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Charite avolt si tendie ment unieS , mais leur douleur ne s' exprima que par des senti mens de Piete , & par de Vives a mons de graces au Seigneur , potar toutes les fave urs doni ii luia volt plu de les combier. RodrigueZ promit a Claver, de ne te jam ais Oublier dans ses prie res, & lui sit present de quelquest iures Spiritueis quilavolt composes. Ce present & cette promesse ad Oucirent beauco up te cha
mais comme les Superieurs, pOur de-livrer te Saint Vieillard de rimportu nite de ceux qui ven olent sans cessielui demander ses e criis , avolent defendu d'en latifer transporter aucunhors du College, un Frere qui se trou- volt pOur - lors a la porte , en avertit
Claver quieto it de ja pret a sortir, &se mit en devotr de salsir sies papiers.'Celui ci instruit d'un or dre qu il avolt ignore jusques - la, en avertit a sonto ur Alphon se, qui alia fur te champdemander au Superieur la permissionde donner ses e criis a son Disciple ;& apris tui a voir represente, que Cejeune desultetroit bientot auX Indes,
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4 2 La Vie du Venerable Pereoli ces sortes de Livres soni rares, ilobtint fans peine ce qu'il destroit. Claver charine de posseder ce Tresor, ne songea plus qua s'embarquer pour
m eme trajet, ne se crotant pas en Su-
rete sur un Vaisseau si mal en ordre , prirent te parti d'en attendre un au-tre qui sui mi eux arme, & plus enctat de tenir la Mer. Claver plein de confiance en Dieu falsit l'occasion qui se presentoit: it monta sur te premier Navire,& en peu detems il arriva heureus ement a Barcelone; tandis queles autres, qui S'etoient embarquela fur te second, furent pris par desCors ires, & emmenes a Alger. Sentimens Dans to ut te reste de sa vie, jam squ'il con 'ei' e Claver ne perdit les sentimens de VH Rodii uri neration & de tendreste qu'il avolt On Sus pOur RodrigueZ. Jusques dansses dernieres annees, toutes les sols
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avec les au tres Ecriis de son Mailre.
Il ne se iasibit poliat de les lire : c'etoit son oracle dans ses do ut es, saconsolation dans ses peines , son a Zile dans ses trauaux; & en rece vant te S. Viatique, it les tint e troite mentserrsis fur sa potirine, pCur rani mer
A pei ne sut-il arrive a Barcelone , qu 'il rei tera ses instances pour fa chere Mission des Indes. Les Superie Urs, quoique ravis de voir en tui un petesii convenable a tan Jesu ite, jugerenta propos de re pro uver encore que l-que tems ; d'autant plus que la Pro vince , qui connoisso it ses Talens,
avolt pei ne a se passer d'un Suj et donielle avolt consu de si grandes de de
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sous de tous ses Compagnons par faprosonde humilite, it les surpassabie tot par son applicatiori & ses sucias. Les Letires humates, & la Philosophie n'avolent rien diminue de sa fer-veur: l Etude de la Theologie, qui aDieu meme pour objet, ne servit qu a augmenter son amour; de sorte qu'il passoit avec justice pour Ie plus h bile , & te plus vertueux de tous tesjeunes Eludians. C'est te temoignageque tui rendit aprὁs fa mort te P. Gaspard Parrigas son ancien Condisciple , dans une Letire e rite a unde suile de ses amis. Volci ses propres termes, B Dans le tems que letudiat
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, tifications. Ain si je ne suis pas sur- pris, qu'aiant mene une vie si fainte, ii sasse des miracles a pres sau mori. et Ce dernier trait de cos or- mite avec te Frere Alphonse , en cequi regarde l'Oraison & la Mortis Cation, est l'eloge te plus ac compliqu'on puisse Lire de sa conduite a
Barcelone. Une union si intime ave C son union Dieu, jointe a une application lὶ cons ' Oh ,es , tante a fetu de ; tant d'austeriles avec eludes.
corps delicat dc deja use par te trin
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46 La me si Vomerabis Pere vati, tui attirerent les plus singulieressave urs du Ciel. Si son humilite les lui
jOUr tem Oin, dans une occason a s es extraordina ire. Iis pallatent ensemble,
en racontant cette avanture a un de
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Pierre Claser. LIV. I. ses plus intimes confidens, it paroisse
ri eurs de l'en voier aux Indes ; & ii indes.le fit avec tant d'instance, que te Provincial Joseph de Villegas, craignant de s opposer a la volonte de Dieu, tui accorda ensn la permission qu'il sollicito it si ardem ment. On ne pe ut exprimer, quelle fui la joie de ce fervent Iesuite, en recevant la Letire de son Superieur : il vovi ut la reli re
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48 La me du Venerable Pere Person ne , po ur te salut des Ames
qui devolent tui etre conse es. Ensuite ne pOuvant renseriner dans son Coeur
Compagnie dans te nouueau Resau- me de Grenade. Potar la sormer d'unem ante re qui repondit a rattente publique , & aiax pieus es intentions de celix qui y avolent contribue par leurs liberalites, te Generat Aquaviva a Volt, en 16O9, ordon ne a cliaque Ρrovinceci Espagne, d'y en voler uri Ouvrier Evangelique d tan merite distingue. Claver sui celui que la Province d'Arragon choisit potar s'acquiter de cequ'on exigeoit d'elle ; &dans cesse ut Missionna ire, combien Uen sournit
Ctre , si on en excepte Sattit Francois
Xavier, la Compagni e n'envola dansles Indes un plus digne Ministre. Bientot it e ut ord re de se rendre a Seville, po ur s'y embarquer aueC quel queS autres Iesiuites . qui devolent partir
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partit de Barcelone , fans differer; &quoiqu'il ne dui s'ecarier que d'une lieue de son chem in , po ur alter pren-dre conge d 'un Pere & d'une Merequ'il n' avolt pol ni viis , depuis qu'ils ravolent en vote eludier au College de Barce tone, & quit ne devolt jama igrevoir, ii vovitat se restifer ce stat sir si innocent. Il n' ignoro it pas, que Di eune tui dessendo it pol ni de donner cet- te consolation a des Parens si remplis de Piete , & si dignes de sa tendresse :mais son delachement de to ut objet cree l'em porta fur tous les sentimens de la Nature. Ces detix vertu euses Personnes ne purent s'empe cher de seplaindre de Pindifferetice d'un si is si
ment charme de leur vertu & de celledu P. Claver, sit lui- meme te volage eX , pres, potir alter leur rendre u ne visite.
Il tacha de les consoler par les eloges
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sso La me du Venerable perequ'il donna a l' eminente Sa in tete de
& il le sit d'un air si naturet, si pleinde simplicite & de candeur , quit Ob