La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

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Pierre Claser. LIV. I. 21etoit tems de rappliquer aux Sciences, renuo ierent au College de Girone , Cu en peta de Mois, it se rendit si habile dans les Langues Grecque & Latine ; qu il se tro uva en elat de composer en rune & en Pautre, & de reciter publiquement de petits Disco ursqui tui attirerent des applaudisse mens doni fa modesti e eut beaucoup a fouLstir. La penetration de son e spritGointea rassiduite de son application , tui sit seire de si grands progres, que ses

demarches, jamais son elude ne tui fit rien deranger du tems ni de lasu ite de ses exercices de piete : il la Commen*Oit, en s'adressant a Dieu; illa Continuoit avec Dieu ; il la finissoletout absorbe en Dieu: alors il le prioit

nni quem ent.

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quel ques fatigues qu'il fallut effuler,sa j ole sui extreme de penser, queles perils & les tempetes de la Meralloient te jetter entre les bras duFrere Alphonse Rodrigueet, dotat la

des homines, Heloit une de ces grandes Ames favoris es des plus sublimes dotas de Dieu; uri de ces Espriis si inples & dociles, ou habite la doctrine Celeste, & a qui les Revelations & les

Illuminations Divines liennent lieu detoutes les lumieres de la science hu- maine; un de ces Coeurs purs & droiis, qui delaches de tout te reste , joliissent en palx de toutes les famili arites

du divin Amour, & qui places

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ce qu' iis voviolent se dire. Si Claver futravi de trouver dans Alphonseian saint Vie illard deja pars ait, Alphon se ne lesut pas molns de tro uver deja tant de Vertu dans un si jeune Religi eu X. Ce sui a recole d'un si grand Mai-

reunion de de ux Ames si semblabies ,

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de la Ρhilosophie , Cla ver passeit a

tre eclaire de rEsprit Sa int. Aussi ne perdoit-il pas une seu te de ses parc-les qu'il avolt grand s in de metire par ecrit. Le Diseiple charme de lavertu de son Mailre, flassorsoit derimiter; & le Mailre a fon tour, charme des dispositions singulieres deson Disciple, ne tui cachoit rien detout ce qui pouvolt te conduire a lapius sublime persection e instruit des dessetns de Dieu sur Claver , ii repan

ser, serom blan ais es de trouver ici

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FIerre Claver. LIV. I. Isiua ab rege dos instructions d'un Sa int. un Satiat. Le voici tire de la Vie duFrere Alphon se imprime e a Madrid,

ment de ses actions , it les dirige F to uteS au plus grand service & a la

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a 6 La me da VeneraIle Pereis Christ , potaries rendre plus dignes

ν chain. . . . Qigil ait toujours Die iv present au sorid de son Coeur ; quem l a ii se fasse une estpece de retraite , M od ii lui demande sans cesse la grace

' consulte. . . . Que jamais it ne sorte ' de sa chambre, sans une bonne ' raison , & fans en avo ir de mande a ' Notre-Se igne ur la permission, avec

n' eco ute jam ais tes nouvelles inuti- ' les qui partagent te Coeur. . . . Que ' jamais it ne parte, ni de la nourritu- re, ni du vetem ent, ni de ce qui ' peut regarderson logement: qu'il ne mange, que ce qui est absolument necessatre pour vivre, fans jamais V toti cher a ce qui sero it trop delicat:

' en un mor, qu il se comporte en to ut,

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ra plus de tem S po Ur meriter. . . .

' Que dans ses Meditations it s 'atta-v che aux verius propres de son sit at : qu' a chacu ne de ces vertus, it se re- ' presente attenti vement les plus

tions de graces: qu'il lui demande

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v meil est un retranchement de la viet

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ren ferment to ut ce qu'il y a de plus sublime dans r Evangite, to ute la viedu Chreti en & du Religie ux te plus pars ait : par la on petit juger de laSa in tete d'un Mailre qui, a regemple de Jesus Christ, n'ens eignoti que cequ'il prati quoit lui- me me depuis long-tems. Une semen ce austi fainte deaussi pure, repandue dans le Coeur d'unDisciple ausit fervent & aussi favori- se: de Dieu, produis it cliaque jouraucentuple. Jamais it ne se departit deces salutatres Maximes ; & celles

Manus crit du P. Claver, confie a unReligi dux qui tui avolt servi de Compagnon pendant plusleurs anneeS,montrent jus u 'a quel pol ni it avolt profite des leςons de celui que Diealui avolt donne, pour te Conduire a celi aut degre de perfection ou il s' elevadans la suile. Je ne puis me dispenset

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ν juge a propos de te inetire, jamais