Chants de la Sainte-Chapelle et choix des principales séquences du Moyen Age

발행: 1876년

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ontito adopt6s 6finitivement dans plusleur 6glises, notamment dans celles de Satnt-gtienne-du-Μont, de Saint ouis-d'Antin, de Satnt-Jac- ques-d HauNPas, de Satnt-Thomas-d'Aquin et de Passy. Les Chant de la Saint Chapelle et elui des uires sequences nitie traduit en notation musicale moderne mec te sol le plus scrupu-leux L'esset est te mhme que sicles artistes quides exicutent chantalent surde manuscrit originaux Ces manuscrit ne enserment que lechant; outeseis il est hors de dout quem chant sitait a moyen age accompam par rorgue, des instrument et une harmonte vocale Lesrubriques, les vignettes de manuscriis, te repr6sentations des vitrauxei des sculptures, les nombreuctraitsi qui nous restent surda musique dumoyen age, et en particulier ceu que Martin Gerberi a recueillis et publisis fous te stre : Seriptore eeelesi tio de musiod sacri, en Murnissent de preuves innombrabies. Tout e laissant te chant tres-decouver et en te salsant interprsiter par a molli du personne de execution, 'ai plac au-dessous une seconde parite et une basse, sormantis accompagnementitaqu&dela plus grande simplicitε, tir deressenc mgme de lamelodie la fou-tenant et ne a couisant jamais L'accor parsait est hie pres le eulemploysi. Cependant, lorsque remplo de cet accordiouvat devenirsysiamatique, et par i mome uir a charit, 'at s ait usage de quel-ques dissonances h occasion desquelles de courtes explications sontnsicessatres et prouueront que e suis restsi, dans cella parti de montravati, en deq. de ce que rhisloire de Pari a xiii sthcle 'autorisait

satre. En esset, dans queique chansons profanes ditemps, notoes en parties, o trouve des combinaisons harmonique trhs artees desfixtes conssicutives, des septiemes, de quintes diminutes suivies d'uner6solutio fur a tierce majeure, des imitations de canons, etc.

Missons, qui renserme plusleurs des accord citsi plus haut.L'harmoni en accord parsalis, qu'employa exclusivementialestrina, ut une protestation contre rabus des dissonances en sage pendant les silicles pr4cidenta. Quantis rinstrumentation, e me suis bom h stire foutent les notes de la melodie et de accompagnement de voix a les noles correspondantes des instruments. Dans impossibilit ouci'etai de

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salae abriquer, potu reiacution des Chanta de la Mint Chapelle, des rebeos de monocordes Marchet, des dicordes et autres instruments d xiii sthcle,ci'ai choisi des altos, des violoncelles et des contrebasses, qui 'ont par se approchercle plus de ces instruments anciensetiouvoir 'unir e plus dignement aux sons graves de Porgue. Une fidition deduxe ornee de μο-simile de manuscrit et de dessis de M. Lassus et Violletu=Duc, de Charus de Iaraainte-Chapelle aisite publicle aveo ne Introductio de M. didron a1nε, secretiare duco isi historique desaris et Monumentsinu Minisiare de rinstructionpubiique et des cultes. Elle a sitsi promptemen 6pulsis Mais te chanisoni siti reproduit dans le Chola dea priueipales sequenoesta mollentage salsant suites montistoire generale decia musique religis ); cereoueiliatant galement sipuiso, 'aicisiunides deuctitres surietis uoi- sieme odition e reproduisant e qui, dans la premisire, peui ncore Dir de Pinthretiour te lecteur. Dans une de se sεances dumois de janvier 850, rancie Comitsi des 4ris et Monuments a ministere de instructio publique, o Phl'unanimiteste ceu que e susse chargo de la mission de recueilli dansles manuscriis te Pthces musicales, sequences tropes, hymnes, chanis diverscies plus int6ressant pour histoire de rari. . te comi de Montalember otait auteu de ceti proposition. ucun ministre nes'est fouci de metire e projet a exsicution et 'atra continuerimes recherches me me Mules resfour s. 'ai rhuni plusleur eentaines de silodies tirsies de manuscrit de xii et xiii sthcles Mais it ne sulfisai pas de les decisuri et de les transerire ii fallait en iudier lesens msilodique en musicien et surde vis, en retrouvercle siritable mou-Vement les uances et te rhythme, et retabit les rapporis des phrases et des mois aveca forme si varige de a versification latine a moyen

age.

approsendi d rhythme, de Paccent, des esset de la numeration des syllabes, de la rime et meme de rassonnance, reueratentis sita de

