Histoire des règnes de Charles 7. et de Louis 11. par Thomas Basin

발행: 1856년

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Edouard de Lancastro, prince de Galles. - Analyse de ce trait d apros imp copio qne lyauteur a eue entre les mains. - L prince de Galles s'enga ait a latre au duo de Bourgo e unct erre 1 outrance, iiisqii' a reduction totale de sa puissance, et sans jan ais prendre d'accord aveo lui, sium dii consentenient duroi de France. Louis XI s'en gageait de son cote dans les memintermes, totis deux se garantissant d'ailleiirs assistance mutueli potir Pacliovement de la conquoto projetee. - Promesse du princede Galles de satre sciuscrire te rcii Henri, Son Phre, atIx mhmesonga gements. - Les sentiments de famille, allegusis par Lotiis XI ccinam e la raison qui tui mettait les armes h la main contre te duo de Boiirgmne, allio dii persecuteur de la maison de Lancastre. - Les pieces qui constataient tout cela, trouuces dans Ies ar-cla ives du prince de Galles, apros sa nrori. - L aut eur oppose les termes de ce traite a ceux dii trait' de Poronne, notamment a laclause qui renuoyait au iugement des patre de France ou du inint- siege toute contestation venir entre los deux parties. - Ιl salt

tui qui, devenu roi, avait seconde ses parenis de Lancastre, onsait de quolle lacon. - Nullito dii motis d' hostilite contre te duo de Murgogne, sonde sur Son alliance avec douard IV, piasque et te alliance avait ete autoriseo par te trai te de Poronne; qued'ailleum te duc ne l'avait conciue que parce que Muis XI la re-chercliait i our s'en aider contre tui. CHAP. rv. - Attentat medito par Lotiis XI contre les joum duduc de Bourgoςne. - Le seigneur de Chassa et tin au tre individuqui avalent passe de la coiir de Bourgogne au semice du roi, Pro fitent de leui s relations aveo Baudoin, l 'un des halatas du seu duc Philippe, imur l'induir I assassiner te duc Charies, sonisere , tui pronicitant potir cela, de la part de Louis XI, beau- coul' d argent et de se ignetiri eq. - Le butard, Pour plus de su- rete, velat a voir une leti re signee de la main du rol. Iaquclle lui

est aussit at expciliee. - 'un de ses complices lui destine enmome temps une aut re leti re on termes allegoriques mur loPressor d'accoit plir son erat reprise, comine syil s agissait dy uno partie de chasse. - Le porte ur de ces let tres, arrive devant

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comment elle est Parvenue entre ses mains. - Le due lait che

C AP. v. - Baudoin ne pent pas se satre metire en possessionde la vicomte d'Orbec, qui tui avait ete donnee. - L aut eur d elare ignorer ου'il a rem plus tard quelque compensation. - Ilisit ressortir son ingratitudo enuers te duc, qui l'avait combie de bienialis, quoique leur Patemite ne sui pas tres- certaine - Mal

adresse de Louis XI d'avoir resu et gratisie, comme il l'a sali, unsi grand criminet. - It y aurait eu plus d' habilete de sa part limvoyer Vivro te halard solis la domination de quel iu'un des princes, ses allies; mais i 'habitude du eri me tui avait sati perdrelout Souci de sa reputation. - Les perquisitions saltes 1 Saint-omer amhnent la decou verte de remissat re frangais, qui est conduit 1 Hesdin. - Ιl consesse avoir olo enuoyo par te mi au bat ardBaudoin. - Menaee de la question, il ajonte qu'on trouvera laletire ecrite et signee de la main du res dans la poulaine d'un deses houseaux. - Cette piere, completee par les instructions orales qu'il avait reeues, donne la cles de tout te complol. - Aprδs hine insorination minutieuse, te duc, sussisaminent instruit, apprend ases suieta, Par une circulaire, te peril aliquet ii a echapse, et

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XLIV

de la 1 Iaye aveo une sui te de quatre cenis li Omines. - Lae duc de Bourgogne, SOn beati- ore, te sati SHOumer la pendant trois Ouquatre niois. - Allogresse de Louis XI h la nou velle de ces evenements. - Il se huic de conclure avec te prince de Galles et lareine Margiterite, qui Platent restes ait pros de tui, te imite disi lateneur avait et e arrctoe avant te depart de Waris ich. CHAP. VII. - SOurdes menees de Louis XI pour soustraire a Poboissante dii duo de Bourgogne les villes quo celui-ci possedait fur la Scitia me. - Sans com hat ni declaration de guorre, it ess,erero Onquoi ir ce qu'il a Ilerdia de ce colo. - Le com te de Salii l-Polso sati s exoculeur de ses desset ias en occupant in ilitatrement Saliit Quenlin, doni les habitants s'elatent entendus priur rent rer Aous ladomination dia r i. - Llaxeos de consianco quo te duc de Bourgogrioavait dans te traito de Per nno reuia eche de prcv nir ne cOup de main, illii n'aurait paseu lieu si sa frontiore eui ct en elat de defense. - Metrio apros la prise de Sa int-Quent in , ii dissere encore de semetire en campagne, dans la cra into de passer pour violat ur de Son sprii erat. - Le rcii et te connotabie redoublent d'activite. I.e ira enii Peu ple d'Λmiens se sola leve ogalenient contre te duc de Bourgogne, inalgre la resistance de la liaute bourgeoisie. Regi eis de l'auteur que les Aniienois ri'aient pas perfovere dans laret Mnse qu'iu a valent salte aux premicres soniniations apportoes par les commissa iros dii mi, saurair r que leur ville reconnaisinitia seignoui te dii duc de Bourgiagne d 'apres la volonte formelle du

