Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris

발행: 1850년

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XXIII

Solavent te solii des affaires publiques venali interrompre les offices sacrύs. Le roi Sigeberi recoli h la messe, te jour de Paques,un messager qui tui dit si Il t' est 1isi un siis, s et, par hasar l, dansle monte moment, te di acre pros rati les montes mois en tisanti' hvangite dia j our. Aussi tot te petaple S'sicrie, et mole Par seS RC- clamations les j oles dii stholo h celles de la religion . Une autres is, c' est te roi Gontran qui prend la parole api hs la lecture dei'έvangite, k la messe solennelle d' uti di manche, potar ad jurer les assistants delui rester fidhles, et de ne pas attenter h sa vie'. C 'estia reine Frύdsigonde qui, recevant ian message dans une sigii sede Paris, y fait dύpouiller te messager de ses armes et de seS Vh

indigne dia siύge sipiscopal .

Los sigilses tenaient lieu d'hoteis de ville et de thoatres.

3 Saint Iean Chrysostome, saint Cyrille in-4', 1755; et particuliorement H. Gotti .d'Alexandrie, saint Augustin, etc., hiatent Richterus, De peteri orationibus sacris v- applaudis dans les hglises par leurs audi- plaudendi more, 1744.

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gnsies de cύrsimoni es religi enses, et i 'sigii se deven ait a in si tineesphce de tribunal ou de cham 9 clos. C 'sita it solivent une arbiae de querelles et de combats. On y entrait en armes, on s'y battait,on A'y ύgorgeait, ori s'y livi ait 1 totales sortes d 'em porte menis et 'attentais'. Ce fui h l 'autet que t 'sivoque Prsitextat fui sigorgύpar l 'ordire de Frsidύgonde'; et te grand nona bre de dispositions que les capitula tres contiennent contre celix qui commetient desine ui tres dans les sigilses, atteste suffisa minent in frsiquende dρ

i. Videmus crebro in ecclesiis messes et foenum congeri ; unde volumus, et hoc u penitus Observetur, ut nihil in ecclesia, Praeter vestimenta ecclesiastica et vasa sancta et libros, recondatur. H Τheod. , Pitui., c. viri ; dans Sirmonis, OPerra, II. 926. - VOy. avsSi Reginon, I, 53, et, aucommenCement de son livre, Inquisitio, S 3 Voy. Grancol. , Les anc. Litur , t. II, p. 603. ' Voy. Grog. de Τοurs, V, 3.

Id. , V, 33; VIII, 16. Id. , V, 33; VII, 22; IX, 41; X, 16

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les infirmes s'y falsatent transporter et Sola Vent y reStaient Plia sleurs mois, livrgs h diverses sortes de pratiques doni iis attendatent leur gusirison ; ils y passaient moriae les nutis . Qui ne

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ciles, ne Polavant i 'inter dire, s' es sol calent seu lement de te restre inure'. Les Pro tres momes tena ient cabaret datis les lie uxsaints-. Ens in ces lieux sita lent convertis en falles de danse, et retentissa lent de chanis profanes. Vers la sin dia vi' fidele, Atinaca ire, hvoque d' Auxerre, sui obligύ de teni r uia synode, Potar les interdire avx dansos, aux sest in s et aux chanis des jeu nos filios .

n petit done dire que te temple sita it a la finis, po uir te peia Ple,

son thi utre, son forum et sola holet de ville.

ll. Da mi les institutions et les fisages qui Paraissent avo irconcilisi aux si glises la saveur popula ire, on doli metire te diro it

4 Quo i non oportet in locis dominicis 4 vel in occlesiis, eas quae dicuntur agapas 4 sacere, et in domo Dei comedere, et acu cubitus sternere. ii Concia. Lara lic., c. 28; dans Coleti , I, l 535. - Ut nulli episcopi se vel clerici in ecclesia conviventur, nisi ii sorte transeuntes hospitiorum necessitateis illic reficiantur Populi etiam ab huiu is modi conviviis, quantum fieri potest, u prohibeantur is Concil. Cnrthnς. LII, c. 30: ibid. , II. l s0s. Et Regino, Des cccl. discipi. , I, 56 et 57. - On salsait la cui ine et i 'on mangeait dans l bglise de Satiat Pierre, a Rome, ali x' si sicle. Voy. Hist. Pis Por. Tulli., c. 40. Cette histoire, composbe a la lin dii x' si sicle, a hth publiose par D. Calmet, Hist. re., t. I, Pr . , col. 83 - 166. VOy. avssi une note do Ba luλe fur la stridine homsilie de sat ni Ch-saire, dans S. Cisur. , cPisc. Arcl. , homil. , P. ten' Regin ., De cccl. disc., I, 58. Conrii. Autissiod. , a. 585; dans Labbe. Concit., V, 956. - A Rouen, les jours degrandes si tes, les fidoles prenatent, aprosta messo et dans l'bgli se monae, ian Petit repas qui leur elati donnis par i archev que. Lebrun Desmareites, litum. ,

