Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris

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rothes en marge et ornύes d une letire initiale histori he. Colles dola seconde main soni aussi nil nigroisies, mais D 'Ont pas δ' orne ment dans les initiales. Les nonigros des chartes recommencenth ohaque livre. A la suile des livres, te copiste avait laissh des fouilleis blanos, qui oni sitsi remplis h des temps postgrievrs. Vingi chartes transerites hors de leurs Places, ala CommenCO-ment dii volume, oni sitsi 1 sitabiles par notas datis les livres aiaxque selles appartiennent, savoir : les Cin I premthres et les neus der-nthres h la suile dii quatorZihine livre, et les fix autres h la suile dii troisthme. Potir les o Ze premthres Chartes, oe renuoi silait indi lusi dans te manuscrit; pour les Deus dern thres, qui Concernent Chelles, nous les avons imprim6es h la suile dii lix re de Mitri, par la raison que Mitri est te lieu te plus volsin de Chelles. 4' GRAND CARTUL 1RE. In-solio, vsiliti, de 356 se uilleis ; Archiv.

nation. It contient quatre Cent solXante-trois Chartes, doni quatre ingl-onge sont dri. dans les manuscriis prύcsideriis. Elles soni dispossies dans tin certain Ordre, SoUS D ne se ut e Soxie de

tionaleS.Il est compossi de quatre cent vingt-quatre pages. Les dix-huit Premihi es soni rempli es par divers documenis, entre leSqueis Onremarque deuX catalogues des livres que te chaneelier de l'gglise

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A VERTISSEMENI . de Paris devait tenti' h la disposition des sit uilianis en thsiologieti OP PauVreS Polar Pota voir leS uehete P. Le cartulaire pro prement dit commence h la page l9, par latatile des chartes, qui occupe quatre pages h detix coloniaeS, et contient detix cent vingt-Six articles. Les detix cent vingt-Six PihCeS Correspondantes soni transcrites de la page 23 h lapage 326, mais non de la monae sieriture ni satis interriaption. Plus leui s feo illeis laisssis en hiano par te copiste, oni sitsi remplis plus tarii par des documents satis titre et satis num siro; tundisque les deuX cent ving fix chartes primitives ont chaciane, k lamarge de la premihi e ligne, ian num siro et uia titre. D autres Pisices sans numhro, de diverses sipo lues et de plusi eurS mainS,

Les pages 367 5 424 soni in-4', et forment ian rectaeil hirangerati Livi e N oir, aveo loquet it a sitsi relisi. Ce recue ii prsisente des formules de serment, des rhgles d' administration et de discipline, disi renis modes d 'silection, ensin des analyses d'actes et de Proesidiare.

Loiates les pi hces dia Livre Νoir, tant celles qui soni numhro-tsies que celles qui ne te soni pas, y oni sitsi transcrites pole-mole, satis sigard a leur nature ni h leur Provenanee, et SanS RUCunepenssie de classification. De plus, it 11'y en a qu'Un petit nombres tu i ne Se retro uvent Pas rapporiges dans les autres cartia latres. Cesraisons notis Ont dsitournsi de prendi e ce manuscrit potar base denotre sidition, quoi in 'ii soli te plus ancien de totis. Mais notis avoris eu so in de collation ner fur te Livre Νoir totites les chartes doni ii notis offra it uia second texte. Les pi hces ainsi collation-nsies se reconnailront aishment k le csid illsi e , qui, dans presque totales, est mis . la place de I m. Quanta ux chartes dii Livi e Νoir qui ne se trouvent pas aille urS, Comme elleS ne soni potui asseZ nombreuses potir former h elles seu les une division de noti e cartu laire , nous les avons impri-m sies h part dans l'Appendice.

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Les fix cartillaires sont, comine notas i avotis dit, publisis dansi 'or ire de leur anciennetsi, h l exception dia Livi e N Oir, rejete dans l'Appendice. At si l 'olivi'age eniter Contient Cin J PartieS , Suivant te nombre des principaux Cartula ires qui ont servi h le

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que, Par la suppression des dolatiles emplois, it avait perdit tescin I si xihmes de son contenti, et que des sections to ut entiores, telles que la cin qui hine et tu si xihine , avalent disparia complέtement , SanS Parier des aratres sections auxquelles il 'est resthqra 'une ora detix pthces. C 'est Potii quoi notas avons Plaesi tes char

division dii Cartula ire de Νot re-Danae de Paris

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dre insipulsatiles, elles tiennent drili une si grande place dans nos publications prsicsidentes, qu 'il notis seruit impossibio d'yrevenir maintenant sans beaticoul' de fatigue et potir te lectetaret Polar notas. Or, at rhs les avoir sicarthes ain si de noti e examen, celles qui appellent te plus Solavent notre attention, et Sur leS-quelles le Cartulaire de Νotre-Dame jette te plus de lumihi e , serapportent ata 1 sigi me intύrieur de cette sigii se, au partage et hi 'administration de ses biens, is sa juridiction et a Ses privit siges, a l 'sitat de son personuel et aiax attributions de Ses officiers ;c' est dono l. le sui et principat doni notis aurons h notis

