장음표시 사용
71쪽
AP. XIV. - Informe des succes de Loiiis XI en Picardie, et eo tant te Voir a Ver bientot en Personne, ou, sinon tui, une partie de son armee avec les meilleurs capitaines Dan ais, rem- pereur deplace son camp pour te rapprocher de rennemi. - Pendant queles Allemands travaillent a et tir leum nouvelles lignes,le duc de Bourgogne tombe fur eux avec do e mille hommesd 'armes, foutenus par un seu tre actis d'artillerte. - succos de cette altaque imprevue aurati ete complet, sans l'eveque de Munster, qui vient arreter v temps les Bour ignoris, et donneraux imperiaux le temps de s'armer. - L'empereur, qui iusque-lan'avait pas uoulu entendre tiarier de palla, incline des ce momenta en stire les premi δres ouvertures. - Le duc de Bourgo erentre dans ses quartiers, Sans auire perte que celle de quelques hommes et de plusi eurs serpentium qu'il avest laissees en chemin.
qu'on dit de l'expedition anglatse augmente les vel luites pacifiques de rempereur, qui se volt dδs lors dans I 'impossibilite d'eue s coude par les Francias. - Le duc de Murgogne, de son cote, semisue assea disiκ, se dans te meme sens, a cause de l'engas ment qu'il inest pris de laire in jonction avec les Angitis, aussit otqu'i Is descendraient en France. H. xv. - L'evhque de Forti, Isigat en Allemagne, a sor dati es et de venues, parvient 1 negocierun trai te entre les deuxpui Mances. - Lorsque dida les Bourguignons etaient admis a visiter te camp imperiat, et a y acheter Ies provisions qui leurmanqualent, une rixe s'eleVe pres de Neuss, entre des soldais des deux nations. - Ceux de Cologne, qui etaient postes ensace de Neuss, profitent dii tumulte Imur se jeter sur Ies batoux
72쪽
les Allemands partassinient meme clue les premiem aut eum. Lyempereur et les electeum de l'empire , par un iugement digne de leur chevalerie, dcti dent que la restitution sera salte. - M- contentement du peuplo de Cologne, qui se montre tres-peu dis se a obeir. - Pendant que lyas Iaire triane en longueur, quatrecenis tantassins allem iis sortent du camp avec leum armes, Imur alter uoir, disent-iis, si Ies Bourgui ons soni gens de C eur. Πs wnt en un clin d'oeil enuel oppes, massa res et laisses to it nussur te terrain a la me de Ielim compatriotes. - Iis y restent parotare Superieur, a ce qu on croit, en expiation de leur dein is-san aux Ordres de l'einpereur.- Les Colonais, apros hien des disia sicut ita, sont enfin la restitution.
duc de Bourgo e part 1 toute bride mur la Flandre aveo les
73쪽
Somme pour alter laurrager, wnt si mali ratio que les aut resn'osent plus y revenir. - Murmures contre te mi douard, contre te duc de Murgogne, contre ceux des princes Dan is qui avalent promis leur assistance. - Les courages s'amollissam limesure que la muli rance augmente, te mi n'y volt pas d'aut reremside que d'obtenir des Fran is un muri ami istice aveo faculte de resaire ses provisioris. - On est touche du proetae de Louis XI. qui ordonne des livrai sons de rivres et de vin, et on parte de convertir rari aistice en une treve . long terme. - La treve est conciue POur sept ans, sam te consentenient, mais avre t 'adion tion lacullative dii duc de Bourgogne. - uis XI s'engage apayer cinquante mille ecus d'Or Par an mur dedommager te mid'Angle erre de ses pretentions a la muronne de France et auxduches de Guienne et de Normandie. - n stipule en Outre leniariage de son fils avec une sille d' douata IV. - Les Anglias retournelii li Calais et de lὶ dans leur pays. GAP. xvn. - Εmbarras de lyarat eur mur dire fur tequel desdeux contractanta ce trai te sati rejaillir te plus de honte : le roi de France syetant rendu tribulaire des Anglais torriu'il les avait 1 in meret, te mi d'Angleterre s'etant laisse si facilement econdui red'une entreprise annon e avec tant de sincas. - It convientne molns que la France a etsi dei ivree par la d la terreur desinuasions anglatses. - Uexemple d'gdouard IV sera reflechirceux de Ses successeum qui seratent tentes h l 'avenir de porterleum armes fur te continent. - Foroe irrctisti ble des Fran aistorsqu'iis seront unis, demontree parce qu'ils ont pii latre piant destinis, comme iis lyctalent inus Muis XI. - Leum dissensionsoni ete la seule causo de la superiorite temporaire des Anglais li
