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Pierre Claυer. LIV. III. ITIesperances trompees, & que lapiti part de leurs Compagnons soni obliges de
parini eux, qui totalement det rompeSdu Monde prennent te parti de cher-cher dans la Religion uiae Fortune plussa inte , plus assuree , & plus durabie. Dans ce pleiax dessein , iis se presentent aux disserentes Communautes dela Ville : mais comme ce soni polari ordina ire des Hommes fans LetireS , de deja avances en age, iis ne peuVenty etre regus qu'en qualite de Freres
capable d'y reussir que te P. Claver. II eut grand so in de leur inspirer de
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P a La me du VeneraΠe Pereri eurs. Le delachement pars ait de to ut
ce qui empe che r Ame d' alter a Die u& de s'unir a tui; te desir ardent deto ut ce qui pe ut relever a la plus sublime perfection ; les molens de seva incre & de se dompter sol-meme, jusqu'a 1 avo ir plus de volonte quecelle du Seigneur, sat solent la maliCre la plus ordinatre de ses instructions: mais en leur apprenant a insi leurs devotrs , il leur en donno it sans cesse
Rien de plus simple , de plus uni , de
plus attentis, ni de plus do ux que faconduite a l'egard de ses Novices, tandis qu'il les voloit encore solbies &chancellans dans te hien : mais desqu'il les troia volt asses foris & asses
fervens, po ur ne se pas rebuter facilement, alors il ne leur epargnoit au- cune de ces epreta ves qui servent a aD sermir les grandes Ames dans la vertit. Tantot marchant te premier a leur te
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Pierre Claser. LIV. III. ITIgager plus effcacement a ce quhis devolent faire , it les embras soli tous lui-me me en leur presse iace. Tantot, apres a voir rempli un grand pannier de vi ures, & de toutes sortes de pro visions , it te leur falsoit porter auxpatavres de S aint Lagare r il prenottalors lui- meme tan bout des batons qui servolent a te metire fur les epaule S ,
repugnances , it les salso it mangeravec euX dans te meme plat. Si dans le
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Quelque Personnes distinguees fontleur Noviciat
mala des : alors la prudente severite de Mailre se changeoit en une tendre a section de Mere : il les portoit entreses liras , it les metto it dans des liis commodes , it preparoit lui-memeleur nourriture & les remedes ordon-nes par te Me decin ; & il ne se don-n Oit pol ni de repos , qu' iis ne suffent pars alte meni re tablis. Par cet heure uxtemperament de dotaceur & de fermete , toti S ceu X qui tui furent consessirent en peu de tem S de sit grands progres dans la plus hau te perfection, que jam ais ora ne vit tant de ferveur dans
auctan Noviciat. La reputation de vertu qu'avolt ac-
qui se ce S aint Mailre lui attira detix Discipies dontii resuthien de la consolation. C'etoient deux Freres Bi calens distingues par leur Νoblesse &
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queis iis re non olent la basi esse der Etat de simple Frere Coad luteur Ouils s'en gageoient , Dieu qui avolt sureuX des uves de Misericorde &de Sa
ques des Sens & de la Chair. Ιis vin-rent se presenter avec courage au P. Claver , sirent leur Noviciat sous saconduite , avec la ferve ur la plus edi- fiante ; & detix mois apres le Se igneuries appella tous deux a lui , potar leurdonner la recompense du sacrifice qu' iis avolent sati pour son amour: iis moururent aussi regretes de to ut e laCommunaute , pOur les exemples devertu qu' iis tui dola nolent sur la terre , que nutes d'aille urs potar la felicite doni on ne doti toti potnt qu' iis ne j ollissent dans le Ciel. Ce ne sui pasta seule consolation de cette e spe ce que Dieu vota lui menager au P. Claver dans son nouvel emplo i. Un ossicie regalement recommandabie par sa va- leur de par ses services, elant Venufaire les Exerci ces spiritueis solis sa direction , apres sa Confession generale , ii se sentit si tota che de Dieu, qu'il de
manda avec inflance a et re recu dans
la Maison. Comine on salso it quelque
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suppleer, te Pere Provinciat tui en-
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nuit lui te nolent compagnie, po ur te consoler & te distra ire. Tous les re
medes & les mena gemens surent inutiles : il sortit ensin, pour chercherdans te mon de une vi e plus commode& plus conforme a ses inclination S. Comine dans tous les emplo is donion te chargeoit , ii fais it en memetems presque touS ceuX des autres , lam eme raison qui tui avolt sali Oter ce-lui de Ministre , tui sit encore Oter aubo ut de quelque tems celui de Mauredes Novices. Mais l'attention que laCharite des Superieurs avolt a te foui ager de ses trauaux,ne sals i. que multiplier ceux que son Zele lui fais it en-treprendre : il le delasso it des occupa intions quoniae luidon noli plus au-dedans , par celles qu'il se donno it lui me me au- dehors. Alors aiant plus detems a tui, ii repreno it ses premieressianctions avec plus θ' ardeur & dasii duite que jam ais Idolatres, Hereti ques , Mahomelans, Libertins, Pau-vres, Malades, Prisonniers , sa Cha rite embrasi it tout & sussis it a lovi.
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T S La Vie du Venerable Perea deja parte , celui de S aint Lagare,
des qu'il le connut , eut encore pluSd attraiis pour tui; parce qu'il y trou- volt plus croccasions Sexercer lon heroique Charite , & de contenter sam Ortification. On n'y voioit que desLepreux doni les chairs e tolent so uventpourries jusques aux os . La violen cedu mal doni iis e tolent alta ques, falso it tomber 'ux uns , te nes, les Oreilles , la mollie dia vis age , les jam besmemes & les bras; elle cohavroit les au tres d' ulceres & d'apostumes , qui en offrant un spectacle affire tax a la vue, exhaloient une infection in supporta-ble a rodorat: c'en sui asses potar meriter toutes les affections du P. Claver. Cet Hopital, quand ii commensa a te frequenter, etoit presque sans seco tars, & meme sans Ρretre qui priis in des mala des: on se contento it d'vdire a la ha te hane Messe , les jours de Fetes; apris quoi tout te monde se re- tiroit , po ur eviter l'air contagie uxqu'on y respiroit. Un lieti si abhorredes au tres fit bientot les delices ducharitable Mission naire. Les jours destines a la recreation de la Commu- naute elotent ses jours favoris; parce
qu'iis tui laisiolent plus de liberte dc
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pagnoi te sui vit par curiosite ; & sut
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dans la bouche , potir lui donner plus d'appetiti it en prenoit to ut de sui te