La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

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sa ferveur , ct ses progres Pendant sonNoviciat.

liers, que s'il les avolt pratiques toutes a vie. On ne trouva presque rien alui apprendre , on ne vit rien a res Or-mer dans tui: on eur dit, qu'il eloit nepour ce genre de vie, & que te meme Esprit qui avolt inspire te Fondateur en presserivant des Regies , etoit passedans le jeune Novice pour les prati-quer. Jamais, ni pendant te tems deson Noviciat, ni dans totire la suiled une vi e varie e par tant d'emplois &de trauaux differens, person ne ne levit man quer a la plus legere observance; de sorte que te Pere Gaspard ,

qui avolt ete Novice avec tui, elant devenu Provinciat. & le volant plu- sleurs annees apres a Cartagene , ne put s'empecher de dire avec admiration : Ie troave Di te Pere Oaυer aus vice que lori 3ite je te vis a Tarra gone. En esset, ni ses grands services, ni te nombre de ses annees, ni son erit' universei lement reconnu , ne changerent rien dans sa Person ne

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Pierre Claver. LIV. I. 13 de la douceur, de la simplicite, de lamo desile , de rhumilite , & de rex actitude du Novice te plus sotimis &le

iis soni sortis , on petit juger par les vertus heroi ques qu'il ne cessa jama isde pratiquer, de la solidite de celles qu il acquit pendant son Noviciat. Persuade, que totat est grand , que to ut est preci euX au service du Souvera in Mailre , & que des premiers principesce la vie Spiritu elle depend to ut leeours de la vie Religi euse, it Uoubliarien pOur parvenir a la plus hau te perfectines Assiduite a l'Oraison , ar-

deur . ur te travati, recherche desemplo is les plus peni bles & les plus

humilians , durete enuers lui-meme, anabilite a l egard de totis les au treS, promptitude a obella a ses Superie ars, zele a servir sies Freres ; parce que Ians tous ses I re res & ses Superieursit ne regardoit que Dieu : teli es furenten ab rege ses principales occupations ;Ou polar mi eux dire , tel sut alors leplan generat de toti te sa vie. Aussi

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de to ut e une Communatate , Ou rori

ne s*avolt priser que te plus pars ait

merite.

m cher dele tro laver en tolli. 20. Tatre

m to ut pOur la plus grande gloire de

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& logeant, aulant qu'il est possibi e , dans les Hopitaux. Le terme du peterin age assigne ali jeu ne Claver, euide quoi tui utre infiniment agre able :ce sui Moniserrat meme. On l'y en vola en ta compagnie de deuX au tres Novices, avec la benediction de sonSuperieur, & un bourdon a la mainpour toute provision. La fatigue duVolage ne tui fit rien diminuer, ni dela dure e de ses Orai sons , ni de la rigueur de ses penitences, ni de la pratique de tous les exercices presseritS

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ste te satre. Apres avoir passe quelquetems en prieres, it alloit demander raumone de porte en porte; & dequelque nature qu'elle fui, sa veriuy trouvolt toujours de quoi se satisfaire si elle eloit peu considerabie, it eloti au combie de se joie ; parceque son amour pCur la pauvrete Scpour les fouffrances la tui rendoit preci euse: si elle eloit plus ab Ondante,

que son amour pour te Prochain ytrouvoit un molen facile de solatageri, misere des pauures. Sest ainst que

une Ame qui Ume son Dieu. Quand les trois jeunes Novices arrivolent de honne heure au lieu ouiis devolent sejo ner , iis rassem- biolent les enfans dans queique Place

tes conduis ient en Procession jus u arΕElise , chantant des prieres & des anti ques

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pour les instruire de leurs devotrs, &les engager a les remptir. Lorsque letour de Claver eloit venu, te eteledoni ii paroisibit anime, & la sor cede ses paroles falsolent une impressionsensibie sur tous les Astistans: te seu

doni r EspritSaint embras it son coeur, se communi quoit a celui de son Auditoire. Les personnes de tout age semeloient avec les Ensans,pour recOuter; te fruit ordinatre qu' iis rem- portoient de ses dilaours , etOit une vive dou leur de leurs pecties, & unamour sincere de leur Dieu. A la vue de la sainte Montagiae quietoit te terme de leur votage, Claverse prosterna, pour rendre 1es respectua la Here de Dieu, qui y est particulierement reveree. Queique rude quentle chemin, dans un abord herisse de rochers escarpes , & coupe de r vines profondes qu'il falloit stanchir , son amour te lui rendoit facile M. doux : rien de tout ce que roeil

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18 La me du miserable peregreable ne sui capa hie de detourner Un moment son es prit de la vue desbeautes Celestes doni ii e toti occupe. Mais queis furent les transporis deson coeur, a Pasipedi de cet te Image venerable qui tui represento it la ma-

comme fa Mere t Ii re ita trois j oursentiers dans ce faint Lieu , ausii tou-che de la charite des Enfans de S aint Ben Oit , a qui appartient ce Monastere , qu edifie de leurs exemples rma is pour tirer de son peterin age les ruit principat que les Novices s'ypro possent , a preS S'etre consesse avec

dans la sui te de s a vie, it se rappello it testu venir de ce peterinage, ii verso itdes larmes si douces , γ' il eloit alie

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allant. De retourau Noviciat, ii s v pre- Ii fait

traite de huit jours, sui vant la coti- tu me qui se pratique esa es tes Jesuites. Pret a faire a son Dieu roblationentiere de s a Person ne , it ne se considera plus que comme un clave absolum erat livre entre les mains de sasou vera ine Majeste : il n'eut plus de Volonte , que pour tui en sacrifier totistes mota vemens; plus de Corps, quepour tui en faire un holocauste per

rieur , son delachement interieur sui si

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co La me du Venerable Pere

Il Mudie les It eui volontiers passe Ie reste de 'si vie dans rhumble etat de No vice;