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Calvin, que cetiei uislance de remetire lespe ches conusto it enua predication de I Evangite, ωen rataurancesque te Palleur donnoit de lapati de Jesus Chris avxpecheuri, que leur pe-ches leur estolent remis par te moyen de leur Foy Ceux qui ontuo ut paroistre plus raisonna bles , on explique cet te autorii par te dioied'excommunierin pecheu public qui offencetout i Eglise, soli enseignant une nusse doctri ne comme Hymenaeus, qui submis fous ranathea me parci Paul, sol en falsant des actions crimi nelles, comme estola I inceste de ce Corinthien qui epousa se marastres, eque S. Paul excom
munia livra a Satan in interitum carnis , ut fpiritus fiamus fieret Cette procedure montre ledroit de hercles pecheurs Mais te pardon accoria de par S. Paul au Corinthien repentant, montrele droit qui appartient a rEglise de delier te petacheur. Nean molns cette interpretationsous pretexte festre favorabie a I Eglile, tu osteda partiela plus estendue de son autorite,qui consiste en laremission de toute sorte deleches, non passeulement ena'absolution sun crime publici Parmi les Catholiques on est Saccord de deuxehoses. L'une est , que cespouuoi de remet treleste ches , estant nonce e termes generauxdans I Escriture sans aucune restrictio , comprend dans son estendue oute sorte deleches. L'autre est, que cet te autoriteayant este depo-
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remission despechez, ous les Fidelles sent oblia ges de se servir de rufige de cette autorite com me 'un moyen ordinatre tabli par Iesus- Christ, pou moleste pardo de leursiecheri Mais la dissiculte consiste, assavoi quel est levra sens de cette liberte qui est donnee au Pr 1tres, de remetire u de retent les pecties , de lierou desier Lacommune opinion des Theologiens Scholastiques, &du Pere Petau est celle crique lier signifiant la metae cho seque reten ir, te Prestre retient les pecties des queis it refuse rabsolution, a cause derindisposition despenitent, commerii remet, delie, ceu des vel ii donnerabsolution. On opposie a cette explication, que retenirqui est ummo plus obscur, doli estre explique partier, qui est plus evident,& non pas au contraire 'ailleurs, que la retentio ne consistepas en cretas, mais en une action qui est asses
signifiee par te terme de lien
quo ron ajoute, queles anciens Peres ontexplique ces textesd une autre fason. an declareque leto Oir de ter consistoit non pas ausimple resus de rabsolution , mais en rimposition des satisfactions. Nean molns cet te interpretation des Peres quoyque vraye, a servi doccasion a quelque espriis qui adorent plus eurspensides, que celles derantiquite, ou tirerine mauuais consequence,
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1 SACREMENTmetire, que ceriu'elle adieri retenu c'est a tare qu'elle ne donne 'absolution que des penitem cesqu'elle a imposees is relabiit a Commu nion, quelle avolt oste e. En quo elle agitavee autorite Maisio ueste regard de lacoulpedu pe-che , que i Eglis ne fale que declare qu'elle aeste eflace par les satisfactions Ce qui a forcede u gement pou rexterieur de I Eglise, fourte contente ment interieu du penitent. Antonius de Domini est i Auteur de cet te explication, qui Leste suivie depulsieu.
Interpre Mon interpretation est celle qur est conforme .is. poin S, ux termes expres dest Escri
ais bis ' criture,&aceux de sanciens Peres. Il est constant
τοird lis que Jesus Christ cestabit dans 'Eglis une au-r, j.ia torii ordinatre ou la remission des pec hebcommis apres le Baptestae , de quelque condution qu'iis solent, grand ou petits publics ou
secreta, puis Meles termessent generaux,&sans aucune limitation. Mais ces pecties ne peuventestre remis par te ministere des Clese qu'en observant rordre qui est presserit par Evangite dissavoi de lier premi erement, Vester ensuite, retentis, S inpres remetire les peches.
