La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

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pierre Claser. LIV. III. IOIapres la Tous aint , en entrant dans

l'HOpital de S aint Sebastien , ii vit

de tui a imiter son exemple , en leurrepetant plusieurs sols; quil n'y avolt pol ni de salut a e sperer,hors de s Egli- se Romaine. Il se confessa ensuite ave Cune grande abon dance de larmes, il

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lui sui possibie.

& persuades , que la Religion qu'il

te de la seduction cedant a resperance de gagnet en ore CeuX qui elotentres les fur la Flotte , ora leur permit devenir a Terre. I 'affection qu'iis avolent priste peti a peti pour tes JGuites qui avolent ete leur ren ire de frequentes visites dans leurs Vaisseaux , jointe a l'impression que te changement extraordina ire de leur Prelata volt salte sur leur es rit , les enga-

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Messes eurent ete dites, on les y fit en-trer. Tout ce qu'ils virent les charma, iis se mirent respectueusement a ge-

ccouterent meme fori volontiers undis cours qu'on leur fit par Interprete fur la Religion Catholique. Frappes

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Io La Vie du Venerable Perela x erite , de celix qui restolent obiatines dans leur erreur ; parce que laCommunication avect Heresie est tou-

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Inetire tui me me en pie ces. Mais sonet ele de fa douceur triumphotent in sensit, lement de totis ces ob 1lacies; & ileut la consolation de voir, que plus de cent de ces sortes d'Heretiques obstines se convertirent enfin de bon- ne sol. Parini les pauures qui venolent enso ut e chercher raumone a la porte da College, it se tro uva un de ces Here

liques qui toliche de la modestie, dela patience & de la charite dia Saint

Mission naire, se determina a embrasserta Fot Catholique , & parui en- sui te publique ment avec un Chapellet

pagnons, tui sirent mille insultes, &le menacerent enfin de rassastiner , s'ilne rentroit dans leur Religion. LeΡe

inquietude. Dieu rappella bientot alui, pour te recompenser de fa gene reus e fidelite . il mouriit tranquille , en re merciant Ia Divine Providen ce, dele tirer si a propos du peril ou iletoit de se perere pour l'eternite,

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landois doni te retour sui si sincere , qu' iis demanderent euX- memeS a Ctre separes des a uires. On avolt pri S aveceuX une grande multitude de Negresqu'iis avolent infectes de leurgerre urS,sans leur oler mille superstitions Idolatriques auxquelles iis eloierit enco re attaches. C'etoit pour le Ρere un dou

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tholique. Tout cela cependant ne fit aucune impression sur un mala de qui de meu-roit toujours obstine dans ses erreurs. A totas tes s ins , a totales les prieres du Saint Missionnaire , it ne repon

do it que par des injures , & par desblasphemes contre i Egli se Romaine. Tandis que te Pere de sole de son

Il en v enta bovi par sapatience ct sa

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2Ο8 La Vie da Venes; able Peretendrement, it leur prepare des remedes, it accommode leurs liis, it leur presente lui- meme a manger , il leurrend les services les plus bas; en unmot, ii n'omet rien de to ut ce quepeut inspirer la plus attentive & lapius humble Charite. Cependant ille ur partoit solivent de la Religion ;& ces pauvres gens deja charines deses hontes recolitant avec plaisir, iliqui si bien tes gagner l'un apres l'au

la solemnite possibi e , & qu'il eut laconsolation de te voir expirer avec tesplus visse senti mens de douleur & de Fol. Ravi d' hin changement si inespere, ii voti lut te satre en terrer aVec Ungrand appareit : Tentures , Lumina ire , Musique , rien ne sui cpargne ;& meme les obseques surent honorees par la presen ce de tout ce qu'il y avolt de plus considerable a Cartagene. On

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pierre Claser. LIV. III. sui bien ais e de Lire con nolire par-la auX Heretiques le cas que ron falso it de ceu X qui motaroient dans la Communion de l'Eglisse Catholique , &d'ache ver de les gagner par ce S mar ques sateus es de distinction. Malgre tous ces succes le et ele duSaint Homine n 'etoit pas encore sa

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rro La me du Venerable Pere qui fans s'eton ner des injures que luidit son mala de , choisit te tems te plus

favor ibi e pour tui donnertes remede&propres a te gueri r ; caresses , avertisse semens, assiduites , services, & surto ut prie res serventes, ii emploia tolli, potiriou Cher te coeur dece miserabie. Le tende main de renter rement du de nier Hollando is converti, ii retourne a celui sur qui it n' avolt encore purien gagner, potir faire un dernier eses ori au pres de tui. Mais ses prieres avolent deja obtenu ce que to utes se Sparoles n' avolent pu faire. Dhs quer Heretique rapperqui; o mon Pere ,

totis les deuX se tenant Ctroite mentem brasses , iis furent quelque tem S , sans pola voir se parier que par leursi armes. Erasin te malade aiant potasse

α Ce Hollando is que uous sites hier, enterrer avec tant de Cere monte ,