Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris

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PR FACE. XXXIII

ven ait ii 'hire fouillhe. Les sinergumhnes et les PauVres Se PrhCipitent en foule aveo des pierres et des batonS , Potar Velager Pardes crimes semblabies les crimes qui Venulent de se commetire. Iis en poursui vent les auteors, iis les atteignerit dans leur fuiteola les salsissent dans leui s retraites; puis iis leur soni subir tinemori Cruelle, et in cellule est potar la troisthme s is ensa glanthe.

laissent nus fur la terre '

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temples et aia milieu des csii simontes oti des usages consaci sisPar la religion ; nous allotis maintenant sortir de l' encellite sa-ersie, et rechercher en dehors les aut res causes qui contribuatentencore a la popularitsi dia clergsi, et qui petivent hire surtout attribusies h la conduite particul thre de ses chess. I 'stglige, comine to ut te monile en convient, sui solas tes leuX Premisi res races et longiemps aprbs, te se ut d sipot des leti res et des continissances dans la sociύtύ. on volt bien, Pendant la monae sipoque, quel ques se igneurs qui se livrent h lalitisiraturo et monte a la posiste, mais leur nombre ne Parait pus avo ir sitsi considi rabie; de sorte que i 'on petit dire qu' ilia'y avait guhre d 'instruction que dans te clergύ. Cet avantage augmentati l 'influence qu'il avait d 'ailleurs dans l'Etat, et tui assura it la possession d 'Dia grand nombre de places dans legoti Verne ment, et mo me les premihi es dignitύs de la monarchie. Le roi Prenait solivent ses ministres parmi les si seques, et 'sitaient des eccisistastiques qui remplissa lent iasicessa trementia plupari des offices de chancellerie et des aut res adminis

Les protres seu is dirigenient en ore t 'sicole dia palais, les bcoles des sigilses et g. n. ralement totis les sitablissements d instruction publique . I 'i ducation de la je inesse . tait enti prementdans leui S mains, et devenait alassi potir elix te sonde metit d 'une grande autoritύ. Il nous reste 4 voir si te do utile avantage que te clergsi possἡ-

' Les prὐtres, dit Theoduls. hucque illor- et enset eront avec cla arith les en sanis quilἡans Pit Maro, c. xx, dans Labbe, leur Seront enuoyhs, sans rien exiger des Conca. , t. VII, p. 136 , liendroni des parenta, ni recevoir que ce qui sera ossertecoles dans les bourgs et dans les villages, volontai rement.

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miracles des suinis. Potar ex Pliquer i 'ution lance de ces sortesd sicriis, uia grand historien dit que les Peuples, attrist is par lautae dia monile physique ait milieu duquel iis vivalent, axatent eu heso in de se transporter dans uia monile idύal Potar y trouxerdes vertus et de hons exemples h imiter, et Potar se consoler dela privation dii bon heur rsiel par te spectacle d 'un boni, eur imaginatre. Π ajoute que la vie sitant en gsinsirat prodigieu sement monotone , in Si Pide, ennuyeuse, iis Π'avalent pas plus de plaisii que de bonheur, et 'lu'au dύfaut de rύcrsiation et de mota venient,

iis avalent cherelisi dans les vies des sa inis, comine On seruit ηυ-jourd 'hui dans les Mille et uno Nuiis, uti aliment h l 'activitsi de

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pagne la milice Osileste. I 'historien sacrέ avait d 'aille urs rare mentheso in de rien inventer; ear il lui sus fisait te plus solivent de re- ue illi r les traditions ou les hi uiis qui a atent eours parmi des Populations ignorantes, ei si lutes, et tota j ours dispossies h trou- ver a to ut des causes furnatu relles. C 'est h l 'aide de ces croyanees populat res que te clergsi a pu rsis ister aiax usurpations des granii Set des rois, et qu'il s' est maintenti proprisita ire a travers des rύ- volutions qui ne laissalent debout d 'autre droit que celui du

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plus sopi . C 'est aussi, ii est urai, h l 'aide des montes Croyances tulit a solivent acoria Ses revenias et agrandi ses domui nes ; mais

