Études historiques et critiques sur les monts-de-piété en Belgique

발행: 1844년

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ia INTRODUCTlON.toujours l 'indignation des coeurs honnotes et inspira aux auleurasacrsis et pro sanes de to utes les spoques des pages pleines d'ἐloquence et de raison. L'Egli se, doni l 'action sur l'en lance des sociέtέs modernes euiun caracthre si admirablement maternet, usi unit de honne heuretoutes les sorces de sa hien Disante autoritέ pour combat ire cessἡau universet des peuples. Ses prescriptions canoni ques, Commeses doctrines thsiologi lues, tendent, avec une unitέ et une invariatii litέ rem arquabies, a atteindre ce but uraiment sciciat. Notresvjet ne demande pas que nous traitions la question thέologi quedu piat is inesiat, et nous avOuons volontiers ne pas possέder les connaissances sphciales risiceMaires. Cependant notis ne pouvons nous empsicher de fisit ri r i 'ingratitude des historiens philosophes, qui, to ut en se Posant les mandata ires dia peuple, dέclarent ineptestes doctrines de i Egli se qui ont sau vέ ce mὁme peuple, en leproisigeant, selon la mesure des temps, contre les exactions d 'une polgnhe de spsiculate urs sans dέlicat esse et sans conscience. Dbit leurs, si l'Egli se est, dans cette mali ore comine dans les au tres, resisie siddie a ses principes, elle y a admis, avec fa pruden Ce Ordina ire, des tempsi raments rόclamgs par les circonstances que

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soeisitέ; solis forme d 'impol, iis donnatent a I em pereur u ne partiedes produlis de leur crime ; l 'Εgli se avait beau fg vir contre eux, te prince les pro lsigeait par intόrsit 3. La contagion s'ἔtendit mal- heureu sement jusque dans te sanctuaire. Les principaux conciles de cette sipoque contiennent des canoris sέvhres Contre les cleros usuriers '. I 'autoriisi de l'Εglise sitant complἡte surceux-ci et par conssiquent efficace, nous ne Vnons bientot plus de vestige de cette lo pre qui mena ait de corrompre l'hlἡmentnigme appelέ a rέgέnsirer la sociέtέ en dissolution. Chartemagne, ce lέgislateur au caracthre patriarcat qui, re-gardant les peuples solamis h sa domination comme une immensesamille, donnait a ses lois une physion omie to ute domestique, formula des dispositions rigoureus es contre t 'usu re p. Aprbs tui, et a peu prsis pendant trois Sisicles, on ren contre molns de traces histori ques de ce figau, ce qui coincide singuli sirement avec lacii constance que nous ne possἔdons presque aucune mcinnate dece temps. La constitution de i Europe scius te rhgime Godat, les guerres continuelles, la difficultέ des έchanges industri eis sunfisent-ils pour expliquer ce salty ou hien y avait-il, 1 cet teέpoque, un mode de se libέrer en nature, et non en numἡraire pCe qui pourrait te satre croire, c'est que dans les disiarentes langues d 'origine germanique, Denen signifie en militie temps

non essent parra, alienum cia pae subditorum opulentioribus e trahere

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auco up de seigneum dans la D sicessitέ de contracter des em prunis en numύraire pOur faire face anx isais dii voyage. C est etiesset De que nous apprennent les historiens. a Dans la premisi

eoacti, usuras pollieiιi, in quas conveneravi. idonoei pignoris Deo, agros et latifundia sua obtulere. Itque progressu temporis magis magiΚque ex hausit, eum sortem eι usuras prasiare haud valerem, qua pignoris laeo obtulerant, in seudum mutuantibus dedere. Itque hine nominia Oriso. quo 'uda olim hodi/que vernaeula linguia LEEΝΕΝ appellamus. Hitioire dea Croisades, liv. LX , Chap. s. Essai aur Ios Croisadea, P. et 66. y Mier avo. Histoire dea Croisades, liv. xvr. Le meme auteur liv. x assure que te Pape Innocent dθchargea les croi s des usures qu'iis de- valent aux Juiss. -Les jo naux oni annoneis uerni hrement que M. Maillarii de Chambure, conservateur des Arelli vos de Dijon. a dhe veri

