Bibliotheca classica latina-appendix [Texte imprimé]

발행: 1832년

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Le pampre ira revetir de ses grappes vermeilles tesrochers incultes et huisson neux : Incultisque rubens pendebit sentibus uva.

La science, qui foumet a ses calculs tous les profluita de la nature, decouvrira, dans les racines grossiores denos jardins et dans les fruits sau vages de nos soreis, unsuc delici eux pret a remplacer la liqueur du roseau des

Antilles:

Et durae quercus sudabunt roscida mella.

Μais telle est la perversite humatne, quhu lieu de partager les biensatis de la nature et des aris. une nationjalouse Voudra se reserver l'empire exclusis de la commune patrie des navigat eurs :Pauca tamen suberunt priscae vestigia fraudis. Mur combattre ses pretentions t3ranniques, it Ludratenter des expeditions maritimes :

Quae tentare Thetim ratibus

entourer d'une cetnture de remparis Dantetich, Flessingue, Alexandrie, et ne sermer de la France enitere qu'une seule forteresse qui montre de inus cotes le triple frontdes guerriers reserves pour sa desense:

quae cingere muris

oppida Dei a la marine Dan Rise prepare, dans te silence, les navi res qui tui rendroni son antique splendeur; elleforme les murageux successeura des Duquesne et des

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Nos pavillons ironi oncore jus tu'aux extremitsis dii globe porter chez des nations inconnues la gloire denos armes, les merueilles de notre industrie, les hien satis de nos lois. Bientot l elite de nos guerriers montera surmille vaisseaux pour altaque r les rivages d'Albion :

et altera quae vehat Argo Doleetos heroas

tot les halailles de la Τamise seront plus se meuses queeelles du Scamandre. C'est la Tami se qui veut, qui pro-Voque la guerret Eli hietil

erunt etiam altera hella.

La guerre est un devotr quand elle a potar o et l'in dependance des elemenis, ta liberte du commerce, l'existence politique des peuples Oui, quand la guerre Se dirige contre les ravisseurs desiloties alliees, contre les incendia tres des citra pacifiques, contre les assassins de l'humanite; oui, la guerre est ledevoir du prince qui tient dans sa main te present et

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guerriers qui m'ecoutent, ii n'est auculi de nos heros qui ne repete chaque jour ces vers du poete :

I'aurais trop de regret, si quelque aut re guerrier Au rivage breιon descendati te promieri

Τremblea done, ministres de la demunce et de la morti Vous qui ne respireZ que la guerre perpetuellet Tremble , cite parjuret Depuis long-tempstat gle aux alles etendues porte et lient en suspens la tui re qui do it te punir : il s'en vole uti moment verstes regio iis hyperborees; mais c'est pOur inultiplier toncha timent, si frapper d'abord les aucugies instruments

loin, comme de pres, i 'aigle de la France udroio avecu ne forco inevita hie: hien tot, exilee fur les mers, tu icttairas meme aia milieu des sols, qui se laisaient de-vant tot. Obmutesces et in medio maris 'l Appelle les venis dans tes voiles; aborde maintenant les poris dotes complices : iis ne receleront plus tes coui abies pa- villons; lse soldat si anca is veille fur toutes les rades det 'Europe : tu n'as plus d'asile que dans la patrie destempsites. Quo dis - jol c'en est Lit de res rem paris notianis :Αchille a demande sola glaive son glaive trem pepar uia dieii dans les sorges de Elna ; et cet Achille, appete du trone de Parthenope, enu e par te roi des rois, marchera contru la perfide et i 'insolente Ilion :

Atque iterum ad Trojam magnus mittetur Achilles.

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paix universelle et de la regeneration de l'univers. Et voti a cette ere nouvelle, l'ere de Napoleoni

NOVI SAECULI INTERPRETATIO.

Talia saecla, suis dixerunt, currite, susis.

Los Parques oboissent a la volonte de rhomme qui mai-trisela fortune, et doniles decreis sonties arreis du destin:

Concordes stabili satorum numine Parcae.

