La vie du vénérable père Pierre Claver, de la Compagnie de Jesus, apôtre de Cartagene et des Indes occidentales.

191쪽

que fans aucune sondation assuree , Eloit rempli,surtout au tems des Arme- mens , d'une multitude si prodigi eu sed' infirmes , que les Religi euX Cloient fori embarasses a leur chercher des au- moneS, deS remedes,& de quoi les satre subsister. Le P. Claver charme deleur Charite entra dans leurs intereis ; &parto ut ou il les ren controit it leur of-sroit ses services , avec une humilite& un gele qu'iis ne pouvolent S'empe cher d'admirer a leur tour. Durant le

bie les services les plus has & les plus . penibles. Dans le te ius des Arme mens, Ou, comme te rat dit, it V avolt tou-

192쪽

point de to ut te jour, ii y dis it labi esse, ii s'y occupo it de totas les Ministeres que sola industrietas e Charitepou volt tui suggerer; sans que jamais

193쪽

Pierre Gaver. LIV. II. . Ignolent pol ni de dire , que tui se ulvaloit plus de quarante Ouvriers. Aus si des qu'il paro isto it dans t Hopital,

y avolt de plus degoutant & de plus horribie dans cet Hopital fais it sesplus cheres delices. On te vlty renou- veller cent His tes actes heroiques doni ii avolt donne tant d exemples dans les Loges des Esclaves. En tretous les mala des , ii s'en trotiva hin si

desigure , si polirri , & si infeci , que

les au tres n'en polluant supporter, ni rodeur, ni la vue me me, les Reli gieux furent obliges de te seire transporter dans une Loge ecartee : le P.

194쪽

n'en eloit aucunement incommode ,

balsa devolement ses plates , & restadeux heures eniteres dans la me me siluation, pour te consoler & tui inspirer des sentimens Chretiens. It continua de te visiter tous les j ours pendantula long es pace de tems; & il finiit itto ut es ses visites par leprier de se sou- venir de tui, quand ii seroit avec Dieu. Un jour que te mala de se crut sur lepol ni de mourir, ii voulut donner auPere quelque argent, pour faire direune Messe pour tui par tin Pretre a sonchoix , puisque les Jesuites ne pre nolent jamais rien potir ces sortes de Ministeres : mais te Pere lui dit de legarder , de ne se pol ni inquieter, &que lui-menae it offriroit te Saint Sacrifice a son intention. Des te lend main , apres a voir dit la Messe, ii re

195쪽

Pierre Claser. LIV. ΙΙΙ. IMencore plein de sanie dans Cartagenermais Uoublies jamais celui doni vor stiendres cette grace , ct furto ut ne pe-c res plus : au reste it aura encore lahonte de vous oler i occasion de Possenser , parce quil uous alme. Depuis cemoment te malade alia tota j ours de

le Pere te ren controit, it se recommandoit toujours a ses prieres , quandit sero it au Ciel : ausi s a vie sut-elle depuis aussi fainte , qu'elle avolt etCjusques la peu regiee. Tel est te fruit des calamites que Dieu en vole a ses Elus. Entre sesmains , la perte d'une fante doni oriabus e pour se livrer a ses passions, d 'une beaute doni on se fert pour tendredes pie ges a la pudeur, d'une fortune doni on fait pinstrument de ses crimes, est une saveur precidus e doni ii est ai- se de profiter . Un Pere alme veritable

xion que te Saint Homine emplo ioit

196쪽

terimine a uiae ii iacere Pem telices

Ver qui passo it par la Salle; il rappella

avec empressem ent, & septa ignit a lui de fa doubie infirmite. Prenes, tui repondit te Pere, et Otre avertalement en patience, comme une grace a laquetis

votre sabit est attache ; 2 pour te reste

197쪽

Pierre Claver. LIV. III. 167

se solistra ire a des vices qui saltent uu

198쪽

Charite que d' exactitude , & qui oblige celui qui en est charge a veiller surrobservance de la Discipline reguliere,& sur les differens ossices de la Mai

Religi dux qu 'il estimoit infiniment plus que lui ' Ρlein a ses propres yeuX

de vices & de des avis, tui convenOit it de corriger les fautes d'autrui ' C 'est ce qu'il representa sorte ment a ses SuperieurS : mais ensin il obeit; & ili accepta remploi qu'on tui donnoit, que pour se charger de la plus grande partie

199쪽

Pierre Gaver. LIV. III. 169partie de tous les a uires; de sorte quele faire Ministre dii College, ce fullesa ire comme res clave de to us CeUX qui l habito ient. It commenς a par te SMinisteres les plus bas & les plus labori eux : balater les endrotis les plus sales de la Mallon , aliter te Culsinier

pas faire ; voila queis furent les fruits de son nou vel ossice. Totas les Religi euX, quelque bonne volonte qsiis alent, ne sint pas egalement par fatis ;& pour un qui se palse du necessatre

avec merite , ii petat S'en trouverde ux qui ne pourroient en man quersans peril : la necessite a me ne insensi-hlement une colitum e peu conforme Rr exacte Discipline ; & la necessite ne

que totis les offices deS au' tres

200쪽

1 o Vie du Venerable Pere contente mens, & les abus qui en sonties suites ordinat res. Cretoit particulierement a regard des infirmes, qu'on

dresse : il suppleoit alors presque tou-jourspour rinfirmier ; Ou pour mieuXdire, it servolt lui- meme d'Infirmi eratous les malades. Le jour me me de laFete de S aint Ignace, aiant trouve les rere Sacristain fori incommode , ille prit sur ses epaules, te porta sur sonlit; & apres tui avoir donne to us legsDulage mens necessatres , ii alia a l'Eglis e faire son Ossice tout te reste de la j ournee. Il sero it inutile de rapporterici mille aut res traiis semblabies : parte peu qu'on vient de dire, on peut juger de to ut te reste.

une infinite de Gens de toute condition ab order a Cartagene, po ur y saire une grande Fortune en peu de temS, persuades qu'on y rotile sur por& sur rargenti Mais volant entaleurs