Histoire des règnes de Charles 7. et de Louis 11. par Thomas Basin

발행: 1856년

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p eux de son mobilier. - Trouvant te due mal disposo a complaire in mi, au Iieu de revenir, ii use de subterfuges mur prolonger son Sejour pres de Iul. - mi se transporte de riura. at Potueri. - It va deo en devocon a me chapelle de Nou Dame, sans emmener Son Dere avec lui, comme it en avait rh bitude. - prince fori de Potuera , fous pretexte dyune par de chasse, et est emmene en Bretagne par Odet d'Aydie, l'un des capitaines de Charies VII, qui, destiuae par uis XI, avest passeau service du duc de Bretare. - Aversion du jeune prince muria eour de son stere, ὲ eause de la contriante oli it 3 etait tenupar Ies gens de has etage qui avsent Muls la confiance du mi. Son evasion est te signat de toutes les discordes qui ont agite Ie

CuAPITRE I. - Anxiete de Louis XI torsqu il apprend Ia stillo deson isere. - Ιl essaye , mur te ramener ii tui, de se reconcilier aveo te duc de Bretagne. - mmte de Dunias, qui etait revenia de Bretagne, F est renuoyo encore me lais, quoique malade deIa multe. - On dit qu'il est menam eu cas d'insi accos. - parente prochainc avec te duc de Bret agne et I 'amitte qu'avait mur tui te prince Charies, soni penser au roi qu'il doli reussir. L'auteur Uest pas certain des menaces qui tui auraient et e saltes. -Dunois descend la Loire, puis, se voyant en lieu de furetii aveo Sm esseis Ies plus preci eux, ii previent Muis XI de ne plus a tendre son retour. - Ιl noue des intellige es avec les a uires princes du roraume pOur Ies amener ii se liguer dans te but dedompter la sauvage huineur du roi et d introduire des reformes

comte de Charolais, de la volonto de son pἡre, leve une armhe considerable sans que Louis XI puisse syy opposer. - Lesdum de Bourhon, de Bretagne, de Calabre et de Nemo s, et locomte d'Armagnac, en soni autant dans les Dys de leur domination. - Ιis prennent rende vom mus les mura de Paris pour adroser des remontrances au roi, et, en cas de resistance de sapari, te forcer de conuoquo les Mais generaux. - Indicationgenerale des maux .i reparer. - Uaut eur ny e Pas affirmer que

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tous les mali ses aient eu sincerement i 'intention desinteressee qaeus assietatent. CRAP. n. - Rhsutation de cem qui condament quand momel'entreprise des princes, parce Myelle a eu mur rMultat Saggr ver les malin qu elle pretendati guerila. -Uaut eur convient qu'elle

leura propres assaires. - Il approuue nemmolns ceux qui ont persevere dans l'esmir d'amener quelques meliorations, sinon inutes celles qu'iis malent eu d'abord en pensee. - Π excuse part 'histo; re du christianisme te mal accidentel que I 'on Peut Lure enuavaillant a m grand bim. - Necessite evidente d'une reforme dans Iretat. - La justice d'une cause ne doli pas se iuger par lesucces. - Ubisinire prouue que t 'insurrection est te seul remΦde contre la tyrannie. - quoi nya-t-elle pas reussi cetis sol sp Dieuseul le sest. - La generation eruit sans Mute trop immorale muretre digne de la liberis. - Qu'on respecte les intentions tormii onne les connali Pas, et les causes iustes, tormaeelles soni matheu

qu'm y trouvat li redire. - Il saut reconnsire te meme droit hune nation libre qui volt son ches minriser les conseiis de tout cequ'il y a d'honnetes gens, contarer et bannir les hons servit eum de l'giat, asservir P gli se, marier les filles de t te condition contre leur gre et eontre te gre de leum parentis, ne lauser a pedisonne la libre disposition de son bim, a siler ses sutela de tinustes genres de mi fore, livrer te premier venu aux supplices sur Iadmonesation des plus indignes favoris. - citations do l'sterituresainte mur prouuer que Dieu ne ueut pas Dyon se laisse condiare h l 'abiection. Exemples tires de lyhistoire ancienne. cuis. Tv. - duo de Bourbis commisce la guerre en salsant occuper par te baiard de Bouison Murges et la grosse tour de Bourges au nom du prince Charies, qui avait eu du vivant de sonpese te liue de duo de Berri. - Plusi eum places dii Berri et de