pari, ii n'avait pas manque, puisqu'une partie de son arniee etait fur te in int d'enirer en Chami,agne. - Ιl ne sui que Sage, en pro- fitant de la faculte qui tui avait eie laissee de prendre trove avecte mi de France. - ut aut re parti edi ete dangereux imur tui. prive comme il l'etait deformais de l'appui de PAngleterre,n'ayant plus a compter sur te duc de Breingue, menace par la
74쪽
consederation redout te que les Suisses avalent Organishe contrelui en Allemagne. - Il enutae negocier avec Muis XI, qui y et aittout dispose, ain traite odii trouve te moyen de laire introduire ason avant age Plusteum clauses importantes. - Desir extremo dilroi de AEatier Ie connet te de Satnt-Pol, qui l'avait toujoum trahi. - Αvee quel stan te connet able, consilie dans ses chalcaux de Ia Pontuere Murguignonne, evitait depuis longiemps la presenee de Louis XI. - Comment ii avait sini par accepter une entroue k la condition dyy parsi re escorte d'autant de mondeque te mi, et separe de tui Par une barriere. - cette insolence, itante k ses perfidies, acheve in disgrace. - La nεcessito de latreun exemple rend Louis XI coulant fur toutes les demandes que tui adresse te duc de Bourgogne. - Une treve de neus ans, qui implique te ret Iissement du commerce entre les deux pays, est
CHAHTRE I . - Althgresse des commercanis, doni Ies assaires etaient suspendum depuis cinq ans. - Des .repas publies somosseris dans Ies villes des deux obediences uux premiers qui se presentent apros Ia conclusion de Ia treve. - mment Muis XI, edi se par te roi d'Angleterre fur les trahisons de son connetable , avest sest metue son extradition Parmi les clauses du treste passe aveo te duc de Bourgogne. - connet te, a la premiere nou- velle de ce traiie, se refugie a Mons, comptant tr ver grace
75쪽
alore accredite, avait donne inunc duit au comte de Satnt-Pol mur venir a refuge dans ses glats. - Uauteur attribue li cet te violation de la sol jii ree les matheum doni te duc ne cessa plus dyetre Dappe depuis lors. - Il revient avec une nouvelle insistancestir la perfidie de Louis XI k I'egard du duc de Lorraine. - m- paresson dii treste de- deux princes avre celui qui donna natisance au second triumvirat. Ap. D. - duc de Bourgogne lait traverser te Barmis auxtroupes qu'il avait reuntes pour envahir lae Champagne. - Ilbpargno te Barrois a cause d'une alliance qu'il avait seste avec leroi Bene , seigneur de cet te contree. - Π se contente dyincendieries cliateaux de ceux des gentiishomines barrisiens qui avalent a compagne te duc de Lorraine dans son expedition en Luxem
linurg. - Il passe de th dans te duche de Lorraine, doni ii esse
tue la conquete en molns de trois Inois, te duo et ant absent. Il ne trouve de resistance serieuse qu'1 Nanci, ou s etait rensermeela nOblesςe du pays. - Apros un niois de siege la Ville capitule, et ceux qui etaient dedans te reconnaissent comine duc de Lorraine,ayant obtenti te maintien des institutions du pays. - njecturesdu public pendant velle guerre. - Les uns s'attendent 1 voir te mi de France marcher ait secoura du due de Lorraine, doni ii ctait Iecousin issu de gerinain; les autres annoncent une prise d'armes des Alfaciens et des Suisses. - duc de Murgo e De Iaisse pasd'a Omplir tranquillenient sa conquet e. - Queiques chateaux enclaves dans les pays de la langue allemande restent Seuis inisumis. - Irruption des Suisses fur les hords du Leman. - Iis metient a contribution Geneve et Lausanne, ou iis I rennent des orages. Causes de cette rupture subite entre les Suisses et Ia Savole.
