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bles de me uri res qui seront la sui te deson ignorance. 18. Lorsque paccouchement est na
turei δί facile , la sage- femine do it se
contenter d'observer la nature sans agi r. La nature, cette mere tendre de to ustes homines, semble ne travailler quepour elix, dc ses resso urces soni inanies lorsque nous avons bes in d'elle. Interrogeons la plupari des meres , elles nous diront qaeil leur a presque sumque la sage fem me fui presente aleursco uclies, & qu'elle navolt autre cliosea faire qua admirer lasages se , s uvent me me la promptitude des secours dela nature. Elles nous dironi, qt felles soni convaliacues par leur experience, que l'accouchement est une fondhion natu relle , ac compagnee a la verite dequel ques infirmites, de quel ques dou-leurs passageres , & cependant salvi ede pres de toti te la vigue ur de leursante. Mais si nous jetons les yeux
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Vaporeus es , qu'un premier accouchenaent a rendues steriles. Des semines, jetines encore , qui ferolent resperancela joie de la societe , mais charge esd infirmites devenues in curabies. VOulons-nous sevoir la cause de leur tris-
tesse, de leur sterilite de leurs maux λElles nous repondent en gemissant, quen pro te a la temerite, elles pour-roient dire a la fare ur d'une sage. fem me ignorante , elles ne soni sorties deses malias barbares qiapres avo ir so u fert des contusiotas, des me urtrissures, des de chiremens de to ute es pece , dc, ce qui est plus terribie encore, que ces incommodites soni devenues des maux in curabies par te mauua istrat te ment de cette pre inplueus
Ne ces iis do iac de repeter aux seges-femmes, que lor' velles se soni assu-rees que raccouchenient est naturet,
olier dolvent tout attendre de la naturo,
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3'. Si lacco uchement est labori eux dissicile, la sage femine do it secou-rir la femine en travati & cher cher assermon ter l'obstacle qui s' oppose a lasortie de l'ensant. Ce troiste me Casexige toti te l'attention, la patience dcla douceur possibies. Ici, ii seroit tres-dangere ux que la sage-fem me soli spectatrice Oisve des efforis impulsans quela nature fati pour se debarrasser. Elle doli, des qrcelle a lieti de cro ire quel 'accouchement sera labori elix, porteria plus grande attention pOur recon- nolire l' es pece & la valeur de l'obstactequi s'oppo se a la sortie de l' enfant, &lors iselle l'a reconnue , elle do it
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m a s. Elles dolvent se s uvenir quel orsque ce sont les vices dii vagin qui
metient obstacte a Paccouchement ouceux de la matrice, it ne fautrien precipi ter, qu 'it faut agi r avec asse et de lente urpour ii occasioniae r dans ces parties au- cune contusion , aucune inflammation, aucundechirement. Que siles eaux me- nasolent de s'eco uter avantque te pastsage fui asse et relache pour la sortie dei'ensent, ii faut les retenir aurant qu'ilcst possibie, & emplo yer sans relache les adolicissans de les emolliens indiques.