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ptu et des princes ligum font mala hasse fur les remites des nances, te comte ae magnae meo im solis plus particulier quoles aut res. Iis donnent pour resson qu iis dolvent oler au mi Iemoyen de solder les troupes. - uis XI profite de I'mance prisepis lyinsurrection en Berri et en Mur mais, po marcher ent oute hate contre Ces deux Provinces. - Il a hientot reduit les villes rebelles par lyexemple de quelque unes qui, muri avoirresiste, soni livrees au pillage. - Il ne caltaque pas a Boninesqu'il aurait et e trop long de prendre. - duo de Bourbon, su-gitis de chateau en chateau, etait Perdu, si Louis XI n'avait pas

citaries et du comte de Dunois, te conate de Uaarolais passe l'inseet vient syetablir avre te comte de Salat-Pol a Mint-Denis, mus y attendre un rensori de quatre cents lances que devait amener,mais que nyamena Pas te marechal de Murgo e. - Les proprietes resIiectora partes Bourgui Ons et par les Bretons, p'aprhs l'or Iro formel de leum princes qui croient Pouvoir obtenir du res, sans up serir, la convocation des et ais generaux et qui veulent avoirmur eux l'opinion publique, furtout a Paris. - Le comte de Charolais indumes Parisiens 1 le recevoir dans leur ville commeun pacificateur. - Quoique cet te proposition platse 1 beaueoup de

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commandem par te comis du Maine et par te sire de Monta an, toument te dos sans avoir. vu Pennemi. - Plus de quatre milis Murguignons prennent egalement la suile et vont se satre tuer ou prendre, soli par les gens de la campagne, soli par la gamison de Paris. - Deux mille moris restent fur te cham p de halaille, sans qu'on sache de quel cote est la plus grande perte. - mi aurait pu syattribuer la victoire syil syetati loge au chateau de Montiheo; mais parce quyil se retire te sotr a Corbeii et que les Bourguignonsgardent leur position, l'honneur de la jqumee appartient plutot aceux i. - Belle conduite du comte de Charolais, blesse a la gorge dans te combat. - Desavantage pour te roi de nymoir eu ni sesarchers, ni son artillerte, et dyavoir ete prive du concoum dyunde ses corps de bataille par la suile du comte dii Maine et de ra- mirat. - Desavantage pour te comte de Charolais de n'avoir iminiete retoint par les Brotons qui, a la nolivelle de Parrivee du roi,

d'autant plus blaniable que les Bour ignons ne syetaient aVentu- res a passer la Seine que potar les tirer d'embarras. - Les quatrecenta lances du marechal de Bourgogne, les troupes des dum de Bourbon, de Calabre et de Nemours, celles dia comte dyArmagnac, oni fait desaut egalement au terme ou te comte de Charolais tesattendati. - Ce prince, apres la balaille de Montlhery, s'avancetiisqu'h glampes, oti it est enfin reioint par te duc de Bretagne, parte prince Charies, par la comte de Dunois et par te plus grand

au parti des princes , craignant d'aille s les esseta de Passectionportee generalement au prince Charies, 1 cause de la ressemblance

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ou cinq mille hommes, solis te commandement de son fit s. - Ilc laire, Par une correspondance quotidienne, des conseiis de eet habile parvenu, qui tui recommande d'eviter tout engagement,mais de travailler 1 dissoudre la ligue en ahandonnant 1 ses principaux chesi t ut ce qu'il leur plairest de lui demander. Une sesssos ennemis divises, ii vellierait 1 ce qu' iis ne se reunissent plus, et serest de ses promesses ce que hon tui semblerest. - uis XI, docile li cet avis, se home h laire garder par ses t upes la rive gauche de la Seine. - Frinuentes escarmouches, surtout du coteoli logent Ies Murguignons. CAAP. VII. - Le capitat ne de Pontoise, seduit par les conso-deres, leur livi e sa ville. - Douleur du roi qui comprend que sesennemis n'Ont gagno te passage de l'Oise que I ur entrer en NOrmandie. - Protet de vengeance sorme par la veuve de Pierre de Breae, qui tinputati au roi l 'assassinat de son mari, tue a la halaille de Montlhery de la main de ses propres hommes d'armes. - Elle concerte aveo Lotiis de Ha Ouri, evoque de Bayeux, les niOyens de latro passor Rouen au parti des princes, en Prositant de ce quete imi Ieur avait confie ii tous dein la garde de la ville et cello du

prince Charies et au comte de Dunois. - Λpplaudissement des consederes, qui uoulaient que te prince sui investi de la Norman- die comme de l'apanage que tui avait destine son pere. - AVa inges de cet te combinesson qui, en mellant tout te littorat duroJaume, depuis la Flandre jusqu'au POitOu, sOus la domination.

