees

Procession jusques a la grande Place ,

en chantant devote ment des Prieres &des Cantiques. La il leur expliquo illa Doctrine Chretienne, & leur falso it une exhortation touchante , qui se teririno it toujours par un acte de Contrition est les amen Oilens uite as Egli se, ou il se mettoit austi tot au Consessional, potir y recueillirie fruit deses instru tions & de ses peines. Ses attentions avolent quelque chose de surprenant :non content d'y faire porter les vi ei l lards & les malades sur des chaises abras, it les sio uteno it sur ses geno UX, ou il flasse ioit lui-mem esuries bras deleur chai se , po ur les consesser d 'unem an iere qui leur sui plus commode. Ille s