Bibliotheca classica latina-appendix [Texte imprimé]

발행: 1832년

분량: 149페이지

출처: archive.org

분류: 미분류

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Μatri longa decem tulerunt fastidia menses; Incipe, parve puer : cui non risere Parentes, Nec deus hunc mensa, dea nee dignata cubili est.

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qui n'avra encore en tendu celebrer la splendeur de nos destins que fur la flute des bergere et la lyre de Polymnie; Et vous, Μuses de Parthenope, qui velliez pres dia mausolee de Virgile, rassem bie uous sur te Parnasse Dan is; la France et l'Italio ne soni plus qu'un seul empire : Venez dono, Muses des De- - Siciles, inspireg - nous deschanta nouueaux, des sons heroiques :

Sicelides Μusae, paulo majora canamus.

Mais qui iter te champetre chalumeau:

Les chansons des hemere, les pres et les horages Sont pour novs deformais de trop sal bles imagesi I. B. Rouss u. mn omnes arbusta juvant, humilesque myricae.

Si pourtant uous preserez la palx des campagnes etl'ombre solita ire des bois, chanteg dans l'asile dii bon- laeur, et que vos accents solent dignes dii heros qui operetant de prodiges

Si canimus silvas, silvae sint Consule dignae.

Le dernier siecte de la monarchie a vati commence pardes matheurs humilianis; ensuite, agite par les principes de l'erreur, couvant les germes de la licence, rempli d'an leva in de discorde qui sermenta it dans les coeurs, it continuati sa marche inquiete , audacteuse, turbulente; ilDistiiroo by Cooste

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mena ait de saper l'odifice social jusque dans ses antiquessendements : les sages crurent entendre a l'horizon cesbruits fourds qui presagent la tem te; iis an non chrent, dans leura ouvrages prophetiques, la sedition des peuples, l'aven glement des rois, la destruction des auteis; et l'an nee qui vii tomber la troisieme dynastie, ne dementit pol ni leum predictions: les oracles de la sagesse italent accomplis:

Ultima Cumaei venit jam carminis aetas.

Αlors la France enithre sembi ait replongee dans lechaos; les elements qui composent une nation civilisee se livratent la guerre, et se heurtaient au milieu dest ebres visibies : les annem rou latent conson duos dansun espace defordoniac; le temps lui-meme et ait commele crime c'esba-dire sans noin et SanS IneSuret .... Mais tout mal qui est extreme touche a son dernier terme : c'est l'esperanee qui rend a son tour cetoracle Ultima Cumaei venit jam carminis aetas.

Magnus ab integro saeclorum nascitur ordo.

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dans Ses mains, et ses adorateum, unis dans la meme doctrine, se pressent en laute vers Son sanctuaire: Iam redit et Virgo

Ce code regne et fur nous et fur les nations les plus eloignees; il leur commande avre cet empire SouVeratuque prennent Sur tous les espriis la ingesse et Ι'equite Napoleon gouuerne apres l'anarchie, comme Saturne apias te chaos:

redeunt Saturnia regna.

Iam nova progenim

Et pour leur imprimer a jamais un caractere de preeminence fur inus les peuples de la terre, uti nouueau cheincius est accorde par la Providence: une dynastis seconde en heros, consacree par la victoire, descend dusdour celeste:

Iam nova progenies caelo demittitur alto.

Par tui seul la serocite des moeum , la barbario dulangage, tes hurlements de la sureur, la tyrannie do ri

quo gens ferrea primum Desinet

Par tui seul la tranquillite se relabiit dans l'Etat, et la concorde dans les familles : Ia grace et Ι'urbanite Dan aises soni rentrees dans les villes et dans les palais ;Duiligod by Gorale

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les lettres, Ies sciences et les aris travaillent a l'orneiament, au bonheur de la France r et ce honheur est lyaged'or veritatile, te seul que te monde puisse et dolve es-

perer : ac toto surget gens aurea mundo.

Les Muses reviennent a la cour SApollon. o patrielle dieu de Ia lumiere appelle tes ensanis avx ecoles de laverite; les sophismes , l'erreur et la fraude soni vaincus :la raison regne avec tui: tuus jam regnat Apollo.

Ces joura sortunes sont les premi em joum, et du dix-neuvihme flecte, et du consulat de Napoleon, qui prennent en meme temps leur essor vere l'immortalite :Teque adeo decus hoc aevi, te Consule, inibit, Napoleo

et incipient magni procedere menses.

