Hortorum libri IV, et cultura hortensis

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en impos at par uiae cruaute assechee , soli, au contraire, qu'elle fut douce ,enjouee, riante; elle plais it. Vertumne, apres avolt parco uru ce valle globe ,

soni toujours dans la bouche des amans delicats: l'obj et de son amour cloit presde fa mere ; Vertumne approche ; elle fuit, elle vole & deconcerte les galans projeis de son amant; m ais la belle a, o itura go ut tout particulier, pour la va- Ire te des couleurs; Sc Vertumne est de mille couleurs; chaque instant de fa vie est uiae metamorphose nouvelle; il s'eia forcoit de plaire a la Nymphe , en flatant ses gouis , en respectant ses ca-

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elle , soye a les Protecte urs de la cha tete qu'on o utrage 3 Elle dit : & l'ob et des v Dux de Vertumne ii'est plus qu'une Fleur ; cet te longue tresse de cheve axblonds qui captivolent les coeurs , ceSbande lettes heureus es qui ce ignotentia tete la plus charmante; touS c CSagre mens prccie ux ne soni plus que desse uilles ; la ta ille la plus fine devient unerige clegante & fiere : la Fleur qui laco Uron Te , opposse sola calice au Ciel qui tui so urit ; elle defoye to utes tesco ut eurs, donise peliat la nature; sate te oblongue en est dccoree. . . Cette Nym-Phe toute metamorphosce qu'elle est ,

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Fleur si bel e te seroti molns dans unebon ne terre ; & la in auualse disposi lonqu'on tui donne , io in te a Pingratitude du sol, prodati cet te infinite de coale ars brillantes : si uous defice Z aeaarea bles Tuli pes, chercheg un sol ariste , &cet te heureus e aridi te lui donnera les couleurs les plus belles. O terre i solsdonc ingrate ς'il te faut, ici; c' est ea re si istant que tu donnes: Mere tentiet solsici severe, par exces de bon te ; sois indub

En fin, lorsque votre Iardin aura deploye to utes ses richesses, quand mille Gelleis y exhaleront leur parsum, si tespluies funestes da veni du Midi viennenta fondre ; si l'impctu eux Boree vient a

sera plus agre able que te fang d'un

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Nature, & toustes Dieux volat tui se urire. Combien de se is i a j eune Glicere Ra-r-elle potiar appat se te Mailre des Die uxPar ces presens flatieurs 3 Combien de seis n'a-t-elle pas detourne les plutes Orageuses qui menacolent la Terre Dans ces tems heureux , des mainspures cuelliolant des Fleurs fratches, &les consacroient a la Divinite et ornes de cet te simple parure , ses Auteis eloient plus respectes qui is ne te seront jam ais par toutes ces riches OL frandes doni les chargent Lans cesse desin alias fouillees de crimes. Ah l notre culte fastu eux ne v aut pas les simples

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bruter da folia en l'honne ut de Pales: Ie Pretre s'en ivroit , & rendo it hom mage a la De esse : dans la cratiate quela grcle ne detrui sit les biens de laTerre, de ne fit perit les troupe aux, 1l brutoit duc haume, & preparoit des sacrifices a la Divinite. Quand te Soleti fera briller les cornes du Taureau, Mors paro tront les Marguerites, qui, apres avoir e te a uire is des Nymphes des pratri es, sent a present l'ornement des Nymphes : elles fleurironi dans vos Jarditas. Les Margueri res seu vages s'ese veront beaucoupplus haut que les au tres mais celles des Jardius se feront distinguer patieur secondite prodigi euse, & par lainultiplicite deleurs lineamens delicats. Biento tr , transfuge de PEtrurie , elatera la blanche ut ebl ouissante de sessears : celle qui nous vient des Terres

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Vallees incultes , croissent heureu se ment, & se melent aux couronnes de

Mirthes. La Pe ee, qui se peliat de

beaute, sa fra1 heur, tout lui peliat unobj et alme; elle enchante ses yeux, elle est chere a son carur. Et tot , aim able Renoncutit tot qui chantas les Nymphes d'Orient; tol quites charmas par tes chansons delicates ;Iu n'es donc plus quinae Fleuri tu nas

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paleur trahit tes sentimens que tu conserves encore. Helas i son a me tendre

Il ne faut pas dechirer te sein de la

presseriis & le volt a libre de to ut so in. Letravati disparait a ras pect de la re compense ; les Fieurs soni des presens quela terre ostre en hommage a son Roi. Je ne uous oublie poliat, Souci, donela couleur douce flate la vue t te fleuve Acis, favorable aux Fleurs, uous a Vuna1tre sur ses bords heureux , dans tesCampagnes de Sicile. Cette Fleur estia tendre amante du Dieu du jour 1, elict

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qui la colore , est uia fouris de son

am aut.

Ici la Giro fide perce te bouton quila cachoit; ses Duilles se deployent Scprennent insensblement une tein te plus foncce ; elle s'epanouit, elle couvre des planis entiers, que dessina uia buis ni-ble encore , mais doni la verdure est agreable : et ephirs , so uiueZ doucement sit elle;respecteZ l'or mouvant de fatige,& respirez ses pariums: mais commecette Fleur ne peut supporter I inclemence des Hivers, Ies plutes glacees de Novembre & te seum e brutat des Aquilons ; area solia de la planter dans des vases que Vous pulssie et transporterau bes in , dans des ferres qui la protegeront contretes orages destructeurs. Il est me Fleur, que nous tenoras deS Guetares, & a laquelle on a donne lenom de Rose , a cause de se parnite resemblance avec les Roses les plus belles;

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s'annone era , vous Verreet les Pata erres

de vos Iarditas s'ematiter de mille Fleure qui se disputeront de beaute. Si tes influences de Mercure sont f vorabies a ce mois createur, si l'Astre humide des chev res ne menace laCan, pagne d'aucunes plutes funestes , .rhe reus e terre, caresiae par les do ux Ze

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Ursine, noue e de mille manieres admi-reet rectat da Parietatre di, respire Ero deur

a mise au nona bre des Fleurs; toutes cesplantes se sement , & la menae culture