tables syassemblent ii Pliotet de ville. - Considerant Ie danger dela siluation, et dyautre part les protestations du duc, qui S'enga

fur in tele a les defendro onvers ot contro totis, mente contre te

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DE LIIIS IRE DU REGNE DE LOVIS XI. xxvii res, iis se demdent k lui jurer la fidelite qaeit requieri au nom du

Bourhon. - constemation du roi, qui fait treve aussi tot avec sesennemis, Pour fi'arranger avec eux avant de perdre te reste deson myaume. - Frequents pourpartem oti it travaille , les diviser par l'interet. - Par sos manceu res, ii reussit 1 sciuiever les Limmis, persuades Myon ne verrait plus revenir te comto de Charolais ni son armee. - ceux-ci se lettent fur te Brabant, lotam urg et te comte de Namur, ou iis incendient plus de deux centa villages, et la plupari des halimenta i soles dans la campagno. - Tableau de l'ctat florissant de Uege : ses monumenta, sa Population, in domination sur Plusicurs aut res

villes; in constitution, qui salsait d'elle la et te Ia plus libro de

Dinant, Ia plus insolente ville du Mys de Uege, parce qu'elle est la plus riche, se livre principalement k ces ex . - y pend , une pote e eleuce sur la grande place, mannequindu eomte de Charolais, aut our duquel on recite des prieres im-niques, comme Si te prince avait et e supplicie au gibet de Mon

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OAp. IX. Messages comminatoires du vieux duc de Murgo eau comte de Charolais, pOur te presser de venir tirer vengeance des Uinmis. - com te est force Par d accepter les conditions quole mi fait a tui et aux aut res consederes. - uis XI, qui ne viscqu a disinudi e la ligue, s'execute de bonne grace. - Ιl cede a sonisere la Normandi e mur apanage, et au comte de Charolais Iapropriete hereditatre d'Amiens, d bb ville et des aut res villes

Dos que te due de Boui hon en resolt la nouvelle, it qui ite Rouenet te parti des princes, mecontent de la part qui tui avait ole

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aucune demonstration hruyante, sans se porter a aucun mau ais

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CH P. xII. - Empressement de Guis XI 1 se reconcilier avre te duo de Bret agne. - Ιl confirme aux Bretons te commandementdes places doni iis s etaient salsis au nom du duc de Normandie, et prend h in sol de trois centa lances bretonnes Mur garder IaProvince. - Ent revue du prince Charies et du duo de Bret agnea Port-Sain Ouen, procuris par Ie comte de Dunois, te tende-niain de lyentris a Rouen. - Inutilite des essoris tentes mur attirer te duc de Bretagne dans cette ville. - roi entre en Nommandie aveo tout ce qu4l peut reuiar de troi es. - II mit revenira lui presque inus ceux de ses hommes d'armes qui malent prisparti mur te duc de Normandie.

que les engagmaenis qu'il a pris emere les consederes lui ont et e imposes par sor

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DE L HISTOIRE DU REGNE DE I,OUIS XI. xxxi

tuler, et Engage les Rouennais ii negocier leur accommodementavre Ie roi. - Τableau de Ia constemation qui se repand dans la illo. .- Maledictions Proserees contre Louis XI iusque dans luse ises. - duc, sorce de deserter Rouen, se dirige vers Η-neur avec quelques gentilliommes normands et ce qui tui rest ait de gens d'armes. - Ιl s' embarque mur Ia Flandre, mala Ie ma Vais temps te fores de remetire pied ii terre. - Ιl se reconcilieavec te duc de Bretagne, qui Pst venu de Caen te trouver a Ho neur. - Sa longue retraite en Bret agne. CH P. xv. - Τriste siluation de la Normandie, exposee auxpillertes de ramee royale et ii celles des Bretons qui retinument dans leur pus. - Ceu es, non contenta des requisitions de vi ures et de so rage, prennent les attet ages et les charret tes des paysanspour charger dessus les meubles, Ia batterie de ser et de cuivre, les matelas, te linge, Ies habita, qu'iis emportent, en cla assaut devant euX hoeusi, porcs et mout S. - Une haine violente, ali mee Par Ces exces, mel aux Prises, fur tota te i 'etendue de la frontiδre, les deux populations normande et bretonne, qui avalentvreu iusque-la dans de horis rapporis de volsinage. - roi se venge de la preserence que les Normands avalent montree p ur.

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