Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Bertin

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scet, grave maladie. il se presenta tout a coup au milieti dii cha-pitro, scul ct Satis auxiliatres, sit avx moi ues uia long discourssur les Minos et fur les rocompenses hiernelles, leur ilhclaraqu'il sen init approchor sa sin, ut qu'il ne vovi ait pas que Diouput tui roprocher d'avoir laisso vivre sa communauto dans ladissolution et i indiscipline. Eu conssiquence ii condamna Satis mona gement les sautes dorat les moines se renitalent coupabios chaque jour, et leur et oignit de consormer dosorma is leur conduite . la rhgle. Α cette prescription inattenduo, les moines irrilsis, dit Simon , s'en flammorent contre tui . comme du seu

prit te parti de soli metire Satnt-Bertin a i observante et a la d mination de Cluni. Mais, siclairsi par i expori unco il dissimula

de Throuenne, it Halla rensortiter dans l'abbaye do Cluvi, a lora gouvernde par satiat Hugues, et 3 sit prosession en qualite de simple moine. Instruits de in retrai te, les religi ux de

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hellos, on tes dispersa dans diversos sigilses, et Lambert les rem placa par des religieux de l'ordire de Cluni, qui l'avaieni

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sigilse indipendanis dos son origine. Cependant la Flandre sentiore, Lil en saut croire Simon, avait pris parti dans cetis querelle et se disposait a fou lenirla rosistance des moines. Loin de reculer devant les obsta-cles, l'abbsi de Cluni deputa vera celui do Saint-Bert in loprieur d'Abbeville et quelques aut res messagers. Pons exigeailque Lamberi lui procurat un Munconduit de la conitosse do Flandre pour se rendro a Sa int-Bertin. Lambert intimide accompagna les enuoysis de son adversatre h Ipres, Osi silaitia eour de Flandre, et se joignit 1 eux pour pHer la comtesse de uouloir bien permetire quo Pons. abbsi de Cluni, put serendre dans ilegii se de Sa int-Bertin comme dans son 6lise propre. La forme de cetis demando ne plut ni h la comtesse, ni au jeune com te Baudouin Haphin. iii aux seigneum de leurcour. L'orgiacit flamand se revoltait contre ces prsilentions, quilui paraismient une invasion dsiguissie de la puissance boum guignonne'. Le comte et sa mere demandorent done dii tempspour roslhchir mais tes enuoysis de l'abbsi Pons ne se miliarent

pas, comine te dit Simon, satis avoir Hen obtenu. Par un a te dii Ia avrit II II, qui porte, entre aut res signatures, cello dei'abbh Lamberi, te conato et sa inhre renouveterent ala prosit

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les violences de ses moines; mais Pons te rendit responsabie de tout ce qui etait arrivsi. Il doclara qu'il ne recevrait mini d'excuses, k molns que, te jour svivant, Lamberi ne condulsit lui-mhme . R Ombli totis les prieurs de son Ordire mur 3 satre prosession de la rhoe de Cluni; que, kiis ne uvalent se decider h cette domarche, on tui ramhnerati aumline endroit tous les moines de Cluni qui vivalent dansle monastore de Saint . Bertin. De retour h l'abbaye aveci 'dueque de Τorouenne, Lamberi parvini a decider la ma-jeure partie de ses moines h l'acte de foumission qu'exigeaiti'abia de Cluni. Mais te chatelain de Saint mer, instruit dece qui se passait, defendit expresshment, et avec de grandes

menaces, aux religi eux de sortir de leur maison. Lambert

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i'esset des lettres pontificales, en notisia te contenu h l'abbodo Cluni et tui fit proposer uti accommodement. Mais Pons r pou SSa ces avantes et partit lui-menae pour Bome, od ii e

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Les avances pacisiques de Lambert furent plus savorabi mont accucillim par Pierre Maurice de Monthoissior, nona nisi

depuis Pierre te Venhrabie, qui sut diu abbsi de Cluni apros la

dsimission volontairo de Pons, et i administration siphsimore de Hugues II, en IIII. Occupsi a reparer les dύsordius de l'administration procedente, Pierro cui d'abota trop Sembarras potirs'en gager dans uno contestation dissicile, dispendiouso ot d uti succos douldux. Il mit de coth sos protentions fur sabbaye deSaint-Bertiti, se reservant secrδtement de les renouvolerdans des circonstances plus licureuses. Lamberi et l'ovὐque de Torouenne se rendirent a Cluni pour rediger, de concortavec Pierre, la transaction qui devait metue sin aux querelles des deux communautes, et rindepcndance absoluo de l'abba sede Satnt-Bertin sui solennellement reconnuo. Matheurou-ment Lamberi crut devotr ramener avec tui les religioux do

Cluni quo saint Hugues avait autro is mis 1 sa dispositionet que Pons de Melgueti tui avait enlevsis Τ. La rhin togration desces sitrangers dans te monastore flamand y deposa des germos de discorde qui nc tardhroni pas a porter leura fruits. L'an i 123 l'abbsi Lambert, tonabo en paralysie, perdit ru-

sage de la parole et des membres. Aussi lot, comi ac si toutestes mauuaises passions, uti instant comprimges, n e sciat attendu que ce moment pour se donner carrisire, un dosordro h uvantabie siclata au scin de la communauto . Les moines

d'usurper te polivoir pour se rendre mattresse de l'siloclion. Simon, nommsi vice-abbo dans ces circonstances difficiles. De

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ti octobre ii a 4. du pape Calixto II. Dore de Cthmoneo. comtesso de Flandre, une bulle qui reconnaissait et consi mait les possessions et 1'independance de l'abbaye de Salut-Beriin . Mais tes factioux avalent prositsi de son absence polirrepandre dans la communauia des semetices de revolis. A sonretour, ii sui obligε de sevir contre uno partie des moines,