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mi; qu)lle avait prete sement au duc; lu'elle syempresserati de se foumetire au roi, si te mi tui en salsait donner 1'ordi e par leduc. - La multitude se laisse entralner par les sollicitations quilui soni saltes de la part de Louis XI. - Εlle ouVre les portes dela ville a une seconde somination. CH P. VIII. - Le duo de Murgogne, instruit que la desectionmenace de syetendre a toutes les villes de la Somine, se decide ii ir et pari mur Ab ville. - Difficulte que tui solit les hal,itantal mur recevoir uno garnison. - Il use de luena ments a causedes disivisitions hostiles du menu peuple, parvient a latre ent rerses troupes, et les et abiit dans une sorteresse que l'On construitsous ses Felix, Pendant qu'il seloume iri en attendant la helle inison. - rces considerabies qu'il mande de toutes l, aris. - Ilordonne de sorti iter ses si Ontieres contre les Anglais du ei te de Calais, et contre les Francais itu Cote de la Bourgogne. - Quoique ignorant encore te trai te de Louis XI et dii prince de Galles, illi ageait convenable de se precautionner contre t 'Angleterre, a cause de la haine que lui portait Warvich. - Il resoli la visited'Edouard IV, qui vient tui demander du secoura. - Ses ratStius

heureuse imur tui, d'une glierre maritime que les gens de la ligue hanseatique, oti intret ins, salinient alors h la France et ti l Angle-

terre.

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ter, te com te de Warmich, te mamuis de Montagite, te com ted'Oxlard et Iord Beaunioni, est altaquee te malin du dimanche de Paques, 1. avrii 147 1. - Apres uncombat opiniatre, la victinirer te au roi stilouard. - arwick et te mainuis de Montagiae restent fur te cliam p de bataille. - Dispersion de leur armee. - Rellexions fur la mort de WarWick Resume de ses trahi sons. - Αppreciation de Son desastro in potnt de vue du roi Heuri Id.CΗAP. XI. - douard IV apprend te debarquement de la reine Marguerite et du prince de Galles, fur la cote occidentale de l'Angleterre, et leum progres jusqu', Oxsord, dans la contree ou selmuvalent les plus solides desenseui s de leur parti . - Il Mitte Londres une seconde sois, livit Jours apros sa victoire. - Marchedes deux armces; Ies Lancastriens syarretent a Bristol; leui sadversatres prennent position 1 dix - huit milles anglais decette ville. - I 'altitude resolue i 'Edouard IV detoume la rei ne et te prince dii dessein qu'iis avesent dlangager une balaille. Iis retrogradem vers te nord jusqu'a Bristol, ou iis trouvent des

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donne Irar les rebelles polir s'em parer de la ville avant son arri-vce. - Iis incendient plusi eum des logis de la Totis et deux desportes de la Cite. - Les habitanis de Londi es, soli, Ie comman- dement de lord Rivem, Oi,pOsent la plus vive resistance, soni une

sortie et iiiettent les assaillanis en demute, apros a voir pris Outue deux mille des leum. - Les autres se retire it Sur une mon-

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- Son principat objet est de reduiro te balata de Falconbridge, qui

sent cinent du prince de Galles, accorde au munie duc assiegeant Amiens une treve de trois nauis, prolongee ensuite POur une an- nee enitere. - DewSPOir de Wamich en apprenant cet accord,

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ia priis et ait devenue impossibie. - Ravage de la Bourgogne par Parrihre-han de l'Auvergne et du Dauphine, reues mus te e-- mandement du comte dau in d'Auvergne. - Il syy joint des hamnis liegetas pii se signatent par leura exces. - Impossibilite potirle duc de Bourgogne d apprendre , temps ces desastres, toutestes rout es de la Champagne etant stagneusement gaes , et loduc de Lorraine, successeur de Iean de Calabre, s'etant dialarepour te mi de France, doni ii avest sanee la fille. Ηιν. H. - Les choses ne soni que s envenimer pendant laduree de la irgve. - Pourpartem inutiles pour te relabiissementile la Pix. - On travaille des detix cotes a se latre des alliances. - Ligue plus et mite que jamais enire te duo de Bourgogne et leduc de Guienne. - Uaut eur ignore imur quelle cause Louis XI aperdu lyamitte de son Dere. - Selon tes uns, it ne tui aurait pastenu inutes ses promesses; selon d'aut res, it se serati vante de tui avoir sait satre un marche de dupe. - Propos qu'on tui attribu d'avoir achete te sei eur de Curion au prix de quelques millierad'ecus, pour rendre son Dere plus coulant fur la question de sonapanage. - Troisietne opinion, qui attribue la desection dii princeri la peur que tui salinit son Dore, et a l'assura e qui tui avait eledonnee d 'avoir en mariage la sille unique du due de Murgogne. - uis XI devenu plus sciurionneux a son egarit, parce qu'unheriuer de la muronne venali de nati re. - prince, qui avest Pu se contenter de son apanage tant que te mi n'avait pas de fils, devait se trouver mal partage, dii moment qu'il et ait exclu de la