Encore quel ques anneest et ces brillantes prophetiess'accomplissent : Napoleon revet Son sis de la pourpro imperiale; et monte Sur te char du triomphe, it conduit te roi de Rome a son Capitote: c'est la qu'il lecouronne et te Consacre lui-mcine au grand art doregner: Aggredere o magnos, aderit jam tempus, honores l

peet devant te fils des didux, te digne sis du grand Iupiter:

Cara deum soboles, magnum Iovis incrementum l

C'est la que Napoleon redit a la terre, et pour la s eurite des peuples et mur I 'instruction des rois, cette

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i in mortelle et sa in te verite qu'il pronoraca iten rece vant les renes de l'Empire: u La palx est lo premiis des besoins, comme clieu est la premi ere des gloires. nΑ ccs mois, ta nature enitere a tressa illi d'esperance, et donne te signat du honheur :

Adspice convexo nutantem Pondere mundum.

Tous les clements ont acccpte l'augure; te globe dela terre s'est agito sur son axe eternet; l 'ocean mugit et bouillonno dans sos abimes; les vovies prosendos desci eux retentissent dans leur in commensurabie etendue:

Terrasque, tractusque mari S, caelumque profundum.

L'olympo Pouvre; et la palx, qui descend aveo te si eclo de Napoleon, remptit te in de des transporis de la divine allegresse :

Αdspice venturo laetentur ut omnia saeclo.

Quel sera te chanire, inspire par Virgile, qui vivra d 'asseZ longues journeos potir celebrer tant de merueillesto eui tam longae maneat pars ultima vitari Quel poete trouvera dans son talent assea de Arce, asseet d'clan pour tenter cette immense carrieret Spiritus, et quantum sat erit tua dicere saeta l

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a la harpe d'Homere les inspiratio iis perdues depuis tantde si ecleS.ChanteZ dono, nobies en sanis des Muses, chantor Napoleon , assis fur te trone imperiat, ait milieu deministres, dignes confidenis de quelque unes de sespensees; ou la udre en main , traversant d'un volrapido les campagnes, les villos, les rochere, les neu ves les iners de l'Europe, les sabies mouvanis de l'Asrique, les deseris brulanis de l'Asie. ImiteZ, dans vos chanis homeriques, l'Orate ur qui .

dans ses proson des conception S, represente te Monarquere tot oum calme et toujours actis, audacteux sans impru-α dence, confiant sans presOmption, anime suns empor-α tement, cli angeant quelque is de mesures et jamais do

Ernpruntea au p intre de Ia bata illo d'Austortita cet habile pincoau qui montre to ut a la Dis, fur levisage majestueux du guerrier, a et te catine de la sa-α gesse, et la securite de la prevoyauce, et la constanceu de la force, et la puissance du gente, et te presage a dii triomphe ''. nΑlors la France enitere, epro uvant les transporis excites par la lyre d'Orphee, par les cantiques de Linus, et se levant en presence dii peintre, de l'oratcur et dupoete, Vous repondra par des acclamations unanimes:

Non vos carminthus vinciant, nec Thracius Orpheus, Nec Linus

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En va in t 'Italie, torioura fiere d'avoir elo la rei ne dumonde, plus 1ihre encore d'avoir senti les premiere pasde celui qui va ressusciter son antique destinee; en vaint 'Italie uoudrait ranimor les cend res du Tasse, et repro- duire, dans son illustre Monti, te chanire de Τancrede et de Benaud, pour disputer aux en sanis de la Seine les palmes de la reconnaissance et de I'imagination:

Pan etiam Italia tecum si judice certet.

L Italie elle-m me, va incue dans cet te luite molnspeni ble, mais avssi glorieuis que celle des armes, proclamera bientot sa seconde desaite, et uous reconnattrapour les va inquevrs de ses sits Pan etiam Italia dicat se judice victum; elle sera contra into de cecrier avec te chanire incompa rabie des Lusignan et des Henri:

Fraxi calfi, uous Q eZ vaincre et Chati ter vos conquetes; II n'est potui de lauriem qui ne couvrent vos illo.

