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Comine Une Relique to ut ce qui lui
Ιl lui arriva quelque cho se de sem-blabie dans la malin de D. Franco is
lement prive e de sentiment quχlle pa
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x et La Vie da Venerable Perema is radmiration augmenta , quandapres avo ir reqv le Baptem e , on la vit se lever, marcher d'elle me me, & par- Dite ment guerie. I a merueille ne se termina pas encore la. Le Pere avolt
Ces plantes reverdirent, & pro duis1-rent des fleurs tres-belles & tris-odoriferantes; tandis que to utes les au tres qui et olent proche, & qui avolentete arrosees avec de l'eau ordina ire , resterent toujours seches, & perirent
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te S ing de Jesus Chri si , ii ostire po ur
en prieres, On Vient tui dire , qu'unde ces matheureu X et Oit mort dans sonendurcisse ment: it V retourne en ha-
mo mens apres ; & il le trotiverent leCrucifix a la main , occupe a instruire& a exhorter ce Miserable , qui sortides bras de la Mori demanda te Bapte me devant tout te Monde. Le bruit de ce Miracle s'etant repandu dansio ute la Contree , te Pere Provincialvo ut uis' en informer du P. Claver lui- me me. Le S aint Homine, po urne paS des obeir a son Superieur qui rinterrogeoit juridique ment, repondit ave Cune simplicite admirabie ; qu'il et oitvrai, quon etOit venu tur dire, que ceNegre et oit mori; qu 'lly et Oit accouru promptem ent; S qti'aiant demetire quelque tem sau pres de tui, Dieu avolt permis que t Esclave sui retro uve vi
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bi en juger de leur merite, it Uy a qu' a
se rapeller ian moment to ut ce qu'illui en de volt co uter au service des
Barbares en fave ur de qui it operoitces sortes de prodiges. Leur seu leo deur , lors meme qu' iis soni ea pars alte sanie , devient in supportabie a lalongue; mais tes mala dies, les Fievres,les Dissenteries , les Ap Ostiam es , les Cancerta, les Ulceres, & les petites Veroles auXquelles iis soni fori sit j eis; leurs demeta res qui ne soni que des galetas, de me .ctans trouS, & des e spe ces de prisons Ou fairne penetre qu ape ine ; to ut cela joint a la chaleur e cessive du Climat a de quoi effrater lec Ourage te plus robuste , & fait une impression si terribie sur les Sens; queles Cures memes qui soni appelles po urassister ces matheureuX ,'api CS avo iradministre les Sacremens a de UX Outrois, succombent enfin , di soni obliges de se retirer promptement. Riende totat cela n' et oit capable de rebuter
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t' admiration des Fidelles, & ce qUilfn'oni fait qu'une se ule so is, c' est ceque te P. Claver a fati plus de mille ;non-seulement parmi les Negres, mais enc Ore dans rotas lea Hopitaux, &principalement dans celui des Lepre uxou tout conspiroit a revolter les Sens, ain si qu'on te verra biento t.
Un jeune Jesui te etant venu de
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1 6 La Vie du Venerable Pere Sa inte-Eoi a Cartagene, pOur y rece voir les Ord res sacres, te P. Claver leprit avec tui pOur alter Voir sies mala des : mais au bout de quelque temS , ii se tro uva tellem erat falsi du spectacle qui se presenta a lesyeux, qu'il avotiaensui te de bonne sol ; que s'il avolt
jam ais alle. La meme cho se arriva a un
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confus de fa lachete, it 1e retire a re cari; & apres avoir pris urae rude disiacipline, en se reprochant de Uavo irpas eu te cotirage de servir un Frere rachelte au prix du Sang de Jesus Christ, ii retourne vers te mala de , ilSavance a genoux , ii bais e devote-ment toutes ses plates, en appliquantia langue fur les plus rebulantes; &non content de ravoir confesse, ii reste enCOre tres longiems avec lui pour te consoler. Ceux qui ravolent suivi seretirerent ausiitot, salsis d'etonne ment& de respect : pour tui, apres avo irain si pleinement satisfait a sa Charite ,
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parole. Il ne se lasioli potnt depuis de publier ces prodiges de Charite & de
sul de Cartagene, qui dans la traite des Negres e ut souvent occasion devotr & sadmirer ses actions heroi ques, s achant qu'on falsiit des informations juridiques de s a vie & de ses vertuS, vini de tui me me troia ver te Ree heurdu College. Parmi plus eurs traiis doniit avolt ete temo in , ii tui en rapportat in qui s'etoit passe a son occasion. En
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pi 1 re laver. LIV. II. 1491628. ce Capita ine arriva ala Pori de Cartagene, avec quelques Vaisseauxcharges de Negres : la petite Veroles' Ctant mise parmi eu X d 'une maniere si furieuse, que totis starent en danger de Mori, ii demanda s'il y avolt dans laville quelque Consesse ur qui en tendit leur Langue ' Comme on tui eut ausi tot parte du Zele & de la charite du P. Claver, avant que de te faire avertir, ilfit pars timer avec des aromates & des herbes odoriferantes tous les endrotis Ou ron avolt renserine les plus mala deg. Le P. Claver elant arrive , ii testrOuva etendus sur quelques miserabies planches: apres les avoir salue d'una irplein de tendresse, it se mel a genOUX devant eu X , it les embrasse totis i 'una pr)s l'autre , ii bai se leurs plates ; &les aVant ain si gagnes par ses manteresai mahles , it entendit leur Confession, apres laquelle it leur distribua quel quespetits rasraichisse mens. Le Capita ine, ainsi qu'il te rapporta lui- meme , sut sis rappe de ce spectacle, qu'il te regarda
do it jam ais qu'avec les marques de laveneration la plus profonde.
Ιl falloit bien en esset que Dieu le
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iso La Vie du Venerable Pereso utini d 'une fa on particuliere , puisque to ut ce qu on tui voloit faire alors surpasiolt les forces de la Nature. Onen jugera encore par les deuX traiis sui-vantS. Aiant ete appelle pourtune auiretroupe de Negres de Bias ara mala desd'une violente dissenterie, it pria une Negresse libre de la me me Nation , nomi nee Magdeletne de Mendora, de Venir avec lui potir lui servir d' Interprete. Des qu'il fui arrive, it com- meraca par les lever de dessus la terreou iis e tolent Couches; & te premi erqu'il prit entre ses bras te coiturit d'uneordure si infecte , que la Negresse ne
Dieu e ce soni nos Freres , ce soni des Hommes rachetes par te Sata de Iesu Christ. A ces mois elle revini un peuconfuse de sa suile precipitee, & tou- te elon nee de voir le S. Homine , qui apris les a voir embrasses, apres avoir