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huer ad restauration Sunea me d'artaris origiuale et tris-puissanie doni rinfluenceleut ire considἡrabie surde caractis de notre, sique religieus contemporiane. 'esset produit par leur exocutione Mavenablement proparsi et confiεe a des artistes de choix, intelligenis et d6vousis, en ummot, dans les me conditions, ni pius ni molns, que telleo telle messe en misique, que ut o te oratorio, et esset, di te arat si extraordiniare, si prosond, si durabie, aussi bie surdes personnes do es duaesit te plus silicat, surdes artistes de profession, que surcies gens te plus simples et is motus insaeuiis, que

de vitallio, in principe de beauit, de convenance Sharmonie, da defensasinsires et levi dumos, incontest les, et que cette clunion de qualitsi tes ethv au an des oeuisesi'ar qui uiomphen d tempset4'imposent a radmiration des hommes.

basse, statiour de offices particuliere. 4'ai rio ut Lma. transcriptionquesque signes et quesque numces, asin de guide les attres de chapelle dans l'intelligence deces phrases si anciennes, et asin de faciliter reiacutioid chant. Je crois me qu'ili'est pas inutile de don-ner quelque explications relatiVement , chaque moroeau. 0 meia donnera de me servis en eum casion decia langue technique famialiere in musiciens.

v adus αεντιιι, Regn-tem, Verbum patria, Patrem parit, Populus gentium, seriae gratia in 'rib MH, ainai que les verset piam du Trini

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conde stas eo arco.

Κ'ae Trinitas ti 24 a Mychanisi uito au-dessus, lorsque en aison de son sitendue, 'at pile satre interproter par des ianor capabies de foutent dans u grandisaisseau les sol et lesua, ieis quem Rogerautres Ois, et ricenament M. Salomon. n ait que usqu'au sidcle dedinter te diapason sitati mobile et que lesia, d6formai fix invariablement par te diapason normal, sitait leve o abaiss selon te com nances des chanteur et mome des instrumentistes.s' es autres morceau deuron ore chantes alternativement parune mi seule et par tout te choeur, en ayant sol de stire galementchante les enianis. Imen resulte des esset d'octave qui, i est rat, sontinvitas gεnsiralement dans la musique moderne Mais o nou a cordera que e qui ne conrientias a thfiatre o dans ne falle de concertoeut conveni dans ne glise Cestrae mellieu moyen de reproduire rensemble imposantci'une reunion de chraiiens chantantd'unishme coeur lectouanges de Dieu Celcnrela'harmoni a sit&ires-praiiquε ei te plus admir dans rantiquitsi gest te Διὰ πασ- des Grecs. En se conformant, aulant que les circonstances le permetient,di cesindications on eu enrichir te 4pertoire de nos altrises demo ceaux raiment religieux et entretentri sol des fideses de nos jour parde accent nouueau pour eux, caesiis appartiennent aucages heroi-

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sol que es chant retentissalent, apres bien des silicles, dans ne aussi vaste basilique. Uleo en esset 06,htres de longum dans inuise Son immense et unique nes est d'une grande lovation tanqmille personnes sormalent auditiare. 'exsicutionis e lie ave te concours de cent artistes et amateurs Ellem' sit en rien iussirieure hcelles de Paris, graces de situdes saltes me intelligence et divou ment Iem'εtais pas sans inquillud surdes condition acoustique decet immense aisseau Dri u peu assuri Dia repsistion Fnsirale, esentis ledendemain sotr, pendant queri dirigeais exsicution, que lesonde sonores se repandatent harmoniensemen durion de rabsideiusqu' la porte principale et que toute cetis assistanc comprenait raccord des phrases musicales avec te sens du texte, a piant d'enepr Ver ne motion silencieuse, enthousiaste et recurilli h la Misque jenem'attendat pas a Votra'imposericla vivacillim uiruyante des siridionaux Ie ne aurais tro remercier ici les organisateurs

ces termes, porgane de rimpressio Mnerale eae chanis decla Saini Chapelle, es attir mardi sotr, de Mont- pellier et Iailleurs, dans notre basilique une assistance de cho, qu'une capitale ut pu enrier gestis spectacle que in mille personnes