Νon que nous ayons h ref ire t 'histoire de la cathύdrale de Paris, ni l 'histoire de ses sivoques ou de soli Chapitre: potar lacomposition d'ian Ouvrage de ce genre, les mal siriauX que nous publioris seratent. il est facile de te reconnaiti e , toni h sait in-Sus fisanis. En esset, iis ne sotirnissent que hien peti de issitatis Sur les acies extύrieurs et publies de ses prsilais et de ses chan Oi-ueS , et ne notis apprennent rien de relatis . la construction du

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VIII

Cette Prsiface comprendi a dono detix parties hien distinctes l 'tine, poni' ainst dire domestique, tirsie dia fond monae de lapi . sente collection; i' aut re, en quelque Sorte sitranghre, Composee a l aide de documents dia dehors. C 'est par celle-ci que

2. I 'influence dia clergsi dans l'Etat, solas les anciens rois de France, est uti fait in contestable; les prelaves en siclatent a presque totales les pages de notre histoire, et je croti ais superflu deles rassem liter ici. Je D ai pas non plus i intention d examiner de

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pros les diverses causes de cette influence, qui petit Otre attribusio h la sols aux dogmes de la religion, h la politique de ses ministres et aiax concessions dii PotaVoir temporet. Ain si les principes consolanis et in morale bie falsante dia christianisme, ses doctrines dύmocratiques et litisirales, devalent Concilier aiax protres qui tes enset gnatent te respeet et i 'amour des Peuples; ain si ror- 'ganisation de l' gli se, sa hisirarchie, sa discipline, la tenue deses conciles gsingraux et particuliers, ta richesse de ses reventis et de ses alimones, tui assuratent ian ascendant considi rabie dans la soci sitsi. De plus, te clergh avait obtenti des empere ars et desrois beatico P de concessions et de privilύges fori silendus; ilavati sitsi admis dans les assemblges nationales et dans te eo se ilites princes; it siluit investi de l'autorith et de la juridi tion civile, dans les municipalitsis, dans les provinces et dans te centre monte dii gouuerne ment ; it remplissait les premihi es Places et formait te premier ordre de l'ptat. Telles Ont hisi tes principales

causes de Son influence.

De la popularith du clergo.

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tions et des usages de l'Eglise. Les int61 his et les passioris quis' agitent plus tard dans la commune et dans les situls ghnhraiax,s' agitaient alaparavant dans l'έglise et dans les temples; o'htait th

aia Champ-de-mai, dans te plaid ou dans l'arnasie. Alors l 'opinionattachait te plus grand prix h la j ouissance des droiis religi eux , t 'esprit de dύvotion me ait la socisitsi , et la gloire des guerrierset des rois hiati siclipssie par celle des Sainis. Du Potnt de viae otii e me place, je distingue trois causes principales de la popularith

cident , les cir lues et les thsia tres ύtaient devenus dύseris etia 'htalent plus eriti etenus ; beaucoup d 'sidifices publius avalenthisi ruinsis au milieti des incursions des Barbares , et la Plia Part

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dans totales les provinces de l' Empire, ύtait dύjh florissante. Toti te ville gauloise que dsicorait te titre de citsi avait soti sivoque, et les villes secondat res, ainst que les bourgs , posssi latent des sigilses et des protres subordonnsis ; la hisirarchie et te potivoli ecclύsiastique sitaient constitusis partout, et la nouvelle soci hibi eligi ei se siluit assise sui' des hases aussi larges que solides. Ce fiat alors que te peuple, d6possύdsi depuis longiemps de satribune et de ses comices, hio ignύ de la curie, privsi dans l'Occident de jeux et de spectacles , de protection et de magistrais opprimsi, dἡpouill si, perssiculsi, exclu de partout et ne POSSsidant plus rien d 'assursi dans l 'sitat, ohercha refuge dans l si glise , et

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5. La population, une imis enti sie dans l'ύglise , y tro uva totitue qui potavait l'y retenti' et l'y captiver. La pompe des chrsimontes religi euses, d 'autant plus remarquatile que celle des thsia tres avait cesssi, alti rati la foule ait pied des auteis, et servati soliventa in conversion des Barbares, qu 'on gagnait aulant Par les yei Xque Par la Parole '. Les temples chrsitiens sitatent Ouveris a totis, mais totas 11'ysitaient pus admis confiashment et Pendant te monae temps. Leclergh avait hiatili uti ordre et des rangs qu'il D'sitait pas permis de troia bier, et qui devenalent h la Mis une cause d 'influence et de popularitsi potar tui, et uia sui et d' simulation potar les fidhles. Les eccisistastiques oecia patent te sanctua ire et te Choeur; quantu ux laiques, iis sitaient distrihusis, datis la Des et dans les has coisis, en Plusi eurs classes, qui avalent chacu ne leurs places distinctes. Les plus rapproelisis de l' autet hiatent les chrsitiens; venalent ensuite les cathchumhnes , et derrthre Ceux-ei se tenaienties psinitents. Les sex es hiatent d 'aille urs ssis ursis; les homines

comine datis i 'ordi e civit, oh le Franc silait mis avant te Romain, 'anti ustion avant te simple Franc. Dans l'ύglise l' insigalith sociale disparuit; le colon et te fers soni dans la monae classe que