De la cure des maladies produites par l'abus des minéraux

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vessio du vinargent, qui en ressortit en en-

Je ne dois pas laisser ignorer a mes Lecteurs que j'ai fouvent combaltu de tristes esse is du sucre de Saturne, en Disant lau-vent avaler un peu de mercure Coulant.

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la terre ou la falance & le verre , qui sontencore plus surs que la terre vernisllae avec

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tomes.

Le V - argent , te Mercure

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iambes, des cardialgies atroces, des vomis- semens , un flux de Ventre aqueux trhs- tide, avec de violentes douleurs de colique, des angvrismes , te crachement de sang, &les autres sortes Stigmorragies, l'amaigrisse-ment, la carie des os du ne E , du menton& des m choires, des anxisites asseeuses, une dissicultε de respirer, & ensin ta suffocationou des convulsions mortelles.

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frayans de moris causees par l'onguent mercuriel. Le vis- argent entre dans te cor ps laus cette

forme, se reunit quelque is en globules considerabies, de sorte qu'on te retro uve laussa forme natu relle dans les parties celluleus es des os, & dans les cavit5s du Corps. Le mercure vis, ε vaporg au seu, affige Duvent les Chymis es , les Metallurgistes ,

Ies Dore urs , &c. de tremblement, de vertige ,

tomes que la trop grande ab ondance de cette lique ur min Erale a Coutume de pro duire.

Les person nes saines qui restent trop long-tems dans un lieu oh l'on administre des frictions , ne soni gueres molns expos Ees queles malades a ces accidens , parce que l'atmosphὀre se tro uve infecte de vapeurs &d'atomes mercurieis. M. Goulard , habile Chirurgien, fait mention d'un sol dat scor-butique qui, couchant dans te mξme lit odHiolent plusieurs de ses camarades foumis autra item ent, e ut d'abord une ensure de tEte consid rabie, une salivation ab ondante, ea

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Dite des ulcδres intErieurs dans la bouche, & finit par peri r miserablement de la gangrene.

On convertit te vinargent en une poud renoire corrosive, par la stule trituration long tems sinu tenue. Ce mξ me minerat, exposse Ion Ptems a un degrε de seu convenable , sechange en uno p Oudre rouge , d une saveur acre, metallique, nauseabon de , qui fait deprompis ravages dans te corps humain, donion se ressent long-tems.

les autres composses de vis argent & d acides minEraux, donngs a trop forte do se , tuent promptement par des super purgations , t inflammation , la gangrἡne , les con Vulssions. Pris a tr)s-petites doses, mais tr Op souvent, ces composes soni te mξ me esset qu une tropgrande quantitsi de mercure pure.

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potions du rὸgne minerat, ne doti ὀtre appliqu6, meme a l'extErieur, qu'avee la plus grande circonspection. C'est ce que prouue lutriste exemple que Degner rapporte d'unu Lame tourmentee par un emplatre de mer- cure sublime, de dou leurs atroces, de con vulsions, de vomissemens, d'ensure de goster, de salivation, &c. Accidens qui se termin Erent par la mori.

em pdche la respiration; cause Ia phtisie , o atue quelquei is sur te cham p par suffocation. La presen ce du sublimi corrosis, diffous dans queique liqueur , se manifeste ou paru ne faveur austere mEtallique, ou par uno P Oudre de couleur de brique precipitee parde t eau de chaux nouvellement nite, qu'Onverse dessus.

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pres avoir present6 la liste des accidens

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vations recueillies par Uepser, ii y en a une qui confirme cette asseition. Le fati s vivant citε par Κunchel , dit it , nagri te qu'on s'en uvienne. On constilla a une jeu ne fille, qui ne uouloit pas inire te sacrifice de ses che veux, quoiqu'elle Epro uvat des dε mangeai sons considErabies caus es par la prε lance des i sectes qui s'y logent , de Lire un Eniment composia d'une drachme de mercure dolax, d'un scrupule de mercure de vie, & d'une Once de pommade. I 'Apothicaire ignorant substitua du sublime corrosis au mercure