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Dans te insime biit, te Pape autorisa, en Ia , les clero a metire en gage trois ann/es de leurs revenus s. C 'est sans dou te par l expἐrience de ces inconvἡnienis descroisades, que Baudo uin de Constantinople, te premier so uveratndepuis Chartemagne, coccupa expressέment de ses suiris auxprises avec l'aviditέ des usuriers. Les motiti qui l en gaghrent a porter son ordon nance soni si nobi es et exprimέs aveo une piέtέ fit naive, que notis De pouvons nous relaser te platiar de tes prodii ire iri .. Ego Bal inus , Flandris et Hannonim comes, omnisus quiabus contigerit litteras istas videre, salutem in domino. Quoniamaa usura multa et infinita scaturiunt mala, videlicet ecclesiarum taestructiones, nobilium et ignobilium, Princistum et magnatum exhinredationes, ρaverum pupillorum et viduarum desolationes, et quia nemini fartore me ii hujusmodi coinquinato regnum cae Drum immite ρermittitur, et ne consentiendo cum jusmodi ρω- toribus aeternum suod Deus arena 6 incurram damnationem, Priaraertim cum Vr tura a erat ρari maena debere damnari con-

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vi INTRODUCTIO . sentientes cum agentibus, habito consilio cum viris religiosis et cum hominibus meis svientioribus et discretioribus, pestem istam tam execrabilem, Peccatum istud domino et omnibus sanctis ejus odibile, a finibus terrae et potestatis mem mihi a Deo commissa', penisus eradicare et extirPare decreDi. Apres ces considgranis, auxqueis les lsigislatioris modernes ne

ne Seront pas payἡes, et que celles fouscrites avant cette sole, seront vόrifiόes par des personnes de consiance et paysies en

tonii eux et des dro iis Nodaux; iis parco urent les Mires, Murnissent les ἔglises et les harons de to ut te luxe de t Orient. Cliaque

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INTRODUCTION. vri

village a son Iuis, chaque citέ sa synagogue . Stigmatisέs et acliaque instant proscriis comme peti pie dἡici de par des populations dans la premihre serve ur de leur sol, les Iulia se vetageatent

des avantes qu on leur falsa it subir par des exactions sans nom-hro; iis se hut sient, dans I intervalle des proscriptions , de sat repayer cher i odie ux doni on tes couvrait. Souples a la seis et opinia tres, favorissis d'aille urs par i 'extrἡme morcellenient de la fou-veratnetέ, iis reparaissalent tOujours et tro uvalent moyen de continuer sans interruption leur commerce honte ux. Leur positionἡtant si prsica ire, au milieu de populati Oras en nemies et solisl 'empire de lύgislations atroces a leur έgard, iis ne possέ latent pas de biens soniis; leur fortune consistait en numἡruire quil spou valent facilement transporter et qu iis parvena ierat 1 acca parer pardes spέculations Ou par des crimes. Leurs me ubi es, dans certaines

Idine pendant plusi eurs si heles c'ἡtait un potnt de doctrine admisdans les sicoles que les Iulia ne pouvalent lsigiti mement possέder quoi que ce sat a.

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Mathieu Paris cite un grand numbre u'exemples ou la cupidith des princes it 'Angleterre leue si successi venient proscrire et rappeterles Ilii A. En France, Philippe-Auguste et Philippe te Bel ne se piquhrent pas non plus de clhli tesse 1 leur figard. - Vorea BAlc. stat des