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dia lieu saersi, dans laquelle sita ient situ sies les mai sons, les gale-

pereur I hon I' , par tine tot dia 28 f vrier 466, consacra de nou venia te droit δ' asile dans les temples; et ce droit fiat consum si par

dans les a siles sitaient plaesis solas la protection de t 'sivoque, de-

Venu , Potar a in Si dire, responSable deS Violetices qui leur Se-ratent saltes . Les voletirs, les adulthres, les homicides momen en Polaxatent Otre extra iis , et ne deValent oti e remi S nux Per-

tice , oh Sola ent une vengea nee territile et prompte SVivait Un

tori asser lύger , oh la force otait in tot de totis, et les sentimentsi 'humanitύ affa ibi is et mo me sit ei Dis dans te coeur illi plus grand

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i etsi cheZ elle lo matheuretax qui venuit lui demander uri refuge, asia de donner h la colhre te temps de se Calmer, ou de Sorast uine te saltile et te paliure h l 'oppression de l' homine pilissant. Les asiles, qu elle tenuit continuellement oliveris, ύtaient molnsso taxent alors des rem Paris Potar l' impunitsi que des abris contre la perssiciation. Mais torsque les lois evrent pris de l' empire , et assui si h Cha- Curi son droit, les asiles des temples ne furent plus d 'une ἡgaleni cessit. nussi v ons-notis Charie magne porter aueinte 4 cette institution , et di senil re, lorsque des homicides ou d 'autres crimineis, te la tot punissa it de mori, se rύsugiet alent dans tes glises, de les excuser et monte de leur so urn in tes aliments . Toutes ibis it no sui permis h person ne d 'user contre eiax de violetice ni de les arracher de leur retraite. Ces rsifugisis sitaient solavent des holes enatiui rassanis et momedan geroux potar les . glises oti iis es'. talent sitablis, et plus d unos bis iis soni nissent i 'occasion δ' admirer in patience dii clergsi h

procuratent totites les jouissances de la vie te leurs moyens Pori valent leur Permetire

Pitulare n. 779, c. viii, dans Bal. , la condition des remosis dans les templest. I, col. 197. a celle de nos prisontiters potir deites.' On potiri ait en quelque sorte comparer

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pulcre, te protre chargsi de la garde de la basilique, potir prύ-

h mollisi iure dans la basilique , oh notis sitions h chanter test SatanaeS au Commetice ment de la nuit, in accabia d' injures et demulsidictions, et me reproelia furtout de voti loir te priver de lasaiauegarde dia satiat. Je fus d 'abord stupsisait de sa folle; puis je in 'essor at de te calmer et de te ramener . la raison par ladola Ceur. Mais comme meS paroles Se perdatent ala milieti de sese inportem enis , je pris te parti de me latre. Alors it se totarna VerS le Protre qui in assistati, et to ut en continuant de in injuriermoi-monae , it te provoqua par les propos tes plus in SolentS. oyant 'lu'il ἡtait, potar aliasi dire , possέdsi dia dύmon , notas ceSsames les vigiles potar metire sin au scandale , et nou S Sortimes accabi sis de tristesse et de doti leur. η Peu de joUrs aprhs,Grsigoire de Tours eiat ian songe qui inthressa it Euroul. Oubliant

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PR FACE. XXXI

dans la basilique, ii tui en fit te rhcit en oes termes et Ii me semblait, tui dit-il, que je csil sibi ais ici la messe, lorsque te rot

venir te metire derrihi e moi ; puis tu allais la reprendre mollement , et tu revenais encore. Ati milieu de ces alternatives, jem 'siveillai to ut tremblant. D L'έvoque se tui, et te rhfugisi tui rύ-pondit : C Ton songe est urat , et s' accorde parfallement aveo larsisolution que j 'ai prise. Si te roi velit me fa ire e lever 'iei,d'une main, je sat strat la nappe de l' autet, et, de l'autre, tirant mori sipsie, je te tu erat tot d 'abord, et aprhs tot totis les ecclύ-siastiques que je potari ai atteindre. Peti m 'importe de molari rensuite, Pola ruta que je me Venge des protres de Satnt-Martin. 2CeS Paroles, continue notre historien , me psitristhrent 'htait assursiment te diable qui pariait par sa holache f. sEVrout resta longiemps en sui etsi dans son asile, mais h la finit se laissa tromper par uti simissatre secret de Gontran. Cetsimissaire , noninisi Claude , tui jura Plusi eurs fois par tout cequ'il y avait de plus sacr6, qu 'il sitati te plus fidhle et te plus ardent de ses amis , et sit si bien qu'il parvini h le lui persuader et

a gagner ain si totale sa constance. Un jour que t 'sivoque sitati ab sent de la ville, Eurout et Claude furent convisis aveo les autrescitoyens h uti festin donlisi dans la basilique. Claude volat ait pro-

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ohant . son totar un refuge '. Les gens d 'Eurout accourent en armes potir venger in mori deleur mattre. Comine iis trouvent ferinsie la porte de la cellule,

mollisi mort de frayeur. Ayant ensuite foresi l 'entrhe , iis maSSacrent ses satellites, qui s' sitaient caelisis derrthre la porte et Sotistes liis. Mais cette notavelle violation dii droit d'asile occasio na

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