Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Bertin

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Lobbes ' Leon appartonait a rune des plus nobios famillos

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et arrive is la cour romaino longiemps avant ses adversatres.

Νotro abi,si sui si bion metire te temps a prosit, que, torsque les religieux de Cluni se presentdrent, ii avait d61 gagnetes bonnes graces du pape et des cardinaux. Innocent II nemit cependant ni precipitation ni partialitsi dans 1'examen de cette assaire. Los doux parties produisirent leurs pi hces. Le ponti se, Λ la thte dii sacri college, consacra dix joursentiers 1 les examiner. a les discuter. 1 morir son jugement. Ensin, te 26 avrit 1 139, ii donna une bulle qui n'est mini,

comme colles de ses prύdsicesseura, une vague attestation det 'iudopendanco de Sal DBertin, mais une vori table sentencemotiVee, rendue contradictoi rement entre les deux parties, et

Ainsi sinit la grande querelle qui avait si longtemps divissi

et y sit confirmer lo jugoment d'Innocent II par Celestin Il. Luce II. Eughno III et Adrien IV. Ses successeura ne neglighrent poliat cette formalitoq; car telle hiait l'incertitude qui

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que mur tomber dans un auire.

ment. Cependant ii rassembla toutes ses resfources, et se mit

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splendeur. Los moines 3 rentrorent te i novembro 1154 .L'activite de Leon trouva un dernier aliment dans queiques contestations qui tui furent suscitees par Henri Plantagenet, mi d'Αngleterre, et par Thierri d'Alsace, comte de Flandre, contestations qu'il sui latre tourner en partie 1 l'avantago doson abbaye . En revenant de la mur de Flandre, oh il avait prsipare uno transaction amiable avoc te comis, ii sui pris su-hilement d'une maladio grave. On te transporta en litiore h

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chir . lis n'eurent potnt de peine a se concilier la saveur du

sortis du cOuvent sans sa permission, et los sali excommunieron plein synode, comme ssiditieux et transgressuurs de lare e monastique. Revenant ensuite en iovis hala. il ra semblo los vassaux de l'abbaye, attond te retour des excommuni sis, et, lorsqu iis se presentent pOur renirer au monastore, los Lit honteusement chasser comme des apostata . Unessroyable tumulis sui vii ccite mesure violente. Les amis,les parenis des exilos, Hameuthrent et kessoriarent de briser

de leur coth, hvi latent scrupuleusement tout commerce aVecdes excommunies 'lu'iis ne pouvalent voir sans horreur, si la

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inx PREFACE.communaute sui aliasi divisee en deux partis ennem is, qui prenatent leum repas iapa remunt, se layalent l'un l'autre auctune sigale antipathio, Ou ne se molaicut quo pour Lire siclatoriour aversion mutuelle. L autorita iaculi ore sitait seule asser sorte potir taprimer ces divisions scandaleuses. Godes alc lathion obligo d'y avoir reco urs: it aclicta par des concessionsonhreuses t intervention du conite de Flandre; mais it parvitii a dsilivror l'abbayo des moines lus plus mutins et a introduire

dans sa communauia uiae apparetice do discipline. Nean molnsson administration ne sui en auculi temps exempte de tribulations ei de debotros . Il out satis cesse 1 luiter, au dedans contre la haliae des religi eux, au dehors contre les altaques des clorcs et des laiques. A Thierri d'Alsace, qui D'aimait pas GodoScalc, avait succodsi, dans te comisi de Flandre, Philippe, son siis, qui l'almatiencore molns . Fort de la protection de re prince, Robert, provot du chapitre de Satiat-Omer, renouvela les anciennesprsitentions des chanoi nos de cello sigil sc . Il suscita de plus contre l'abbaye un chevalier nomme Nicolas, auquet it avait donng en mariage sa nisice sui vant quelque5-uns, sa sille, Solon quelques autres. Ce Nicolas, son phre David, te prsivot Robert, et Guillavine, chatelain de Min Omer, emptethrent en pluSicurs rencontres fur les biens et fur los droits de l'ab-baye, et, dans lus contestations qui ken sui virent, God calcne sui pas torioum victorie . It tmuva cependant te Secret, malges lant ae barras et de traverses, Tenrichir considἡra-hlement l'abbaye ' Los revenus du vestiatre s sitant beaucoupaecrus, Foucard, qui en avait la direction, obtint de labbsique les pelissos des moities, doni la dureo auparavant sitiat

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caractore et de maniore d'agir. Lo premicr acto do son administration sui la destitution dii pri cur, homine charnet et incapable. Rdsolu de reformer les abus, Simon commensa parso reformer lui-mhme, et, joignant ''autorilsi de son Oxomplea colle de son titre, ii s'essorsa de relablir la servour et la disciplinc au sein de sa communauig. Il ne montra pas molns de

sollicitudo mur la prosperiti materielle de l'abbayo. Parmi

les utiles trauaux qu il exsiculo, nous citerons un vivier creu

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somptueux revolements d argent et Sor. Do nouuoaux reliquat res, des chapes, des chasubles et a uires ornemenis en

de tous les insignes de la passion. Simon prit aussi quelque pari aux assai res dingrates de l'Egliso; il assista ran ii 79 au concite gύnerat de Latran. Maisit n'ouhlia potnt en celle occasion tes int6rsita de sa commu- naut6, et obsint du pape Alexandro III, avant de quit ter Rome,l'autori sation d'exiger la dime des harengs datis te conati de Flandre. Par des letires particuli ores, doni Simon sui porteur,le fouverain pontila criOignit au comto de Flandre, Philippe de metire sabbaγe en possession de cetto dime, et dolomases pouvoirs a l'evhque de Thimuenne mur vellier au payement de ce nouvel impol. Le com te rassembla dono, a la d mande de Simon, les habitanis de Gravclines, les collers dela chatellente de Bourbourg et du conath de Boulogne, dontii olait alors seigneur, en qualith de tuteur de sa nihce Ida, ensin tes habitanis de Calais et de Phtresse . It cmploya to ur

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comte de Liandre, tant par des lettres que par des messa-gers. Un des conseillers in limes de Philippo, Ghrard de Meseimis se sit te principat interprote des supplications et des promesses de l'abb6. Cclui-ci mettait sa person ne et ses hiens h la disposition dii conito, povou qu'il protegeat l'abbaye deSaint-Bertiti et qu il en main lint les dro iis . La soli mission dei'abbo plut a Philippe, qui consentit a satre do nouueaux eL soris potir l exsicution de la bullo pontificato; mais ilisque docette seconde tentative sut pour l' haye un nouueau si et Samiction. Parini les populations fur tesquelles Dappait lanouvelle dime, los habitanis de Calais s'disient furtout signa-lsis par leur indocillia. Philippe leur dsipula deux moines deSa int-Bertiti, portours Tunc leti re par laquello it sitait orioint

expresssiment aux Calaisiens d entrer en arrangement avec