Leclien consiste auxi eines satisfactoi res quisent imposees parde Prestre, fulvant liqualite ducrime Cette proportion descrime ad peine, qui est requis patrious les Conciles cles Peres, ne peucestre arbitree parcies Evesques ou es Prestes, quave une particuliere, fori exacte con
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DE PENITEN CE. 13 23 nolisance de cause Et cette connoissance ne peut leur inre donnee, que par la Confesson volontaire despenitent. Desortesque te penitent expo-sant son crime, est te pardes eunes, les Prieres, autres humiliations de lachair qui tu soni or-
donneces, in interitum canetis, comme partent Tertullian, iacian sur cessivjet pres S. Paul. Neanmo incapres avoir ordonne ces peniten-ces, les Evesques o Prestres remetient te pe-chez 4'est a dire que vertu du ministere des Clesi, iis es pardonnent quant a lacoulpe, aussi bien au Sacrement de Penitence, qu en elu de Baptestae, comme S. Ambroisse te temoigne en
Lerme treS-expres contre les Novatiens, qui disputolent cespouvoir a I Eglisse .li est,ra que Dieuest te principat Auteu de la Remission des pe-che s. Mais te ministere des Clen porte usquacette Remission, ieci' reste pas seu lement arabsolution des pecies Canonique , O fune partie decla peine temporelle. Desorte que ron doli de meum d'accord, quel Eglis a receu de Iesus Christ, le ouuoir de series eches par des penitences proportionnees auxerimes que les renitens confessent,&qu'elle aleiouvola de delier, remetire te peches. Mais le droit divini' pas explique' lamesere de la Penitence, ny rordre,n testem p pouria pratiquer. Comme aussi illa' pas determinela temps auque rabsolution desieche: devoltcstre donnee Toutes ces choses Onceste resem
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M D SACREMENTvees a la lispositio libres, de ad discretion deIEgliis Elle in Dordonne diversement vivanties occasiones, tantost avec plus de rigueur ωd'aua sterite, comme auctemps decla persecution des Tyrans, tantost avec plus dedouceu r&debent
gnite, reddita pace Ecclesiae, ainsi qua remarῬεΙe Pape Innocenta
En out casin peut considerer deux disserenates pratique de cespouuoi dans les Canon duConcite .de Nicee. En rune les crimes soni lies de rudes penitences aAbsolution des pecties,&la Communion dissereesiour u long-tempS. Enrautre, la Penitence estant imposiae rAbso . tution fuit continent avec la Communion. En latrem iere procedure , la Penitence or- donnee a ceu qui cstolent tombes pendant lapersecution de Licinius, avolt quatre degre f. Lepremier degre coit a demeure certain tempsacia porte de rEgli se sens enirer dedans L 1econdiermettoi d entre mais i falloi sortirapres la lecture dest Evangite, te Sermon. Lespenitens du troisieme degre carrestolent apres lasernion, iecevolent pendant quelque tempsi imposition des main des Evesques, des Pre stres Iour obtent te pardon de leur pecties Ensuit te iis parvenolenta quatriem degre , qui leur permettoit Sassister a a Messe, otii dela Communion des Prieres, mais non pas de rEucharistie Le terme de la enitenc ordonneeestant expire, oubien 'Evcsque rayant abrege par
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re fur les Penites, qui les dechargeoit de robligation des Penitences, des reconcilioicat Autet I aut observe que cette pratique, lecim ob ν -- position de mainiqui se falsolent a troisieme degre estolent purgarietes, ou parier avecdes an ciens, c 'est a dire conferoienti Absolution delacoulpe Cesque ron,' pas encore bien explique, quoiqu iis it tres certain,&pourro it stre justifie. La seconde pratique ordon nee par te Concile de Nicee, est celle que ron observolt enuers unmalade Il confessot so crime au Prestre, qui luyimpos it lasenitence, que ejecheu promettoit de Dire,s'il recouvroit a fante Levoila te. In . continent te Prestre luy impos ille mainspourl 'Abs udre despeche, iratiquoi e mestae reps ce qui esto it differe enuersaessains, jus u 'ata troisie me degre delenitence. Et en sui te tui Dail
loit a Communion, parce que comme diloi te Pape Celes in I. Momento gratia Dei operatur sit .lis'. niuiuant te Pape Leon, Naas patitur mentie moras L .etera conmersio. Neanmolns si te malade vient a se remetire, it doli faire fas enitece quo qumnte moderee, en consideration de ce'u'iba eu leton.
heu de participerat Eucharistie Apres le temps de la Penitence, i resolida derniere Priere quuest celle qui te decharge desicines imposces, MI reconcilie alAutet, mur sparticipe ordina rement Iesitimement, sinon qu 1 retombat dans te peche mortet
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13 D SACREMENT DE PENITEN CE. Encla premiere is laseconde pratique,t Ea
ne de Lier de Delier, Reten irri Remetire lesie ches, en telle sorte qu enci uneri Ab lution est dissere long temps apres la Confesson, 'impositio de la Penitence: Et en rautre te peche est remis par l Absolution, incontinent apres quela satisfaction est ordon nee Et lacommunion est donnee avant que la satisfaction soli commenc . Cesque i Eglde prati quoi enuercle malades, elle te prati quoicenvers ceu quila avolent commis que Minora deliora: Et depuis huiescens ans,elle te pratique par une bonte qu elle en verstes Penitens,estant instiuite par lex perience qui tui afait voir, queles rigucurs portoient les homines ades desesi Oirs, sol enci'ae procliant de a Communion ans Confession, loi cn se rendant Apo-stais: ayant reconninque la frequentation de laCommunion profitoit beaucou pou fortifieries bonnes volontes de Penitens.