Les Suisses se plaigneIit que la duchesse de Savole, sceur de Louis XI, alom investie dii gouvemement du duche a cause de Iaminori te de ses en sanis, avait viole les ConVentions intemationales, en livrant passage a des troupes italiennes levees Pour te compte du duc de Bourgogne. - L'auteur consesse son ignorance destrati es passes enire les deux pays. - Il attribue te ressentimentdes Suisses, d'une inaniore plus generale, a ramitie de la du-ehesse et des set eurs de Savole imur te duc da Bourgogne. Ap. III. - Le conate de Satnt-POl, livre par te duc de Boii gogne, est mene sous bonne garde a Paris. - Oti tui fait en par-
76쪽
CHAP. V. -- duc de Bourgogne, mattre de tout en Lorraine excepte des coeum, se prepare ii tirer venguance des Suisses potir
Conite pendant te siege de Neu M. - It conduit son aruire en M-
77쪽
vole, pi es des se tiἡres fuisses. - La ductesse de Savole vientie visiter a Musanne. - Il est accompagne du comte de Romoni, si ero du seu duc de Savole. - Comment les Suisses avesent portele ravage chez ce set eur a causo d'un chargeinent de mar-eliandises qu'il avait pris a des Allema s sis leur territoire, sans daigner tenir ci, inpie de leum plaintes k ce friet. - sdispositions de guerre soni prises a Lausanne. - L'armee dyinvasion, retinie dans tm camp pres de Ia ville, se met en marcheti la sin dii mois de iii ars 1 476. - Le duc sait prendre les devant sit son cli arroi, estinae au DOmbre de huis cenis voltures fur te quelles elatent places son artillerte, son tresor et Son ameubi ment. - Les Suisses tombent dessus et syen sessissent apros avoiriue les valeis, marclian is et hommeS d'armes qui Pescortalent.
nete dans le tresor des ducs de Bourgo e deviennent la prole des Suisses. - Τabicau de la pauvrete et de la simplicite de ces monta ardS. - Comment Iouis XI, qui connaissest leur pays, avait lait porter de Lyon au duc de BOur gne te conseil de renoncer a e guerre qui ne Penrichirait pas s'il otait vianqueur, qui te rui-nerati sans reswurce s'il avait te dessous. - Cet avis salutatren est pas a veilli. O P. VI. - duc retourae a Lausanne Oi, ii tombe malade ducllagiis de sa desaite. - La ducti se de Savole te soigno avec Iaplus ti uchante sollicitude. - Revenit , Ia sante, ii reorgani se sonarmce, rassent hie une nouvelle artillerte et part de Laus ne dansun appareit encore plus sorinidable que la premiore iis . - Ιl a siege Morat, petite place de trois cenis maison S au plus, si tueosur la fronti ere suisse. - Les Suimes, qui syetaient engages a se- eourir Morat, Viennent ponciuellement avec leum consederis, Souabes et Ferradois, s'etablir en vue deS BOurguignons, a undemi-mille de leur camp. - Plusteum ioura de suite, te duc de Bourgogne mei SOn armee en balaille Sans que les ennemis vim-nent Pallaquor. - Iis se metient en mouvement te 23 iuin 147 si et trouvent te duc Prct a les receVoir. - Une sorte plute, qui duretoute la malinω, retioni les Suisses dans leur campi et saligue horriblement les Murguignotis qui se retirent fur te milli i,mur prendre leur repas, en laissant un corps d'observation devant i 'e nemi. - A peine rentres dans leur camp, iis apprennent que los
78쪽
Suisses s ebrantent. - duo ne ueut pas Ie croire et dit des injures a un choalier qui animait Pavola o. - D'autres rapportalui anniscent que son corps d'observation est altaque. - il saltremetire ses gens hi chevat et galope , leur toto au-devant del ennemi. - Lm Murguimons, parsis dans te plus grand desortie, perdent contenance quand iis volent la belle altitude des Suisses, qui ont deiti passe fur te corps des premiera M'ils ont rencontres. - Τous prennent la suile ou se Iaissent tuer sam opposer de resistance. - Le duc Iui-meme se sauve honteusement et pud licet te ioumce tout te prestige de sa Puissance. - nombro des moris est esume 1 treiete mille, evaluation que t 'aut eur emit hire plutot au-desso is qii'au-dessus de la verite, attendu que te ducput ii pei ne rallier autolir de tui, en Franclie-comto, trois mille hommes de quarante mille qu'il avait avant la balaille. - Le plus grand nombre des su3ards ne velitent pas reinumer aupres de Iul. - Mecontenternent des mercenai res italiens et anglais a cause dela mauuat se ad ininistration des campementa et subsistances dans Parmee bourguignonne, k cause aussi de l'irregularite de la paye. - La rudesse du duc ach ve de tui aliener i 'esprit de ses soldata. e peuple de Geneve et des e virons massacre quantito de suo-tiss qui avesent cru trouver l, un asile : ce qui est cause que Iaduehesse de Savole est emmen prisOnni δre en Murgogne , comme complice de ceste trahison. AP. VII. - Allegresse causee en France par les desastres du duc