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de rigueur subsistent encore, mal gre sa clemence; s'il reste quelques fouvenirs de revolte et de guerre civile:

Te duce, si qua manent sceleris vestigia nostri,

toutes les truces du crime semiit hientot em es. D a les venis contagieux des seditions populatres sontrensermes dans les prisons; les rois ne palissent plus surteum trones: te calme de la France Ait la securite dei'Eumpe, et la terre se repose de ses longs ebrante-Inenis: Irrita perpetua solvent formidine terras. Mais comment consolider, comment ammir, sur des

Napoleon va naitre :Tu modo nascenti puero

Ille deum vitam accipiet

Ii verra les lieuienanis du grand capitat ne eleves aurang des rois et mel es aux diem de la terre : divisque videbit

Permixtos heroas

Son jeune coeur palpitera pour la gloire; il voiadra se Inontrer an milieu des camps, sous les tentes du soldat: il sera ser do commander un jour a dos Frans ais: et ipse videbitur illis. Le moude paci sie sera son herilage incontest tu Distiirco by Cooste

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Pacatumque reget patriis virtutibus orbem.

ita fous queis auspices it ouvrira les 3eux a la lu- mihi e Ilais quelles foumances vont dechireries nancs augustes qui portent l'espoir et te salut dumondet Viens donc, o cliaste Lucinet amene aveo tot les anciens ponti ses du dieu d'Epidaure, l'eli te eprouuee doces biensaiteum do l'humanite que ton Dere Apollon Tuus Apollo, sorma lui-meme sur te modele du grandΗippocrate. Ahrege les douleurs d'un laborieux ensantement, sec urabie deesset entends ce cri dechirant, Samorata meret cri touchant et sublime qui retenti in dans la posterite, comme it a retenti dans nos coeursi Vois lapatrie en tarmes qui t'implore a genOux et pour la mere

Casta, fave, Lucina .

Enfin il est ne : a pei ne a-t-il vu le jour, que la terros'empresse Sapporter en tribui, a l'heritier de son malire, les premices de in secondite rAt tibi prima, puer, landet munuscula tellus. Et la rei ne des cites a devance ce trop Dissile hom-

mage

Un herceau, foutenu par les Genies de la force et dela justice, entoure de lierre et de lauriers, pars e d'e- tolles et d'aheilles d'or, couronne par la Gloire et balance par les douces haleines des venis prinianiers, a reqv l'En-

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Ipsa tibi blandos landent cunabula nores. Commence, almable ensant, a connali re une mere ases Caresses, a son doux sourire :

Incipe, Parve Puer, risu cognoseere matrem

Elle a vu son filsi elle ne se solivient plus ni de sespenihles langueurs, ni de ses longs dangere :Μatri longa deeem tulerunt fastidia menses.

o prince, accorde par te ciet, premier- ne du grandEmpire, tes augustes parenta te contemplent aveo delices, et s'enivrent des espcrances d'un avenir sans hornes lGmmence dono h connatim un pere avx transporis deson allegresse: Incipe, Pa e Puer Tu sauras un jour ce que Sest que te fourire paternet: cent peuples te dironi que in hien veillance seulevavi mi eux qu'une armee in nombrabie pour obtenir et

conserver des rnaumes.

Et quand tu demanderas comment les rois de la terresoni tombes de leur trone, Phistoire, ou plutolla poesie, qui est la veritable histoire des heros, te repondra parces paroles

. Cui non risere parentes, Nec deus hunc solio, dea nec dignata cubili est.

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succession des homines qui seront a jamais 1largueti de la

At simul heroum laudes

Clio ne compto pas les siecies qui se trianent dans lamollesse et l'inaction : iis ont passe comme thmbre, et soni jetes comme des cadaures dans la nuit du cereueil. n pere fenseignera lui - meine les annales de soniagne; et tu Verras hientot que, dans te cercle etroit doquelques annem, it a su rensemer plusi eum si ecles degloire; que tous les jours de cette vie admirabie sontpleins et immorteis ; qu'il n'est pol ni de renominee mili-laire, cheZ les anciens, ni chra les modernes, que, mhilne avant d'avoir parcouru la mollie de sa course, n'ait deja surpassee de hien loin sa renommee :

et sacta parentis Iam legere

et quae sit poteris cognoscere virtus.

Tu cheriras furtout les habitanta des campagnes; tu ne fouMiras potnt qaeon arrache au laboureur te salaire de ses trauaux: lui-mhme ii omira son tribui annuel ala patrie, et ragriculture etendra de plus cn plus ses riches conquetes fur les' landes arides, sur Ies marais in- secis, et fur les montagnes desertes M, tu verrastes moissons, dou ment caressem par te fouisse des Eephyrs, agiter leura epis dores en vagues Ondoyantes :Molli paulatim navescet eampus arista.

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