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sans doute, au sur et a mesure que celui des Lombards augmentati. Mδme il est arrivέ dans certaines villes que les magistra is, se consormant ain si aux doctrines thsiologi ques de l'έpoque, ne voti latent pas que t usure sat exertae par des chrόtiens et qu'iis enlaissalent te lignέfice avx Iuiss i. Encore vers I 67o nous voyonsi'έvδque d'An vers demander au prsisi dent et aux membres du

nos provinces. Nous voJOns uti archidiacre de Malines, Donamέ A. Corria che, enuoyer au Conseil Privέ qui te Consulta, uti mέ- moire potir pro uver neutiquam evedire ut in Belgio catholieo Dda a gens ad si iam domicilium a luatur. Un de ses motissέtait : Non destiterant foenora illicito ita se famosos reddere, ut '... Une chose ossea remarquabie, c'est que t Italie, qui envoyait dans to ute I Europe ses Lombariis doni nous alloras parier,n 'avait elle-mome que des Iulli pour exercer i usure chea elle.

sut appelέe te Paradis des Dissis 3 8

ehambre des comptes . t Lupus Synodorum generalium ae provincialium deerela et eanones,lom. Is l. p. 383ὶ dit : Laudandae einuales quae rapinam iaιam mereret non permittunt nisi per Iudaeos. uillavs. Ophra diplom. . tom. IV. P. 6ss.

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ixTRODUCTION. Comme l'exerci co du msitier d usurier suppose une certaine adresse, une certaine expέrience des assaires, ii est naturet queles peti pies d Italie, posssidant 1 cette ἡpoque te plus de relations

commerciales, aient ἡtsi tes premiers a se lancer dans cette carridre. Les Lombards furto ut se rέpandirent dans tous tes

Les usuriers de quoiques petites villes, apparienant avi Ohard huiau royau me de Sarda igne, s ἔ talent rendus sanae ux par Ce geri rede n. goce. Asti, au dire dc DEPPisa p. at u), acquit une sectitabis opuleiice par l'adresse de ses habitants ; on cite tin grand nombre

de families d'Asti qui se soni enrichias Par la banque, les Sca-rampi, les Asinari, tos Solari, les Garetii, les noueri -. Beata coli pde documents histori ques que j'at eu occasion de voir dans lericho di pol de Chai tres de la Flandro Orientale, portent desnoms des ban quiers d 'Asti.

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INTRODUCTION.

en 462 le privit se de la table de pret a Ganu. - Box nostri Disseriatio de traperitis, p. 156ὶ cite les teli res d'Antoine de Bourgogne, duc de Lilia bourg. accordant la table de pret de Vilvorde , Thomas et BernardBoyer, Piεmontais. II. le conite de SAINT EXoIs Monumenta anciena, tot n. li, p. 410, 646 et 843ὶ cite aussi des noteret des Garret. Lombardsilans nos provinees. - Λux Archives de la Flandre Orientale oti trouve plus d'une quillance ou se rencontre te nom des usuriers Royer. x Les Gorsini et alent appetes encore Mursini, Ghoursini, Calumini, Caicursini, Corsini; dans le testament de Henri III, due de Brabant 1260ὶ, iis soni nonamhs Cawerrini. -On n'est pas cl'aecord fur l 'origine de ce nona de morsini. DLLANGE cile deux Opinions concernant celic origine : Ies uns disent que ce novi vient de Ohors, ville de la Frane emῆridionale renonamde par ses usuriers ; les aut res le soni illiri ver des Corsini, sam ille nobi e de Floretice qui salsa it uii immense commerce. IIca Tosti adopte la premi hre opinion 1 l'appui de laquelle it cile un passage du Danie. -M Tni Ru Pagis volt dans la ilhnumination de Caorsini unsobriquet contraction de eapientes ursini) pour indiquer leur rapacite. Diu Evs Rerum Brabanticarum. lib. 42ὶ dit que te mot ea iners ini vient vocabulo a Germanis deducto qui eos geW rgehon appellunt. 7 Les reconnaissarices, qui ita nees et aut res pi hces de cette nature re-posant aux Archives de la Flandre Orientale eonfirment l'existente decessoethths d'htrangers doni les principales sitatent les Gallerant de Sienne, et les Du Puehe de Florenee. - Dans les premiers comptes de la ville de

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