de Murgo e. - Dans beaucoup de lieux on sest des seux de iote et des danses publiques. - Satisfaction prctum te de Louis XI,
79쪽
au commissatre emOyo h Sa murauite. - Pillage et confiseationde ses chateaux. - uis XI, qui te fou onnait de trahison, te salteonduire 1 Paris mur qu'il soli iuge en partement. - Sa depouillo distribuee d'avante entre les courusans, fulvant la coutume desrois de France, instruit les Personnes clairVoyantes du sori qui tui
et Ia Lorraine, fous Ia conduite d'un capitat ne stancais qui Dintd'alter en peterinago k Saint-Nicolas, pOur qu'on ne dise pas quela treve aveo te duc de BourgOgne a cie violoe. - De Sain Nicolas, te duc se reiad, en compagnie dii comte de Bitebe, ὲ Strasbourg, 1 Bale et ensin en Suisse. - Ιl est hien restudes Alleman is, qui volent en tui un ad vereat re de lye emi commvn. - Il se distingue a Ia halaille de Morat. - comte de Bitche enitive au duc de Bourgogne te chateau de Vaude mont, Sterch et quantite d'autres places, qui se rondent volontairement. - Regi eis des LOrratias depuis rex phision do leurduc. - Iis profitent, Pour revenir a tui, de ce que te Vainquelarleur avait abandonne la garde dii pays Sur la sol du serinent mais du serment extorqusi par la contrainte. - Excursions ducomte de Bitche et de la garnison de Sterch, en Lux embourg. - Le duc de Lorraine renue dans ses Elata avec une armee
80쪽
de Lorrains cmigres, de Suisses et d'aut res Allemanti, Imri consederes. - Il est resu partout aux benedictions du peuple. - Ιlne trouve de resistanco qu'. Nanci que gardait in corps peunombreux de Bourguigno . .. IX. - Siege de Nanci, qui ne tarde pas se rendre 1 cause du namque de vi ures et de la sat bl esse de sa gamison. Etat piloyable du duc de Bourgogne, reduit 1 la compagnie duhatard Antoine, son Dere, et de quelques troupes decouragoes Par les precedentes desaites. - Il est comme bioque dans la anche-Comte, d'ou il ne tui est plus possibie de sortir aut rement que retine u la main. - Il a contre tui Ia Savote sque Louis XI Venait d'occuper, ainst que te Plemoni, comme tui eurde ses neveux pendant la captivite de sa Meur), la Suisse et lyΛlle- magne tout entiore, les provinces Dan ises qui confinent laBourgogne, ensin ta Lorraine. - Ii tui est impossibie de tirer dela Flandre ou de la Picardie aucun se urs d' homines ni dyargent.
- Ibes messa gera qu'il enVOie dans ces provinces soni tues en ut e , ou retenus prisonuiem par l 'ennemi. - Ceux qui parviennent a s acqui iter de leur commission, ne trouvent que des Missance, meme de la pari des possesseurs de sese, astreinta parteur serment au service militatre. - Uindisserence et les murmures sont les memes dans te pmple et dans Ia nobi esse. - Let tres et
instructions suri bondes du duc 1 ses sui et s. - ti menace sonchaneelier et ses antres officiem de leur latre couper la tele a sonretour, parce qu'ils n'instigent pas les supplices decretes par luidans ses mandementis contre les vassam refractat res, Parce qaeiis admetient des cas d' exemption, fur tesqueis tout te monde solande pour ne pas obeir. - Comment ii est ete impossibie auChancelier, comme a tinus Ies aut res, d' executer Ies ordres γ' iis re valent, sans l'appui d'une force armee considerabie, et comment te moindre se vice aurait provoque une insurrection. - Lafiscalite des demiers Umps avait dispose les espriis 1 la reviate. - Le chancelier et les gens du conseil assemblent les clara de Flandre et de Brabant polir leur ex ser la detresse du duo et
presentant les charges anxquelles iis celatent precedemment Soumis, et qui engageatent rauenir pour Pliasieuira ann s. - Menaces de contriante, iis appellent dii chaneelier et du mandementde ore tequel li se retranche, au duo lui-meme mieux Informe. -