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L SOMMAIRE ANALYTIQUE

avocat d'ossice mali re Pierre Poignant, qui tui conseille de ne pasattendi e la sin dii jugement. - Il se ade de l'liotet oli it eruit logo, et, en compagnie de quoiques servit cura fideles, gagne tout d'uno traite la in antagne d'Aure, dans les Pyrene , autotir de laquei loil possedait plusi eurs cliat eaux inaccessiiules. - Il se tient la, sesaut res biens a3ant He consisques, ius tu'a la mort de Chartes V V.C P. MI. - uis XI, a son avoncment, tui sest grace etimcnae temps qu'au duc d'Αlenson. - Ingratitude du comte d' magnac, qui n'a rien de plus presse que de se d&:larer imur Pinsurremion dii Bien public. - Pardonne une seconde sola, it assectodes Hrs hostiles par Pentretien aeune grosse armee, qu'il ne Petit nourrir qn'aux depens de ses si eis et des payS VOisi . - res, assailli de pliantes, dirige contre lui une expedition qui POblige de retourner dans in vallee d'Aure. - Il en sori en demier licupar la n&essite oli se troiive te duc de Guienne de se satre desallies. - L'ambition du prince se reporte fur la Normandie, donison pere avait dispose en sa laveur. - On Ie wupeonne dans lepublic de vovioir encore quelque cliose de plus. - Il s'y prenait de telle sorte qu'il eut certainement amene Ie mi a conuiosition ,s'il eui uecu; mais ses intentions, connues de Louis XI, soni que lui-ci, a qui tout moyen et ait hon, prend te parti de te satre emptasOnner. - Ιl corrompi deux des plus intimes confidents de Son Dere, Iolirdain Faure, motae benedictin, natis de Die, liqui te prince avest sati obtenir I' baye de Satnt-Iem 'Angely, et

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mur salsir cet te province a si tot que te nanment sera venu.

De mur que te duc de Bourgore ne prenne cette demarche murune infraction a la treve qui durait encore, te mi tui fait expliquerqu'il veut par li, prendre ses prinutions contre te comte d'Arm Fac, ou tout auire qui aurait enute d' appeter les Anglias, leduc de Guienne venant v mourir. - Π seint de voesoir convertiria trive en palx definitive, par la restitution d' aiens et de Satnt- Quentin. - Des pleni potentiaires enuoyes mur cela ti Gand et a Bruges donnent des assurances si formelles, que te due de Bour- gmne Envole une circulaire in ur annoneer 1 ses suteis que la Dixest salte. - La mort du duc de Guienne tui sest voir que te milhuait abuse. - Les pleni potentiai res vont ii Amiens, Sol-dismi Limur chercher la signature du roi, et iis nyen reviennent plus. duc de Bourgogne, k l'expiration de la vove, forme in campdans ly tois, ost ii reuiat son arm . - Il se dirige sur la petite ville de Nesie, qui est emportee du premier assaui, malgre tinegamison de quatre centa Dancs-archers. - La ville est incendiee et tous ses desenseum passes au sit de lyepee, en represailles de ce qu'on avest tue te heraut enuoye d' ord pour somnier la ville Mese rendre. - Hesrissure imprimee au uom du duc mur la cruaute de cette exhm n. - Des s anc archem ont la main droite cou par son ordo; des protres soni tues inus l'habit sacerdotal. - Ies Bourgui ons se portent de la contre Mye, doni la gamison serend de pelir d'eue traiiee comme celle de Neste. - On en saltautant a Montdidier - Siege de B uvais. - Apres queiques oum de canonnade, te duc de Bourgogne lait donner Passa ut . Les habitanta, presque reduits 1 elix seuis, se defendent aveo biende la pei ne iuriu'a Parrivee d'un vatilaut capitat ne de cent lanc .

- Ce reniori decide la retraite des assi egeants. - seu re- commence contre la place ave une nouvelle energie. - I aes

Francais se defendent en debesperes. - De l'insanterie et de Ia- cavaterie, des munitions en abondance leur arrivent a Ia lais de Paris et de la Νormandie. - On evalue 1 plus de dis mille com-hat tanta te nombre des nouueaux venus. - Comme iis soni enum

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