Papiers d'état du cardinal de Granvelle : d'après les manuscrits de la bibliothèque de Besançon

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DU CARDINAL DE GRAN VELLE. 597

ssavolt venir au boui, estant les chosus oti elles sont; car h cost sesso testoit mestier euvre d' accomplissem ent, et non parier de frivollos excuses et interprhlacions comine est colle 'lu'il dii: quo tout homino

levant; j insit 'lu'il estoit expressiment traicth et conclud de to ga der suurement jusques au jour dii bail des hos alges, que devotiestre au me Sme instant que fa majestsi te seroti mecire en France

tequel tui fiat clavoysi par trois voyes, asin qu'il pulsi plus librement

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Au regarii du cin quihme article, contenant la lecture et Substancedia cariel, parce que t 'empereur responti particuliorement ala contenu

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iramytisi jusques a ce que ledit roi de France print aphtit ilo com

mancor la guerre Sans dessiance quelconque. Quam au huictihmo article, oti it parte des consciences et tyrannio; Dieu, qui est te vray juge d'icelles et scrutateur des cucurs des hom- mos , et congnoit te intrinshque de Ung Chacun, scet assen la consciencedo l'un et do l'autre, et qui est enUSch si de tyrannie Ou usurpacion potiae s avoir rhtribuer , Ung chac an Selon ses msirites et salillos. Ei

si lodit ro3 do France se vovit bien solavenir des propog qu 'it tint hi'ompereur 1 Mailrit, v villant in citer in majesth de foro Φ tant controle pape que contre V sinsiciens et aultres polentatZ d'Υtalio, si l'ompo reur eust uoulsu adlibrer a sa sub gession se trouxera que i colluvro de France se demonstra bien entacti si de tyrannie et usurpacton: ce que 11' est Sa majestsi , auquel ledit roy tient usurpo son ancien patrimo ine et aultres pisices et provinces de grande importance, uyant ampli δ sos limites do hiems illa ultru3 indolita emem usurpeg et occupegpar lu3 et ses prhilhcesseurs. Et de dire qu'il ne aspiro h l' empiro nyh la monarchie, salchant qu'il ne luy appartient, ii fait bion do ainsile dire, pilis Iulii n'y a peti parvenir, encoires 'lu'il on eust sali extrome diligunce ; tant 3 a que Sa majestsi a obtenu ledit empire par unanimo et consorino h lection de totis les silecte ars, qui ne petiliestro sans inspiration divine ; et totis les aut tres pays et seignorius tu'il tient lily soni advenitet par droicie Succession. Au regarii dii notisthmo articio diadit acto, oti it toticho do la prisonet detencion dudit papse, vitillant sans cause attribuer lodit culpo hi sempor0ur ut satre bouclior dii sali d 'autruy; certus, ii dobvolt solis si re audit roi de France et totas aut tres quo tu pape, par Ses bri essvoire de sa propre main escripis a sa majestsi , que ce 'lu'est succhi hen Rome a esti Sans culpe de fa majesto et que par ses maliis it aes h mis en sa liborth. Et si ladite libhracion a estsi plus retari sic que

' La sillo dii roi de France.

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les omposchemens tant de la mer que de la terre, doni apros sui caussie la insoletice des gens de guerre, qui ne soni touriours si biendosciplineg quatit ilZ se trenuent satis clites. Mais si ludit roy do Franco et sus colligueg ont si grande piti si dii pape, comm'ilg en soni sem-blant, ilκ debvroient considsirer que euix-momes Ont estsi la princia palle cause de son mal, te tirant a la guerre ; et aprsis tui ont sati pisqu'it no povit a voir eu de l' exercite de fa majesth, en tui salsant rh- voltur Florunco, et en oster 1 luy et aiax siens Ι'administracion , potirla tiror , la ligho, et tui occuppent Cervie et Ravenne, et ayant salt

i uiro 1 obbyssanco. Car il ost tout noloire u chacuit quo si mons leduc de Bourbonnois et ii A uvergne, lieuienant et capitat ne gonhral deSa majestsi audit exercitu, eust vescia quant Rome sui prinse, jamaistes mauix qui y furent saig ne sussent ad venuZ, potir ce 'lu'il estoit si gentii prince chrestion, aymant et craignant Dioti, et si bon stig d'h-gli se et protectuur de vertuZ, plain de nobi esse et ii 'amour au potivrepetaple, que eust obvysi et remollisi ; ce que ne se petiit satre apros

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qu'il D'a sali, sans actemptor notavelles ilhceptions et tromperies vitillant innover aux choses traicthes : car lus ous ros qu'il dit avoirs ait si grandes ot excessives n'estolent siqui polentes 1 ce en quoy ilestoit tenta, et y avolt tota ours uno garde-derriore potir laisser laporte oliverte, et de rechiesia tempter Dieu et sortune potir sa seulle vindication appassionia he , et sore nouvelle rompture de guerre ,

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de Franco allogiae, it cui de morire de son coiisth la justico de laguerre, Dieii en sera te juge, duquel deppendent les victoires, et neso povit en ce attribuer culpe k sa majesth, ayant son droici biotisondsi par te traioth de Madril, aliquot no se petiit no doli salae inno

quel pied cloche ledit roi de Franco vitillant si destioni homoni db Sadvoulier et impugner ung traicisi par lily sait, promis et jursi , p iuria libhracion de sa personne et de sa juste prison, non ignorantque tolχ traictog soni vati labios de totis drois divitis et humatiis, etia' est en iaculi si dii dici roy de France do soy eximer de sola obligation

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ni estsi commanda h ses ambassa leurs accepter, et potar Ce fiat receue

ut prinse dudici roy de France par ledici vice-roy sur ce autorigh partes deux princes, et en pronon ςa ledici roy de France les propres parolles de sa bouche; et apperi de sadite soy par signature de sapropre main et des principauix personnalges 3 prosens : de sorte quele cas est si notoire, que S'est motiquerie de te mectre en disputo. Et quant 1 ce que ledici roy de France uouldroit 1 re sentendro h sonroyaulmo in te controre de ce que dessus, et les parolles et te soro ment entre fa majesth et luy, en dbguisant tu tout s'il te polivolt shre, sa majestsi ne sqauroit mi euix ithmonstrer et justiss1er la vhrith que par eScriptures auctentic sues, quant a ce que toliche la soy dudiciroy de Franco et ludici traicth de Madril. Et de ce que ledici roy do France, dsistrant changer propog, a pari si par sondici acie de l'entre

' Dans te lit de justice tenu lo 16 dsicembre 15 27, en ta grande salie du partemerit de

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violation dudici traicth de Madril, et potir avoir ledici roy de France

uoulsu succiter nouvelles guerres en ta chrestientsi, et divertir en coles sorcus de fa majestsi de si boniae et Saliacte emprinse , Se monstreasseχ la petitu voluntsi que ledici roy de Franco avolt au hien de la

que redire.

noistre les essecis : car il ne tiendra que audit roy de France de Soysaoulor dii combat qu'il monstro si sort dbsirer. Mais en co 'lu'il a dit de sore respondre au chancellier de fa magest si par ung advocat et homine de l'estat dudit chancollior qui seroit plus homine de bien ledici roy de France se polirroit bien passer de uouloir ainsi, de parolles public lues et par escript , ouctra iger ung serviteur pour bienServir son maistre, et luydobvroit solis sire 'lu'il eust ung tant homine de bien net et eniter doni ii se contentast, qui te osast consei illar

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tisfairo h ung chacuti ut 1 vostre dici honneur, loquel dictes votiloirgariter et que gardere g, si Dieu plait, jusques a la mori, me s situs