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et plus, recueillies dans Padmiration, et protant, fous te votites 'untemple oblouissant de lumihre, une oreille attentivae aucochos sacrsis desvieux silicles chretiens. La sete a sitε belle pou tous les amis de rari et pour lechmes poε-tiques, levsies, chrotiennes, qui cherchent dans les vestiges δ' u passε glorieucroubli de tristesses ponentes, et a leur sol, exiisi a milieud paganisme contemporain, ne consolation. Nous te avons doneentendues ces desitae es meso dies, cetis musique grave et extatique, simple et recueillie, empreini de silancolle, commerioui plainted'exit, de suavit6, commerioute intuition desdotes furnaturelles et cε-lestes. Sans doula, vivant te degre de culture arsistique, Seni usiasme et Samo. Durdes ouvenies dumoyen age, de silicatesse mystique ou de sensibilito plause les imἔκ ession des audite conipu varier Mais cela a duratrem charme coninui tous d'εωMer hiravera la distance de stheses la voix ardente et niave de nos aleo. Ilest douid'eniendre opεter te chanis de sota beroea et de respireries parsum de sarieuuesse uisi consolant de vola a milieu de inutestes Moadenoes, sumune terre oti tant de choses se sanent et psirissint,r sise imprimer kloutine qu'elle inutae in cachetd'inmortiale beaula; on est fiex de reconnalis en esse is divin Myer ou les aris callumento a'opurent, te centre u iis se reuconirent dans ceriu'ilsint de plus

immutate et de plus ossides Il est glorieu decla volarachapper seiaecla destiale des choses humaines et satre intendre surdes debris dessthcles, en des modes plus ou motus aries, mala toriours aulasanis,les momes hymnes de tristessem deuote, lemme criχ'amour et

une forme que nouellum esseserati en ain de reproduire.

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Leanias de novembres 849 mae quem da- rhistoire de rarcheologie nationale Avant ceve εpoque, rarestitecture,' sculpture et lateiritureduis en age inient sumsamment,6habilithes dans es espriis; a partirde ee our, ceu robabilitatio se continue dos mais Ll'ruar de lamusique e decla poliae Les aris du destin, Sesti Hire la masse, Iasorme et lacoiae , eeque ron Onche de la main, ceque ron attrint derosit, devinent satre et on sal d'abordio et desistudes de archω- logues; mais e qaeon enland la voi et te son. a posiste et a musique,ces e secumres et immat elles devalent ensnite auirerum espriis. La sese de is lassice, visi h lera novembre dans la Mint Chapelle de Paris, kroceation de la prestatio de serment accomplie paria haute magistratur de is France, ceu sese a Mi siritablement poti nous auires archiologues, is Die de Ia usique et decla posiste Mant onge Mures du matin, tera novembre les representares duimple, te corps diplomatique deuisivmum, de rares priviligiis et quarunt musiciens attendatent, dans a Minte apelle, d' ord loel Hident qui as ait rem voir, a nom de la RΦpublique, te semen des Magistrais pnis gryarcheisque de Paris qui allait, a nom diciet, appeter latinedictiondivine surdes distribuleurs de la justice franqaise Lassiainte-Chapelle, remis neus depuis plus urs ann- repelate et dorω depuis a basedes colonnes usqu'aux cles decla volite, austrat par les stans de M. Lassus, son nouvel architecte, meuNω provisoirement de lyautet,du tabemacte, de restrade et de la chasse doni elle sera d6eorie Mfinitivement apris la restauration complese Le long de la es, demiste portati jumu'hlauies, pendatent douae lustres oti briualent fodiant douge bougies en cired'undauned'or mat; auso du sanctuaire, les musteiens avaam au-dessus de Imrahis vitreiathme lustre fix Mugies.

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a milieu de lames, entre te president declarasipublique et te presidentderAssemblle nationale ce diadhme de lumihre flamboyait de quarante

traordinatre; 'est qu'on Leniendraclater remotion d'une assembleerendant, selon tes paroles, me du morceau des actions de graces

a Boi ternet, a juge uissant et cisiment, qui rejouit te cie et fixe rattention de la terre Cette ilice sublime tonnera' abord onseriait, ici et th; puis te silenc est complet et absolu; a lain, ndclateraitis applaudissemenis, si leuieu sacro oli ron estis' falsait

obstacte Le Regnantem sempiterna est hietne actiosi, que les tambours battent aucchamps. Un aide de cam vient annonceris gr Parisis,sivoque de Langres, un des deu prelat assistanis, que te resident declarasipublique arrive vivi de iovi la magistrature. π arche-vsique de Paris sort la croi emthie, our alterae Voleste president. Unaruit se sest te clergyrentre accompagn d prisident qu'escortent des officierid'sitat-major, et que sviventrious te magistrats. Aumoment oli es graves personnages dilbouchent kloccident, et, out

oblouis et silencieux, sinetrent dans la Satiat Chapelle les musiciens de M. silix Clomen sontractate aurion du sanctuaire, Drorient te Patrem parit Filia, uninuise chant du 1Ii sthcle, compossi avant 222 pariterre de corbest, archevsique de Sens gestisne salutation Dia Vierge, cette fili surhumaine qui ensante son phre, comme dii Pierre de Corbeii lui-mome cette tolle, cette artiste, cette