14. Les Dichesses dia clergsi hiatent en esset trhs-consid6ratilesiths les commencemenis de la monarchie franqui se . Drili, solis lerhgne de Clovis, i 'siglise de Reims posssidait de vastes domaines, et son tr6sor hiati si bien rempli que Saint Remi, Son sivoque ,ayant refussi de re evoir h litre gratuit la terre d 'Epernat, qu 'unseigneur votitati tui donner, la paya cin I mille lix res d' argent, quinque millia libras argenti. Or cette somme ferait plus de trois millions de franos de notre monitate actuelle ' ; et j 'a outoque rien, dans les dsitatis de cette acquisition, ne donne lieti dela consid6rer comine uti fuit extraordinaire . Environ uti sthcle

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de la premi sire classe devait s'hlever h Ρrhs de huit cent mille franes, celui des sigilses de la seconge classe h plus de de ux cent mille , et Celui des sigilses de la troisthine classe a plus de trente-cin i mille. Les moin tres sigilses de campagne de-

Quant aux cent mille manses que t 'abbaye de Satnt-Martiti, fondύe par la rei ne Brune haut dans uti faubourg d'Autun, aurait possύdsis a son origine, fulvant te biographe dia moine saint Hugue', et qui auraient du rapporter annuellement plus de quatorre millions h cette abbaye, it nous est difficile d'y croire

et de ne Pas regarder Ce nombre de manses Comine ayant sitsi

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qui appartenait certainement a la Premthre catsigorie, ain si quela plus ari des aiatres catlisi irales, sita it done en particulier proprisitai re de domaines immenSOS.

l5. Ainsi les sivoques, en leur qualith de supromes administrateiars des biens de leurs sigilses, jouissa lent d'abord d 'uno grande influence par les ricli esses doni iis disposaient ; ensuiteleur dignitέ, la premihre dans l 'ordi e civit aussi bien que dansi' ordire eccisistastique, leur assignati te plus haut rang dans 'stat' ; ensin, leur silection, qui se falsait 1 6gulthrement par lesuffrage dia clergh et des fidhles, et qu' iis avalent pr6Ρarsie soli

vait disposer arbitrairement des revenias eCelsistastiques, et noris allotis dύcouvrir datis i 'emploi de oes revenus une noti velle

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e rix, satis les cas oti tes donate urs en auraiunt nutrement dispossi

, in si parto ut la pari dia pati vi e ύtait r. servi e dans les reventis eccisis iustiques, et lors iu 'elle ne sussisait pus, ello devait oti ea coriae des aut res sonus doni te clergit avult la disposition. Νourrirtous les indigenis et seco uri r totas les matheure rix, telle . tuit la

mission de i Egli se, qui, potir la rem Plir, diit quel ques is se

d epou illor de ses biens, ut metire en gage jus tri 'arix obteis tes

D crcta SimPl δε ριγ' , C. ti, dan, Cl. Le Pelletier, C l. Cian. Oct., li. 256,ot dans Reginon , l. I, c. x xi , P. 44. ., c. lia, . creta, c. xxvii; dans Le Pelle-tier, p. 270. - Concia. I Aurclian. , a. II l, c v; dans Labat, Conc., col. 837. Concia. Numn t . . a 6 8. c. x: dans Co-l ti . XI, 639. - re r. II PGPM cn itulares, C. v ; dans Labbe, Concit., t. VI, ol 1 ι 3. - Ensin notis lison, dans Ag bard Statuerunt canones modum re, ecclesiasticas dispensandi, scilicet ut in alendis egenis, in sustentandis clericis,m reparandis fabricis, atque in rectorum supplendis necessitatibus, expender n-tur: Prout sanctorum exempla commendant, et usque ad proxima tempora CN,-- toditum esse non dubium est. ii Λgob., de Dιν nstitione, c. xix; dans les initures

Cordantes , res ecclesiasticas res etiam M pauperum esse voli erunt. n C. LXIV,

et te chapitre 2 a dii deuxiome capitulat rede t 'an 803. Ce chapitre est la reproduction dii chapitre 27 dii decret de Getaso. C. 4; dans Bal. , I, 564 et 564 bis.

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XLIRachat des captiss.

Saint Epiphane, sivoque de Paule, dύlivre en 494, dans les Gatiles,

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Autres hientalis dii clergh.

letier, p. l3. Concia. Carthae. IV, a. 398, c. ci; dans Coleti, II, 14ι5. - Ι 'evhque devait, aut ant qu'il te potavait. Douris et votir les paliures et les infirmes. Concia. Aurel. I, a. 511, c. xv I ; dans Labat, col. 839. Voy. avssi te deuxionae concile de Macon, de 585, c. xri, ibid. , col. 1302;le si xionae concile d 'Λrtes, de 813, c. XVII,