It faut donc conclurre,que te ministere des Cesepourda remission des pecties consiste svivant les
termes expreζs det Esseriture,interpretes par tesse res encla contrition dipecheur, en laconsessionqu'il ait de ses pecties au Prestre,enda satisfactionque te Prestre tu ordonne, de laquelle il le te, en
ter auetemps que i Eglisse te trotivera a propos, en I Absolution& Remission des pecties administree parde Prestre, qui donne ait Penitent leuroit
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Mariage peutestre considere, ou commem Contractetivit regie par les Prinia cestour te bie deda Police, o commeune action qui contient endo quelque religieux mystere Ce mystere consiste a signe sacre dela conjonction de Iesus Christ avec son Eglisei ,&en a grace justitiante qui est aux mari . Le premie mystere est inseparabie detouslcs Mariages, mesim de ceu aedes Infidelles, fulvanti opinion de pluseur. D. autantque Die instrutuantae Mariage d Adamid'Eve, attacha e Sacrement de ceti conjonctio en sorte quetous es au tres Mariages, idon celuy- estot lemodele participassent a cerae dignite Cette doctrine qui nestoi pasasses connue par es Juisse,
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so D SACREMENTS. na Deste reveleeaux Chrestiens par S. Paul, auchap.
s. de son Epistre avx Ephesiens Mais es Chrestiens on encore cc avantage fur esJuifs,4 suries Infidelles, que ce Contradi Civit, qui contientenio inseparablementie Sacrementu'union de Jesiis Christ avecu'Egli se, est releve dans la Loyde Grace par rinstitution de Jesus-Christ, amne nouvelle dignite de Sacrement, qui confere laGracea ceu qui se marient.
Onest enicine dans es Escholes de verifiercette proposition savoi que te Sacrement de Mariage confere Graces, qui a ste etcrminee par te Concile de Trente, poti oste les outes de Canon istes des Theologiens Scholastique , qui raniolent suescet te mallere Quoi Que S. Thomas S. Bonaventure 4Escol, insent plus probabie opinion qui recon noleste Mariage our u Sacrement qui confere Grace, que non pacle contraire. La difficulte de lapreu-ve de ce Dogmi, our re tablissemen duquel Vasque ne trouvem texte sufflant dans la satate Eicriture, ny dans te Peres , provient de ceque rortie de a discipline rac des Ceremontes observees en radministration dura lage yanteste neglige, on est tombe dans une ignorancedes effets. Les Mariages Clandestin autorises
ia doctrine Plusieur Docheurs, comme Durand& autres ayans de latetne a se persuaderi, queles parties peussent , recevola, administrer
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ceite confusion a Baptestae, qui est si favorabie a cause de s necessite, que Eglisse declarotinui, si e Baptis e pretendoit se baptisse sol mestae Outre qui favolt de la difficulte a concevola quele Sacrement conferat grace par lamesine action, rue ron commettoit unieche vi de trouver laistinction de mattere,&de forme, pouretablir
un Sacrement avec t tesses parties.
Toutes es difficulte cevanouissent, si ron rappelle lancienne pratique det Eglisepouri ad ministration de ce Sacrement,&si ronprend lesioin setabilesta doctrine par la disripline Par cemoyen o verra que te Prestre est te Ministre duSacrement,&non pacles parties contractantes,
questa forme consisse aux formules , donicit se sertiouestes conjoindre en Mariage , qui sentpletae de mereari de benedictions: da malle re avx acies, par es queis es parties se donnent
Cette opinionis este indique par Aones Cropperus, qui est l'Auteur duconcile decolo gne, tenuran peu auparavant te Concile de Tremte4 Et depui te Concite, elles este utenue ou Vertement par Melchior Canus Es agnoi, qui yavolt assiste quo quelle ne sol pastatvie communement dans les Escholes neanmolns esse a dehonsuessenseurs Entre ceux lasoni Dominique Banne Espagnoi, qui asseure'u'i Daunitus grand nomore de Docteursiour cette