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UNE SE ANCE

- Μ. Lema ire a sait dans cette seance, la demiere duco urs de cet te annee, ses a die ux au public. Apres a voirrem place pendant deux ans M. Legouve dans la chaire de poesie latine avec uti eclat et un succes doni ii restera de longues traces et de longs fouveni PS, eet humanis te celebre rend au possesseur naturei te domui ne de l'ense igne ment public, orne de nouvelles neum et en richi de

Quel professeur en emi repandit jam ais plus d'interet, de grace, on pourra it dire d'enchantement fur ses leconspQui jam ais sui mi elix convertir en fleurs brillantes les epi-nes meme de l'erudition 3 Quel agrement, quelle vivacite, quel seu, quelle magio dans te debiti Q uel ari heureux et neus d'egayer ce que la science et i 'enseignem ent peuventquelque is a voir d'un peia sonabre et d'un peti tristet Mais en in me temps quelle solidite dans les reflexions, quelle nouucaute dans les a percus, quelle finesse datis i 'analysedes secreis de la versification latino, et quel sentiment pro nil et vi ai des beautes de Virgilet J'en atteste cet te jeu nesse studi eu se qui s'em pressa it potir l'eniendre, qui

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separem pas dans sa memoire Virgile et te prosesseur quil'expliqua it avec tant de force et tant de grace; et les vives impressions qu'un tot interprete a laissees dans l'esprit de ceux qui l 'ont entendu ne Pessaceroni de long-temps. Quel nute nous permetie ces justes lovanges; c'est la derniere Dis que nous la troublerons : M. Lema ire ne reparaltra plus au College de France La presen ce de M. Dei ille avait jete un grand ectat suria seance douverture : cest un avantage in appreci able quia manque a celle-ei; mais M. Lema ire s'en est dedom mage, aulant qu'il etait possitile, en choisissant en quel que sorte pour president M. Binet, proviseur du Lycee Bonaparte, Son ancien prosesseur de rhetorique, liOmme honore par Cinquante annees de trauaux dans l'instru tion publique, auicur des traductions les plus estimees de irgilo et dἹIorace, in attre cheri et venere de tous ceux doni ii a guide les premiora pas dans la carrihre des let- tres, et qui n'a laisse que les fouveni rs les plus tendres et les plus respectueux dans te coeur de tant de generations qu'il a vum successivement attenti ves a sa Voix eloquente et a ses excellentes lecons : Sest uti hommage que M. L matre s'est plu a lui rendre publiquemcnt, dans des verstatins qui n'ont pas έtέ uti des moindres ornemenis decet te Seance, et que je me plais moi-mεme a consignerici, en in 'associant a tous Ies sentiments qu'iis exprimentsi hien, et que la reconnaissance a depuis si long-lcmps graves dans mon a me en traiis inessaqabies. Puisse cethonorable vie illarii trouver quelque dedomina gement de

anciens elevest Apres avolt alleguέ l'autori te imposante de M. Binet, relativement a quel ques passages de Virgile, Diuitigod by Corale

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υ C'est a tui, dest rerie M. Lema ire, que je dois mon en- thousiasme pour Horace ct Virgile, et mota go ut docidea pour la poesie latine; c'est lui qui ni'a conva incu de lau necessite de composer des vers latins pour mieux sentira te merite de ces deux grands poetes; et son suffragea est d 'un tel polds dans la circonstance, quo je n'en conti nais aucun qui puisse raison nablement tui et re oppo-α sc Cette doctrine m'interesse ariourd'hui plus quea jamais, puisque c'est aux vers latins que je vais confier

Ille mihi sedet auditor, qui jure cathedram

uane melius teneat; quem nostra Lutetia vidit Bis Latio antiquo rectorem, et cujus ab ore Olim tot juvenum miratrix turha pependit, Dum, per lustra decem, longa cum veste, sacerdos Pieridum, penitus Latiae miracula linguae Panderet, aut sacris Academi egressus ah hortis, Non impar, caneret Graiorum oraeula vatum;

Salve, o sanete senexi Plesiaei gloria Pindi, D trinaeque decus veterist Te diva Maronis Calliope, te Phoebi interpres Horalius unum Nohis esso suum voluit; iihi debila Phoebus Sceptra dedit, quum sceptra dabat; nune respice hiando Lumine diseipulum , et faveas praeeepla sequenti: Nam mihi sempereris, venias quocumque, magister. .

Com hien des digressions si brillantes, ou le talent dupoete et de l'ora eur ecla te a cote do celui dii prosesseur, ne donnent-elles pas de lustre a uno te roni Et quand cesmo eaux, dans tesqueis l'inspiration se sati si vivementsentir, soni debitcs avre uti se ii qui les anime oncore, et Diuisitos by Corale

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