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humble femme, qui a mas a monde te Soleti, rinuise divine te Trhs-Ηaul le ouNPuissant. Cette poesie est 'une verve et d'un clatque te chant en plus vis encore et plus sonores. 'sitonnement gagne Pon lit surrioutes le figures que personne nera'attendat Driende pareit ne chant oesse, et g rarche hque adresse a prosident et licia magistratur attentive u discour qui meu les assistants. Dan ce discours fiant Louis, te justicier par excellence et te batisseurde lassiainteChapelle est offert commeunmodese idἡal; la justice divine est proclamsi la-hre de la justice humaine. Εnfin te presa demandeau Seigneu de satre descendre laarhce et rintelligenc divines dans lecoeur et resprit decla magistrature Danqaise Aprhs cessaroles solennelles la messe commence Au moment o se dita Introibo u artiste colebre dest Academie nationale de musique M. Roger, chante en Solo: - ea clara dies, elararum clara dierum, etc. Cesarias phrasesint sitsi ocrites et doloes a XIII sthcle par te mhme terre de Corbeii mortarcheisque de Sens en 222. Ce chant, raimentisimique est admia rabiemen exsicut par Roger qui rempsit lassiainte-Chapelle de s vota fouple, de a Vol sonore commem instrument dem Stal. Un artistequi mali sit en orient, me di que et appe ressemblera celui dumuegeti convoquant Dia priere, du haut des minareis, les fidhles ma-hometans. En recueillant me propres fouVenses, 'applaudis a la jus- tesse de cetie Observation seulementassis eat Iara dies est a chantdumuerat ceriu'un clocher est his minaret, ne qu'une iour de cath6drale est a cette age d'escalle de mosquἀes 'est plus serme,

plus haut et plus large Entre te Gloria in Moelsis et te Canon declamesse, rgglis a longiemps intercale des pilices plus libres, des modi

Verssi dans es hudes liturgique ei se consormanti resprit de Pgglise,

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chercher si ces vot argentines ne fortalentias, comme celles Sanges

invisibies, de lasouted'mur et d'ordu ciet de la Saini Chapelle. Jamais, nous te pensons esset plus aerienua site produit Le manuscrit de notre Bibliotheque nationale, qui maii dili donnesie Regnantem sempiterea, a murni encore te morcea de lassi de la messe M. Felix Clemento apris te Salve, Virgo singularis, salutation des berger o des homines du eupi h la terge Marte Ilis' a rien de plus o tueux, rim de plus oux que e salut adress Diu hre de Dieu, par es au res ordiens de rebis dans es diseris de la Judde Les notes 'adou-cissent et 'eteignent comm les dernthres lueur duriour. Pnis leprela donna a benodictio archisipiscopale enis ori chanta potiria seconde sol le Patrem parit filia et pendant executio de fixstrophes qui te composent, larioule 'est coulfi lentement e ravie. Certainement, depuis troisi quatre siectes, oni'avait jamat entenduune parrisse sortis. Le corps diplomatique ut te demier a se retirer. 'clinis rhs derambassadeur de Turquie qui disaith sonvolsin, rambassadeurd'fingi terre, en tui salsant arrete les Feu surri chasse en or sorde luminatre sitincelavi, surdes dorures des arcades, surde nombre et is finesse des colonneltes, surde peintures des vitraux gestiourtant de rorient, 'est de Ae nous, 'est par les cressades queriout cela est venu ici. 4e 'alias u la hardiesse de tui faire observe que les murcintsirieum de mosqudes sont entierement blanchis Dia chanx: que laseinture des vitreux est inconnue en fient oti se pratique se

lenient, et encore asse mal la tetriture de Verres que nous 'avons

rie pris, en ait d'art ausis o is solati ae leve, mais que nous tui mons beaucou do si querogium est rare et lourde, parce qu'essen' est pas che elle, et que te system ogives, ni dansasse de France, en Champagne et en Picardie, 'appartientias plus a Constantinople, qu', Jεrusalem, a Caire ovis Damas que les croissis, Vant et aVecsaint Louis, ni porte en rhoe et en Terre Satnte les anciennes gives

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