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uices des os qui forment te bastin 3 Avec quel men agement ne dolvent elles pas travailler a les sermon ter λ Ily va de la vie de l'ensent ou de A sante pendant inute sa vie. Ne cherchons passi loin ta cause de la stupidi te & de re-
pilepsi e natur elle a tant d'enfans, nousta troia 'ons dans la precipitation dessa ges-femmes , qIi comprimen Γ, en foncent me me quelque is les os de late te, & derangent pour toujours tesso iactions du cerveau. Soni de les vices depensant qui rendenti accouchement laborieux Θ Avec quel scrupule ne do it On pas examiner la force de ces vices , avant de prono iacer sur la necessite des operations qui tui en levent la vie avan t a nais ance λ I 'accouchement S 'an non-ce-t-il par uiae perte considerable Θ Lesseco urs dolvent e tre prompis , maistoujours rai nnes & prudens. q. Lorsque l'accouchement est contre nature, to ut l'ouvrage tombe sur la
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Si l 'accouchement laborieux exige de rattention, de la patience & de ladouceur, l'accouchement contre nature
exige de plus une ferme te l'epreuve. C'est dans ce dernier accouchementque la sage-femine, toujours pie in edes principes quelle a graves dans same moire, do it reconno tre la mauuat seposition de l'ensant & ne pas s 'en e Lfrayer. Elle do it en avertir la mere &les assistans, sans de covrager pune nideconcerter les au tres. Elle doli s'assurer de la vie ou de la mort de l'ensent,& mediter toutes les manoeuvres qu' ellea a faire avant de les commencer. C 'est alors que dolvent brilier l'agilite & lapruden ce de se main pour retourner te foetus prompte ment. C 'est dans cetcicco uchement que l'on doli recon no1-tre radresse d'une main eclaire e dansle mani ement des tendres membres de
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D' A c c o U C A E M p N T. I et pensant qui va naatre. On ne la Verrapas, cet te main bien instruite, non, Oniae la verra pas laiffer languir l'ensant trop longiems dans une position qui lefero it perir. On ne la Verra pas me- con nolire les parties qui se presentent, prendre les fesses potir la tere, & ne sortir de son erre ur que torsqu'elle sera charge e des excremens que l' enfantmourant lache pour tui demander duseco urs. On ne la Verra pas, cette main precie use a l'etat, amener uia enfant lont les os seront lux es ou casses , δίles parties molles comprimees Ou con- tuses. Tous les assistans, ali contraire,
nons de dire, Dunes age-femine doli,
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I3o Coi1Rsavant d'em brasser la profession d'accou cheu se , s 'instruire de to utes les parties fur tesquelles elle do it trava iller , des vices de to utes ces parties & de to utestes differentes positions que l' enfantpe ut prendre dans la matrice. Qu' elledo it graver profon dement dans sa me- moire totis lis principes de l'art de s
sentes les regi ea & les precantions que
Qu'elle do it enfin se rappeter sans cesseles signes de ces differens accouchemens Sc les man Ceaures qu'iis exigent.
Mais it ne sussit pas quelle ait ce S con-noissances, & qu'elle remplisse exache ment les devotrs qui regardent te phy- sique de l'accouchement , ii faut en core quelle ait de la religion, & qti' et len'o ubile jam aistes devotrs qu'ellelui imposse. Nous allons les de taliter dans la seconde partie de ce disco urs.
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connoissent elles par fallement to utestes parties fur te velles elles Ont a tra- valiter , en valla exectitent-elles avecagilite & adresse les manoeiavres tesplus dissiciles, te sori des meres & desensans sera toujours do ut eux , si la religion ne preside pas a toutes les restaur-ces de leur art. Depositat res de la viedes femmes & des en fans qui attendent leurs secours, que deviendronices e tres matheureux , si pappat d 'ungain honte ux pe ut les sed uire, ou si le
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mes dolvent rempli r exacte ment. Ces devotrs tombent les uns suria meret,les aut res fur l' enfant, d'autres encoresur ces performes esclaves de leurs passions, que la honte & te repentir determinent a prematurer leur dei ivrance, ou a detrvire te fruit inattendu & innocent de leurs debauches. Donnons aces devotrs to ute l'etendue quiis dol
IV. Les devotrs que la religion impose aux seges femmes tombent sur lamere. Nous Voyons totis les j ours tessem mes pieuses non seu lement frequenter les sacremens pendant leurgrossesse , mais encore redo ubier enquelque sorte leur ferve ur aux appro-ches de leurs couches. Elle vont pulser uvent dans la solarce de vie des solit. ces to utours puistantes & toujours nou- velles ; pleines δ' une juste contiance enl'Auteur de la Nature, elles Volat a IXpieds de ses auteis se reconcilier avec